Google s’attaque à nouveau projet via Google Maps pour limiter les émissions de CO2 et réduire le temps d’attente aux feux rouges.
Une nouveauté écologique pour Google Maps
C’est indéniable, Google Maps a révolutionné la façon dont nous nous déplaçons et planifions nos itinéraires. Cette application, utilisée par des dizaines de millions de personnes à travers le monde, est devenue un outil essentiel pour les automobilistes, les piétons et les voyageurs. Elle fournit des informations en temps réel sur la circulation, les itinéraires, les lieux d'intérêt et bien plus encore. Cependant, Google a décidé de pousser plus loin l'utilité de cette application populaire en lançant le projet « Green Light ».
Ce projet, dont l'idée est attribuée à la femme d'un chercheur de Google, a pour objectif d'exploiter toutes les données générées par Google Maps, en particulier son option « trafic ». Cette fonctionnalité fournit des informations en temps réel sur les ralentissements, les embouteillages, et les itinéraires les plus rapides pour les utilisateurs. Avec Google Maps utilisée sur trois milliards de téléphones dans le monde, l'entreprise a réalisé qu'elle disposait d'un trésor de données sur la mobilité qui méritait d'être exploité.
Avec Maps, Google veut fluidifier la circulation
Le cœur du projet repose sur le système d'exploitation Android, également créé par Google et installé sur des milliards de téléphones à travers le monde. Cette base immense de données est la matière première qui nourrit une intelligence artificielle sophistiquée. Cette IA analyse les habitudes de trafic, les embouteillages et les feux de circulation aux intersections des grandes villes. En utilisant ces données, l'IA propose des optimisations du rythme des feux de circulation en les coordonnant avec ceux d'autres intersections. L'idée sous-jacente est de créer des « ondes vertes » qui fluidifient la circulation urbaine. Selon un cadre de Google, l'introduction de ces dernières pourrait réduire les arrêts aux feux rouges de 30% et diminuer les émissions de gaz à effet de serre de 10%.
Une caractéristique cruciale de Green Light est qu'il ne nécessite pas de modifications majeures de l'infrastructure urbaine. Contrairement à d'autres initiatives de gestion de la circulation qui exigent l'installation coûteuse de capteurs spécifiques, Green Light se base sur les données déjà disponibles via Google Maps et Android. Cette approche rend le projet économiquement viable et plus facilement adaptable à diverses villes dans le monde.
Google travaille actuellement avec 12 villes à travers le monde pour mettre en œuvre Green Light, dont Seattle, Budapest, Manchester, Hambourg, Rio de Janeiro, Haïfa, Abu Dhabi, Bangalore, Hyderabad, Kolkata, Bali et Jakarta. Chacune de ces villes présente des configurations de trafic et des défis uniques, et le projet Green Light est conçu pour s'adapter à ces particularités locales.