Cette année, Devolver Digital a diffusé pour la première fois sa propre vidéo-conférence (totalement déjantée) à l'E3. Cependant, son "pique-nique" habituel, organisé hors du Convention Center, a été refusé ; un coup dur pour l'éditeur texan.
Nous vous apprenions la nouvelle à peine plus d'une semaine avant le salon angelin : l'Indie Picnic de Devolver, qui permet à l'entreprise de montrer ses jeux dans une ambiance détendue en marge du Convention Center, a été annulé à cause d'une autorisation non délivrée par la ville de Los Angeles. Si l'éditeur déplorait alors le fait de ne pas pouvoir rencontrer son public, la conséquence est aussi une perte de 100.000 dollars investis dans l'événement. Étant donné que 15.000 billets ont été vendus au public cette année, Devolver a loué un espace plus grand que d'habitude.
Le cofondateur de l'entreprise, Mike Wilson, s'est confié à Polygon en affirmant que le retournement de situation n'est pas un coup du sort et que l'ESA y est pour quelque chose : "l'E3 n'aime pas notre présence ici. Nous avons toujours eu une relation d'amour-haine. Mais pas de cette façon, jusqu'à cette année. Ils ont commencé à nous créer des ennuis auprès de la ville, en disant 'comment osez-vous louer cet espace à ces renégats, bla bla bla'. Il est clair qu'ils ont beaucoup d'influence sur la ville. Il y a eu des coups de fil et des menaces. On a voulu nous intimider".
Mike Wilson a indiqué qu'il ne pense pas ouvrir de procédure pour litige, afin d'éviter davantage de problèmes et ne pas "mettre en danger ce que nous faisons". Pour sa part un membre de l'ESA, qui est resté anonyme, a affirmé à Polygon que Wilson cherche à se faire de la publicité. "Nous avons mieux à faire que de nous inquiéter de Devolver", a-t-il confié.
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Absolver, un nouveau titre édité par Devolver Digital