Non, il ne s'agit pas d'un jeu PlayStation 1 que l'on ressort subitement du grenier. Skull Island : Rise of Kong se rend disponible aujourd'hui pour le prix de 39,99 euros et s'attire déjà les foudres de tout Internet. Un jeu signé IguanaBee, le studio derrière les titres G.I. Joe : Operation Blackout et Headsnatchers, qui se veut être l'adaptation de la récente série animée éponyme diffusée sur Netflix. Le joueur a ici le plaisir de contrôler le gorille dans sa tendre jeunesse, alors qu'il espère venger la mort cruelle de ses parents. Côté gameplay, il s'agit ni plus ni moins d'un beat them all avec quelques phases de plateformes. Et si vous avez complétement loupé la communication autour du jeu, c'est bien normal, il n'y en a presque pas eu depuis la diffusion d'un premier trailer qui a déjà causé bien des moqueries. Pour cause : des graphismes jugés archaïques, des animations particulièrement rouillées, un chara design discutable qui nous rappellerait celui d'un certain Gollum, et un gameplay qui ne fait franchement pas rêver, images à l'appui.

On aime particulièrement les zooms soudains sur la gueule choquée de King Kong, tandis qu'il fait face à un nouvel adversaire, comme ce sable de ver géant qui surgit de nulle part. Pour l'heure, aucun média ne s'est risqué à tester le jeu. Seuls les quelques clips diffusés sur les réseaux permettent de se faire une bonne idée du jeu, et de sourire quelques instants. "Sommes-nous vraiment bénis avec un deuxième Gollum la même année ?" demande l'internaute Wayneradiotv sur Twitter. "Fais toi petit, Elden Ring", plaisante de son côté Rick. En tout cas, Skull Island : Rise of Kong semble avoir tous les atouts pour détrôner Gollum au titre de pire jeu de l'année.

Le duel : Gollum vs. King Kong

Les derniers jeux mettant en scène King Kong et Gollum ont bien des similarités dans leur ratage respectif, à commencer par un chara design qui a fait grincé les dents des joueurs. Sorti le 25 mai dernier, Le Seigneur Des Anneaux : Gollum a présenté lui aussi des graphismes dignes d'une autre ère et des mécaniques vieillottes, et ce malgré les promesses pleines d'ambition de Daedalic qui devait nous proposer un jeu semi-ouvert et malin, jouant avec la dualité du personnage. Le jeu a au moins eu le mérite d'être noté par quelques critiques et a hérité de la moyenne Metacritic de 34. L'histoire se termine mal puisque la branche de développement de l'éditeur a fermé au début de l'année. Une lettre d'excuses aura tout de même été présentée au public, néanmoins rédigée par ChatGPT selon les dires d'anciens développeurs.