Récemment, un procès à plusieurs millions de dollars s’est conclu aux États-Unis. Deux ans auparavant, deux fans furieux ont eu l’idée d’intenter un procès à Universal pour une raison assez cocasse. Selon eux, le studio devait être épinglé pour publicité mensongère puisque l’actrice Ana de Armas, présente dans la bande-annonce du film Yesterday, ne se trouvait pas dans la version finale. Pour eux, 5 millions de dollars de dédommagement étaient au moins nécessaires pour pallier leur tristesse.
Ana de Armas, une actrice qui se déchaîne à l’écran autant qu’elle déchaîne les passions
Ces dernières années, l’actrice cubano-espagnole est devenue en quelque sorte la coqueluche d’un grand nombre de spectateurs. Repérée dans des productions d’envergure, à l’image de Blade Runner 2049 de Denis Villeneuve ou encore de À couteaux tirés de Rian Johnson, pour le compte de Netflix, l’actrice s’est davantage révélée dans des rôles majeurs. Tête d’affiche du dernier film James Bond, Mourir peut attendre, et du long-métrage controversé Blonde où elle incarne Marilyn Monroe, Ana de Armas s’est imposée dans le paysage audiovisuel et cinématographique, au point d’être nommée pour l’Oscar de la meilleure actrice en 2023.
Depuis quelque temps donc, l’actrice est sur une trajectoire ascendante et multiplie les collaborations et autres rôles percutants. Il y a eu The Gray Man, où l’on peut la voir au côté de Chris Evans et Ryan Gosling, mais surtout Ballerina, spin-off de la saga John Wick dans lequel on la retrouvera encore plus combative que dans le dernier 007. Actuellement, ce long-métrage dérivé ne s’est toujours pas dévoilé au grand public mais les premières indiscrétions à son sujet, en provenance du CinemaCon, laissent entrevoir un film aussi spectaculaire que la branche principale et une actrice au sommet de sa forme.
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5 millions pour compenser un achat à 3,99 dollars : ces deux fans étaient furieux de ne pas voir Ana de Armas
Nul doute qu’avec ce spin-off, Ana de Armas va élargir sa communauté de fans, déjà très acquise à sa cause. Il y a de cela deux ans déjà, deux fans plutôt remontés contre le studio Universal ont décidé de sortir les gros moyens pour faire part de leur colère. En l’occurrence, les deux cinéphiles ont souhaité porter plainte pour publicité mensongère, s’estimant duper par la bande-annonce du film Yesterday de Danny Boyle. Dans celle-ci, on peut y voir l’actrice… alors qu’elle n’est pas présente dans la version finale, accessoirement disponible sur Amazon Prime Video.
En tant que fan de l’actrice, les deux individus n’ont pas hésité à dépenser 3,99€ pour la location du film sur la plateforme concurrente de Netflix. Leur surprise a donc été totale lorsqu’ils sont parvenus au générique de fin sans l’avoir aperçu ne serait-ce qu’une seule fois à l’écran. Jugeant que « les consommateurs n’ont pas reçu la valeur attendue de leur location ou achat », les deux fans ont réclamé cinq millions de dollars de dédommagement… en vain. D’abord du côté des plaignants, le juge a finalement entendu les arguments d’Universal, invoquant le premier amendement de la constitution américaine dans le cadre de la bande-annonce diffusée. Finalement, le procès s’est conclu sur une issue qui n’arrange absolument personne avec une grande perte d’argent, d’un côté comme de l’autre !