Si l'entreprise a pu faire du grand spectacle certaines années, cette édition 2017 est allée à l'extrême inverse avec seulement deux ou trois interventions de Shawn Layden, pas de prise de parole des développeurs, une durée d'une heure. En bref : que des jeux, et de gros jeux. Jim Ryan, directeur des ventes et du marketing chez Sony Interactive Entertainment, a expliqué cette stratégie à GamesIndustry.biz :

En vérité, c'est difficile à faire. Je crois que nous avons fait des progrès l'année dernière, mais nous sommes allés vers un minimalisme extrême cette année : moins vous passez de temps à voir des gens parler, plus vous avez le temps de voir des jeux. Il n'y a pas de formule magique. On veut que cela reste court, parce qu'au-delà d'une heure les gens commencent à s'ennuyer. Regardons simplement les jeux.

(...) L'une des choses que l'on a réalisées, c'est que les montages vidéo de dix jeux indés montrés en une minute ne servent pratiquement à rien. Personne ne peut apprendre quoi que ce soit de ces jeux en si peu de temps. C'est presque vu comme une perte de temps. Il y a eu un endroit et un moment, lors des débuts de la PS4, pour faire des déclarations. Montrer que nous sommes sérieux à propos des jeux indés, que nous faisons ceci et cela avec les jeux indés. No Man's Sky par exemple, qui s'est ensuite fait sa propre niche. Vous savez, actuellement nous avons des tonnes de contenus indés sur notre plateforme. Et le fait que nous ayons décidé de ne pas leur donner leur propre place sur scène cette semaine, entre autres choses comme Gran Turismo ou PlayLink, cela ne veut pas dire que ce n'est pas important, que ce n'est pas là ou que nous ne nous y intéressons pas. C'était simplement bon d'en parler en 2013/2014. Cela a moins de sens maintenant.