Le jeu vidéo est bien souvent un reflet de la réalité, il reprend ainsi ses bons et ses mauvais côtés. Mais dans certains pays tels que la Chine, la réalité ne plaît pas et certains organismes bien-pensants ont vite fait d'imposer leur vision de la vie dupant ainsi leurs congénères. De ce fait, l'industrie vidéoludique doit parfois se plier aux exigences des gouvernements...
Lors d'une interview réalisée par Engadget, un journaliste est venu questionner Shuhei Yoshida sur les problèmes de censure en Chine et de la sortie de la PlayStation 4 dans ce pays. Le président de Sony Computer Entertainment Worldwide Studios a ainsi expliqué que cet exercice était difficile et qu'il s'agissait "d'une expérience nécessitant un apprentissage". Mais voilà, tout cela a de quoi déranger. Comme pour toutes les œuvres artistiques, la Chine se montre intransigeante, voire même un peu plus dure que pour les autres domaines.
En plus de mettre beaucoup de temps à approuver les productions vidéoludiques, le ministère responsable de la censure refuse très souvent un jeu dans son ensemble. Ne pouvant pas refaire l'intégralité d'un jeu, les studios abandonnent la plupart du temps la publication en Chine. Témoin de cette censure, la PlayStation Vita a vu seulement huit de ses jeux sortir dans le pays communiste. Seuls les jeux inoffensifs tels que Farming Simulator ont pu faire leur entrée en Chine. La PlayStation 4 ne peut s'appuyer que sur 12 titres ayant séduit les autorités et ses ventes s'en voient limitées.
Nous sommes en droit de nous demander si des pays tels que la Chine sont compatibles avec la liberté offerte par les jeux vidéo. Même si plus d'un milliard de Chinois aimeraient pouvoir mettre la main sur toutes les incroyables productions que renferme notre art, il semblerait que quelques personnes aient décidé qu'il n'était pas encore temps pour ces populations de sortir de leur bulle.