Il a participé à créer l’un des meilleurs jeux de l’année 2015. Neuf ans plus tard, il nous explique ce qu'il a fait de l’argent qu’il a récolté grâce à lui. Et il sait se faire plaisir !
Ori and the Blind Forest, la nouvelle référence du metroidvania
Le moins que l’on puisse dire, c’est que l’année 2015 a été un excellent cru pour le monde du jeu vidéo. En vrac, on a notamment eu le droit à Metal Gear Solid V, Bloodborne, The Witcher 3, Undertale, mais aussi Ori and the Blind Forest. Rapidement le titre de Moon Studios s’est imposé comme un classique d’un genre pourtant déjà bien riche en pépites : le genre du metroidvania. Grâce à son univers envoûtant, sa narration riche en émotions et son gameplay efficace, Ori est aujourd’hui une référence pour tous les jeux du genre.
Il faut dire que le titre a été un véritable succès, aussi bien critique que commercial. Il enregistre un joli 88 sur Metacritic, ce qui le place dans le top 15 des jeux les mieux notés de l’année 2015. Chez jeuxvideo.com, on avait été conquis par cette expérience “magique et inoubliable”, au point de lui octroyer la magnifique note de 19 sur 20. Et niveau ventes, on parle de plus d’un million d’exemplaires vendus. Pas mal pour une nouvelle licence, non ? Thomas Mahler, créateur de Moon Studios, a même affirmé que le titre était rentable dès sa première semaine de lancement. Avec sa suite, Ori and the Will of the Wisps, Moon Studios va même transformer l’essai. Thomas Mahler a fièrement annoncé que 10 millions d’exemplaires de la franchise avaient trouvé preneur. Autant dire qu’il a pu amasser un petit pactole, qu’il a en grande partie dépensé… dans du rétrogaming.
If Blind Forest would have flopped back then, we would’ve been bankrupt as a studio.
— thomasmahler (@thomasmahler) March 10, 2024
But thank god it didn’t - we sold around 10m copies of Ori so far, which probably makes it the most successful Metroidvania series ever made.
And it allowed me to buy this 😂😂😂 pic.twitter.com/lXh26hBNqb
Du succès d’Ori au rétrogaming
Thomas Mahler a une passion dans la vie : le jeu vidéo, oui, mais plus précisément le rétrogaming. Comme beaucoup d’autres, il prend un malin plaisir à mettre la main sur des vieilleries hors de prix. Forcément, il a donc mis à profit le succès d’Ori pour satisfaire son âme de collectionneur. “Si Blind Forest avait floppé à l’époque, notre studio aurait fait faillite. Dieu merci, ce n’est pas arrivé - on a vendu 10m de copis d’Ori à ce jour, ce qui en fait probablement la franchise de Metroidvania la plus fructueuse jamais faite. Et ça m’a permis d’acheter ça” a-t-il tweeté en exposant fièrement une photo de sa Neo-Geo, console bien trop cher pour lui à l'époque. Mais ce n’est pas tout !
Le bonhomme s’est laissé aller à une petite présentation d’une partie de sa collection. Cette dernière comprend non pas une, mais sept Dreamcast. Il a également en sa possession des curiosités encore plus rares, comme les devkits PS2 et PS3 et une GameCube “Hanshin Tigers.” Et bien sûr, il y a également le devkit de la Xbox 360 grâce auquel Ori and the Blind Forest a été développé. La boucle est bouclée !