Hunger Games paraît d’abord sous forme de romans écrits par Suzanne Collins. Très vite, la trilogie devient un phénomène avec plus d’une centaine d’exemplaires vendus. Les livres sont des bestseller de la catégorie “Young Adult”. Suite au succès, les ouvrages sont adaptés en films après seulement quatre ans, en 2012 : ils connaissent le même succès. Ce sont quatre long-métrage qui seront issus de la trilogie de romans. Entre 2012 et 2015, ils rapportent plus de trois milliards de dollars ! En 2020, Suzanne Collins a décidé de remettre le couvert et a écrit un préquelle à sa saga intitulé Hunger Games : La Ballade du serpent et de l’oiseau chanteur. Hollywood n’a attendu, cette fois-ci, que trois ans pour le sortir sur grand écran. Peu de risques avec cette franchise plus que lucrative. La nouvelle œuvre cinématographique est arrivée ce 15 novembre. Les fans seront-ils satisfaits de cette nouvelle sortie 8 ans après sa période de popularité ?

De quoi parle ce préquel ?

Le film se déroule 64 ans avant les événements du premier long-métrage de 2012. On y suit Coriolanus Snow avant qu’il devienne le président despotique que l’on a pu voir il y a 8 ans. En ce temps, il est le dernier espoir de sa lignée en déclin au Capitole et la dixième édition des jeux approche. À cette occasion, il est chargé de mentorer la jeune Lucy Gray Baird, la candidate du District 12. Cette dernière s’avère avoir un fort potentiel, elle a attiré toute l’attention du public lors d’une cérémonie en chantant. Snow y voit une opportunité de s’élever à nouveau. Le duo va alors tout faire pour que ces jeux tournent à leur avantage en maniant leur sens politique avec brio.

Et qui est à l’affiche ?

Ces deux protagonistes sont incarnés par Tom Blyth, jeune acteur de 28 ans salué par la critique et Rachel Zegler (Shazam! Fury of the Gods). Le duo est splendide et les deux dépeignent une lente histoire d’amour qui prend place sur 2h37 de film. Au casting, on retrouve aussi Peter Dinklage, connu pour son rôle de Tyrion Lannister dans Game of Thrones, qui joue Casca. Le réalisateur reste le même que pour les autres films : Francis Lawrence. Cependant, le travail a été tout autre, exit les allures futuristes et grandiloquentes du Capitol, ici, il a dû être mis en scène dans sa version d’après-guerre au design rétro. Globalement, les retours sont pour l’instant mitigés avec seulement 63 % sur Rotten Tomatoes.