Le jeu adopte une forme évoquant l'excellent Invisible, Inc. avec un ensemble de niveaux générés de façon procédurale, qu'il vous faudra explorer en coopération avec un ou plusieurs amis, en local avec écran splitté ou en ligne selon vos préférences. Il s'en distingue toutefois par l'absence de l'utilisation du tour par tour, ici remplacé par des mouvements en temps réel. Les personnages incarnés - divisés en différentes espèces au style anthropomorphique - occupent le rôle de hackers mercenaires dont l'ambition est évidemment de récupérer un maximum de données. En victimes déclarées, on retrouve plusieurs sociétés high-tech parodiant les grands de ce monde (Google, Apple, etc.) et qui feront chacune l'objet d'une ligne narrative, que le personnage pourra choisir au début de son aventure et suivre en trame de fond de sa succession de missions en coopération.

Côté gameplay, notre session se divisait en deux séquences permettant de voir les différentes facettes du jeu. On retrouve ainsi d'un côté une progression dans la peau d'un personnage infiltré dans le bâtiment, de l'autre la gestion directe du réseau électronique de la zone. Pour avancer, les deux joueurs doivent chacun leur tour faciliter la progression de l'autre en lui ouvrant une porte, en débloquant un réseau voire en l'épaulant si celui-ci se fait capturer et jeter dans la cellule de la zone. Quelques bonnes idées sont à signaler, dont le potentiel "coopétitif" du soft, qui ne peut être parcouru qu'avec une bonne coopération entre les joueurs, mais incite tout de même ceux-ci à flirter avec la ligne rouge pour ramasser une plus grosse part du butin... quitte à mettre ses coéquipiers dans l'embarras. De plus, un système de communication rapide sera également implanté afin de faciliter les discussions entre les joueurs en ligne ne disposant pas de micro.

Sans date de sortie pour le moment, le titre est attendu sur PC et pourrait également débarquer sur consoles. C'est en tout cas l'ambition de ses développeurs, qui sont actuellement à la recherche d'un éditeur. Souhaitons leur bonne chance dans leur entreprise.

Oups.