
Si on savait déjà que les “PokéStops” de Pokémon Go ont tendance à apparaître un peu n’importe où, vous ne devinerez jamais où se situe celui dont il est question dans ce papier. Voici la réponse.

Si l’on a déjà entendu des anecdotes amusantes - voire sordides - sur l’emplacement de PokéStops dans Pokémon Go, cette nouvelle histoire vaut le coup d'œil ! D’après vous, quel est l’endroit le plus paumé de la planète ? Le pôle Nord peut-être ? Pas loin. Ici, il s’agit du pôle Sud - plus précisément de ce formidable continent qu’est l’Antarctique. Deux scientifiques qui bossent là-bas sont parvenus à convaincre Niantic - le développeur de Pokémon Go - d’ajouter un PokéStop à ce désert de glace.
“C’est l’histoire de deux Australiens en Antarctique”
C’est The Independent qui nous rapporte l’histoire… Nos deux scientifiques sont deux Australiens : Raimon Hennessy, 29 ans, et Pete Rizzo, la soixantaine. Ils travaillent à la Davis Research Station, située tout au sud de l’Antarctique, et pour occuper les longues soirées d’hiver - une mission là-bas dure six mois minimum - ils aiment jouer à Pokémon Go, le célèbre jeu de chasse aux monstres sur smartphone. Mais, encore récemment, il n’existait pas de PokéStop à cet endroit isolé de la planète.
C’est en voulant envoyer une “carte postale” via Pokémon Go à sa compagne que Raimon constate l’absence d’un point d’intérêt à proximité - malgré son importance en jeu (il permet de récupérer des objets clés et des missions). Ni une ni deux, Alexandra, la partenaire de Raimon, demande l’ajout du PokéStop à Niantic sur Reddit. Et surprise surprise... Le développeur japonais accorde à sa requête.
Raimon et Pete, les joueurs de Pokémon Go en Antarctique (crédits : The Independent)

Une histoire pas comme les autres
C'est d’ailleurs grâce à l’ajout du PokéStop que Raimon découvre que son collègue, Pete, de deux fois son aîné, joue également à Pokémon Go. “Il n’y a pas beaucoup de temps pour faire une pause en Antarctique, nous avons des week-ends de congé, mais nous avons encore des choses à faire à ce moment”, raconte le scientifique à The Independent… “J’aime me promener et photographier les paysages avec mon appareil photo” ! Un moment idéal, on imagine, pour lancer une petite partie de Pokémon Go. D’ailleurs, ce n’est pas le seul jeu auquel s’adonne Raimon. Avec “Starlink” (l’internet par satellite d’Elon Musk), l’homme peut s’amuser, à distance, “avec ses potes restés en Australie”.