Les réseaux sociaux ont un impact très fort sur les comportements sociaux adoptés par les jeunes, ça, ce n’est pas un scoop. Ils vont même jusqu’à s’inviter dans la vie amoureuse et plus particulièrement dans la gestion de la rupture dans une relation.
Instagram, Facebook, TikTok, Snapchat… espionner son ex n’a jamais été aussi facile grâce aux réseaux sociaux
Une étude menée par l’IFOP pour nos confrères de chez Lemon révèle que de plus en plus de jeunes se révélaient être de parfaits détectives privés depuis l’essor des réseaux sociaux, surtout lorsqu’il s’agit d’espionner leur ex. Cette étude s’est particulièrement intéressée aux jeunes de 15 à 34 ans et il s’avère que cette pratique - quelque peu discutable soit dit en passant - est malheureusement bien trop courante chez cette génération.
Pour rendre ses conclusions, l’étude a interrogé un panel de 1000 personnes et elle a mis en lumière que près de 29% d’entre elles en moyenne reconnaissaient avoir déjà créé un faux profil pour garder un(e) ex à l’œil… et 88% des sondés avouent avoir déjà espionné leur ex sur les réseaux durant le premier mois suivant la rupture (18% le font d'ailleurs tous les jours au cours de cette même période !). Contrairement à ce que l’on pourrait croire - eh oui, les clichés ont la vie dure - ce sont majoritairement les hommes qui créent de faux profils puisque près de 39% des interrogés ont avoué avoir créé un faux compte pour cet usage contre 22% chez les femmes.
Certains petits malins, et petites malines, ont en revanche préféré mettre en place une toute autre stratégie, plus discrète, mais qui nécessite l’appui d’un complice et ils sont relativement nombreux : près de 44% des sondés. L’alternative est de demander à un ou une ami(e) d’aller vérifier le compte de l’ex pour regarder s’il s’est connecté à ses réseaux sociaux, s’il a posté de nouvelles photos ou encore s’il a ajouté de nouvelles personnes dans sa liste d’amis.
La jalousie comme principale motivation
C’est bien beau de révéler quel pourcentage de jeunes s'amuse à espionner leur ex sur les réseaux sociaux, mais ce qu’il y a de plus intéressant quand même, ce sont les raisons invoquées. Si, lors d’une rupture amoureuse, une grande majorité d’entre eux ne veulent plus garder contact avec leur ex (en supprimant les photos sur lesquelles ils sont identifiés ou, et c’est plus radical, en bloquant la personne), d’autres ne lâchent visiblement pas l’affaire aussi facilement.
- 54% mettent en avant sur leurs réseaux sociaux des stories/photos sur lesquelles ils semblent heureux
- 50% prennent un malin plaisir à laisser volontairement un “vu” à leur ex
- 43% laissent des likes sur des publications d’hommes et de femmes au physique avantageux
- 42% postent des stories avec une personne avec qui ils montrent une forme d’intimité
- 40% aiment les publications de leur ex (ce n’est pas forcément ce qu’il y a de plus discret, on vous l’accorde !)
- 39% aiment les publication des ami(e)s de leur ex
Au total, près de 75% des jeunes âgés de 15 à 34 ans ont déjà adopté au moins l’une de ces stratégies pour susciter de la jalousie chez leur ex. Les réseaux sociaux étant ce qu’il sont, il est assez facile pour eux de ne montrer que ce qu’ils veulent bien dévoiler aux autres sans pour autant que ce soit la réalité. Une fois de plus, ce sont les hommes qui mettent le plus en place ce genre de stratégie puisqu’ils sont 77% à avoir répondu dans l’affirmative. On vous l’accorde, les femmes ne sont pas très loin derrière puisque 73% d’entre elles ont également tenté de rendre jaloux un(e) ex par l’un de ces procédés.