TikTok, YouTube, Snapchat ou encore Facebook et Instagram, les réseaux sociaux sont omniprésents dans notre quotidien et peuvent parfois causer des drames chez les plus jeunes. Suicides, tentatives de suicide ou visites aux urgences, ce pays dit STOP !
Instagram, TikTok et Snapchat dans le collimateur de ce pays !
Les réseaux sociaux ont-ils une influence négative ? Il est difficile de donner une réponse définitive à cette question, mais il est clair que les plateformes comme Snapchat, TikTok et Instagram ont considérablement modifié notre quotidien. Bien que la plupart des utilisateurs en fassent un usage positif, les comportements extrêmes et les problèmes qui en découlent sont souvent mis en avant. L’écrivain Umberto Eco l’avait compris et expliquait :
Les réseaux sociaux ont donné le droit à la parole à des légions d'imbéciles qui avant ne parlaient qu'au bar et ne causaient aucun tort à la collectivité. On les faisait taire tout de suite. Aujourd'hui, ils ont le même droit de parole qu'un prix Nobel.
Pour autant, dans cet article, nous n'aborderons pas les aspects négatifs liés à l'utilisation de ces plateformes, mais plutôt leurs conséquences et leurs impacts sur la santé mentale. Les responsables des écoles publiques de Seattle, aux Etats-Unis, ont déposé une plainte contre les grands acteurs de la technologie, les accusant d'avoir des répercussions néfastes sur la santé mentale des plus jeunes. La nouvelle année 2023 vient de commencer et ça pourrait déjà être le début des problèmes pour Meta, Alphabet (maison mère de Google), ou ByteDance (maison mère de TikTok).
Meta, Google et TikTok responsable d’une crise de la santé mentale
Dans un récent communiqué, les responsables des écoles publiques de Seattle (Washington, États-Unis) expliquent donc vouloir « tenir les entreprises de réseaux sociaux responsables des atteintes qu’elles ont causées à la santé sociale, émotionnelle et mentale de leurs élèves ». Pour donner un peu de contexte à cette plainte, il faut savoir que dans l’état de Washington (en 2022), près de 50% des adolescents passent en moyenne entre une et trois heures par jour sur les réseaux sociaux et 30 % passent en moyenne plus de trois heures par jour devant Tiktok, Instagram et compagnie.
Mais ce n’est pas tout, puisque ce même communiqué stipule aussi que les géants de la Tech sont en partie responsable de « l’augmentation des suicides, des tentatives de suicide et des visites aux urgences » chez les plus jeunes de l’état et du pays. En réalité, les responsables des écoles publiques de Seattle accusent ces multinationales et leurs réseaux sociaux d’exploiter « la psychologie et la neurophysiologie de leurs utilisateurs pour qu’ils passent de plus en plus de temps sur leurs plateformes, créant ainsi une crise de santé mentale chez les jeunes Américains. »
Malgré les efforts des géants de la technologie pour aider les adolescents et leurs familles en proposant divers outils, le district scolaire estime qu'ils doivent en faire davantage pour protéger leurs utilisateurs. Coup d’épée dans l’eau ou réel impact ? Réponse dans les prochaines semaines/mois.