Un gameplay qui comble les absences passées

Lancé sur l'asphalte, Ride réussit à accrocher les standards graphiques sur PC, dans la veine de Moto GP. Mais ce qui a retenu notre attention, c'est le retour providentiel des arrêts aux stands pour une gestion accrue des pneumatiques/carburant, ainsi que l'arrivée de la météo dynamique. Deux ajouts notables pour ajouter un peu plus de réalisme, et compenser le manque de vie significatif sur et en dehors de la route, point malheureusement récurrent pour le studio.

Gros point noir du Ride 3, l'intelligence artificielle a été totalement repensée par rapport au dernier opus. On retrouve ANNA, bien plus réactive et moins folle qu'en 2018. Cette I.A. avait déjà fait ses preuves sur les derniers Moto GP, on est donc bien parti pour être satisfait concernant cet aspect du jeu. Au niveau des sensations, le titre est très intéressant sur les transferts de masse, bien retranscrits manette en main et sur les animations. Lors de la table ronde, Milestone avait promis un système d'amortisseur et de suspension retravaillé, c'est bien le cas et ajoute un peu de piment pour dompter chaque monture. En revanche, cet ajustement ajoute un petit soucis : le train arrière perd un peu les pédales à la réaccéleration, même avec une courbe propre. Une vraie différence frustrante par rapport aux derniers jeux Milestone.On espère que ce dernier défaut sera gommé à la sortie définitive.

Plus d'endurance pour le contenu

Si Ride a la particularité de ne pas supporter "officiellement" un championnat en particulier, à l'inverse de Monster Energy Supercross ou Moto GP, la licence a tout de même signé deux partenariats forts pour ce quatrième opus : la marque de pneu Bridgestone, mais surtout le concessionnaire Yamaha. Un lien important avec pas moins de 24 motos modélisées présents dans la version preview. Le parc bécane s'annonce d'ailleurs très impressionnant. Pas encore complet à 100% sur ce que nous avons testé par rapport à la sortie finale, ce dernier comporte les marques Aprilia, BMW, Ducati, Harley, Honda, Husqvarna, Kawasaki, KTM, Suzuki, Yamaha et une vingtaine de bêtes sur les plus reconnues et la catégorie Supermoto de la partie. C'est dense, tout comme les 27 circuits disponibles pour l'instant, avec des pistes mythiques du sport moteur comme Interlagos, Suzuka et le terrible Nordschleife (voir encart ci-dessous).

Certaines routes sont d'ailleurs idéales pour s'adonner à l'épreuve de l'endurance, ces courses qui ne se calculent pas en tours mais en durée, présentes dans Ride 4 pour notre plus grand plaisir, avec la gestion des pneus et du carburant en ligne de mire. A voir si l'enduro est incluse dans un mode carrière encore opaque que l'on découvrira en octobre, tout comme le online et les éditeurs (On imagine une customisation des livrées aussi complète que le dernier Moto GP.

A cheval sur la next-gen

Concernant la partie next-gen, Milestone nous a donné du biscuit la semaine dernière. Le titre sortira l'année prochaine sur PlayStation 5 et Series X, le 21 janvier précisément. Le smart delivery sera de mise côté Microsoft pour ceux qui obtiennent le titre sur Xbox One, tandis que les joueurs PS4 obtiendront la version gratuite de Ride 4 sur PS5, incluant tous les DLC achetés de la sortie next-gen jusqu'au 30 avril. Le titre s'adaptera à la console de Sony via la manette DualSense, avec un gros travail sur les retours haptiques et une résistance sur les gâchettes.

La puissance des nouveaux SSD offrira, comme pour la plupart des jeux next-gen, un temps réduit voire nul pour les temps de chargement et une amélioration globale de la structure graphique. Logique, tout comme les 60 FPS prévus, la 4K au programme et les parties online à 20 coureurs. Si l'opus s'avère très convaincant sur current-gen, on a déjà hâte d'être en janvier.