Vrai bad trip

Zacharius Knight Galifianakis, ou plus simplement Zach Galifianakis, fait partie de ses visages phares des années 2010 : il faut dire que son rôle dans la trilogie Very Bad Trip l'a immédiatement hissé au sommet, devenant alors l'un des acteurs américains les plus en vogues et aussi des plus appréciés grâce à ses personnages délicieusement absurdes. Une popularité qui lui a permis de dégotter quelques juteux partenariats : pour ainsi dire, Nike est venu le voir après le succès du premier film Very Bad Trip (sorti en 2009, pour rappel) afin de lui proposer un deal en or.

Ce dernier en faisait tout simplement le porte-parole de l'entreprise : un poste impressionnant que Nike lui a donc offert sur un plateau d'argent, en plus d'une rémunération de 700 000 dollars. Mais au lieu d'entamer des discussions, Zach Galifianakis leur a simplement rétorqué "Ça dépend, est-ce que vous avez encore des enfants de 7 ans qui fabriquent vos trucs ?". Une réponse cinglante qui a particulièrement refroidi la société.

L'éthique plutôt que Nike

Une simple réponse (un poil piquante, certes) qui a immédiatement dissuadé Nike de travailler avec lui, qui s'est alors rétracté : aucun sponsoring n'a alors vu le jour pour le comédien, perdant alors une somme d'argent conséquente. À vrai dire, cette histoire s'est rapidement sue dans le milieu et chez les fans ; ça ne lui a pas vraiment porté préjudice, au contraire même puisque ce refus de parrainage pour une raison éthique n'a fait que renforcer sa bonne image.

Hormis les Very Bad Trip, Zach Galifianakis a renoué avec le même réalisateur Todd Philips pour la comédie Date Limite en 2010 ; nous l'avons aussi vu à l'affiche du long-métrage Les Cerveaux en 2016, Entre Deux Fougères en 2019 ou Le phénomène des Beanies en 2023 sur Apple TV+. Un acteur décidément habitué à des rôles comiques, faisant souvent dans l'absurdité... et il faut bien avouer que cela lui réussit plutôt bien.