L’un des plus gros films de SF de ces dernières années a fait un choix plus que surprenant. Le réalisateur a tout simplement décidé d’enlever les ordinateurs de son univers.
Environ 10.000 ans auparavant, l’humanité a créé une technologie appelée “machine pensante”, qui ressemble à nos ordinateurs. Mais elle a décidé de la détruire, car elle a eu peur qu'elle prenne le contrôle. Dune commence dans cet univers où la technologie telle que nous la connaissons a disparue. Cette absence rend le récit encore plus profond, car dans certaines scènes, la présence de l’informatique rendrait l’action insipide. L’ordinateur ou son dérivé aurait permis de résoudre une situation très simplement - en trouvant un moyen d'appeler de l'aide par exemple. Ce choix scénaristique est assez unique pour le genre, qui se concentre plus sur l'homme et sa cohabitation avec la machine.
Le film Dune est avant tout une adaptation au cinéma du roman du même nom écrit par Franck Herbert paru en 1965. Cette version de Denis Villeneuve reprend les codes du roman, elle est la troisième après celles de David Lynch de 1984 et la série en trois épisodes de John Harrison de 2000. Le film fut une réussite avec plus de 400 millions de dollars au box-office mondial. Une suite a même été annoncée depuis, mais malheureusement pour les fans de l'univers, ce long-métrage initialement prévu pour le 3 novembre prochain (01/11 en France) sortira finalement le 15 mars 2024. Warner Bros a préféré décaler la partie 2 après l’annonce des grèves à Hollywood qui pourrait enrayer le projet à plus de 100 millions de dollars.
Que raconte le film Dune ?
Dans cette œuvre, nous suivons l’histoire du duc Leto Atréides qui reçoit l’ordre de l’empereur Shaddam IV d’aller sur la planète Arrakis surnommée Dune, pour y récolter l’Épice la ressource la plus précieuse de l’Imperium. Elle est la seule qui permet les voyages interstellaires. Le duc décide donc de partir avec son fils, sa compagne et son maître d’armes, mais tout porte à croire qu’il s’agit d’un piège. Leur matériel comme les autochtones ne sont pas prêts à leur laisser toucher à la poudre miracle.