Retour sur les coulisses de quelques-unes des séquences les plus cultes du cinéma avec ces secrets de confection de la bataille de Hoth de l'épisode V de Star Wars.
Une planète emblématique
Tous les fans de Star Wars connaissent évidemment les premières minutes de l'Empire contre-attaque. Les rebelles se sont réfugiés sur la planète froide et hostile Hoth, dont les paysages sont recouverts par d'épaisses couches de neige jusqu'à l'horizon. Un lieu emblématique de l'univers Star Wars où se déroule l'une des toutes meilleures introductions de la saga. Mais tempête de neige oblige, le tournage n'a pas été de tout repos. Pour les quarante ans du film célébrés en 2020, le site Fantha Tracks est revenu sur ce début de tournage mouvementé en se basant sur les déclarations de Bjørn Jacobsen, alors responsable de publicité en Norvège pour 20th Century Fox, qui a joué un rôle primordial dans le bon déroulement de ce tournage délocalisé à Finse, dans son pays natal.
Comme il l'a expliqué, l'ambiance si particulière que l'on retrouve dans le film est en fait le fruit du hasard. À l'époque, les équipes chargées du repérage tombent sur de vastes plaines recouvertes de neige, surplombées par un magnifique soleil. Mais dès que le tournage a débuté, les équipes ont alors été prises en pleine tempête de neige, la plus violente que le pays ait connu en près d'un siècle. Une vraie difficulté, qui offre cependant au film cette atmosphère unique.
La Croix-Rouge contre-attaque
Au-delà de son rôle pour la Fox, Bjørn Jacobsen a porté de nombreuses casquettes durant le tournage à Finse. Il a notamment été chargé de s'occuper des acteurs principaux, devant assurer leurs déplacements, mais aussi les occuper entre deux jours de tournage. En outre, peu de temps après le départ de l'équipe principale, Jacobsen a dû également s'occuper du tournage des séquences supplémentaires, notamment en trouvant les figurants nécessaires pour ces séquences.
Finalement, les soldats rebelles que l'on voit à l'écran sont en fait des volontaires de la Croix-Rouge norvégienne, des personnes qui connaissaient très bien le terrain et qui ont donc participé au tournage sans trop de difficulté. Néanmoins, la participation de la Croix-Rouge a permis à plusieurs journalistes de se faire passer pour des volontaires afin de se rendre sur les lieux et de prendre des photos des décors et des accessoires. Une faille dans la sécurité qui n'a pas vraiment eu d'incidence sur le bon déroulement du projet, mais que l'on peine à imaginer aujourd'hui à l'heure où les fuites pullulent et où les grandes productions font tout pour maintenir le contrôle jusqu'à la sortie de leurs films.