Alors que la firme dirigée par Bob Iger connaît une période délicate, il se murmure qu’une fusion avec Electronic Arts a déjà été envisagée par Disney.
Malgré les soucis, la souris a encore faim
Annoncé soudainement le mardi 18 janvier 2022, le projet de rachat d’Activision Blizzard King par Microsoft a fait l’effet d’une bombe dans le monde du jeu vidéo. Après s’être payé les services de Bethesda un peu plus tôt, l’ogre américain montrait au monde entier qu’il était prêt à mettre 69 milliards de dollars sur la table pour croquer un des éditeurs les plus puissants du marché. Le rachat le plus cher de toute l’histoire du jeu vidéo a beaucoup fait parler de lui, et les régulateurs du monde entier ont analysé ce rapprochement, avec les déboires que l’on connaît pour la firme de Redmond. En se montrant aussi gourmande, la société dirigée par Satya Nadella participe activement à la consolidation du marché. Différents blocs se mettent en place avec ceux de Sony, Google mais aussi Amazon qui s’est récemment acheté la franchise Tomb Raider.
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Après tout ce qui vient de se passer entre Microsoft et le couple FTC/CMA, est-ce qu’un autre mastodonte serait prêt à se risquer à se payer les services d’un autre géant de l’industrie ? C’est en tout cas ce que Bloomberg affirme. D’après l'article diffusé, les têtes pensantes de Disney auraient évoqué la possibilité d’une “transformation plus audacieuse” de la compagnie en misant sur un géant du jeu vidéo : Electronic Arts. Il faut reconnaître que les deux sociétés ont souvent coopéré, principalement sur la licence Star Wars avec des softs tels que Star Wars: Battlefront, Star Wars: Battlefront II, Star Wars Jedi : Fallen Order, Star Wars: Squadrons ou encore Star Wars Jedi : Survivor. Bloomberg ajoute néanmoins que Bob Iger ne serait pas encore convaincu par l’idée soufflée par ses adjoints, mais que cette option demeure une des possibilités envisagées pour tenter de redresser la barre.
Pas pour tout de suite
Bien que les discussions ne semblent pas être allées très loin entre les deux compagnies, ces informations de Bloomberg montrent que dans un contexte de consolidation du marché, les grands éditeurs de jeux vidéo, tels que Take Two, Electronic Arts ou Ubisoft, sont des entreprises qui peuvent être ciblées par des mastodontes encore plus gros qu’elles. Au mois de septembre dernier, l’ancien patron de SIE, Shawn Layden, exprimait d’ailleurs ses craintes de voir Google, Amazon et Apple “perturber” l’industrie du jeu vidéo. Après le départ de sa directrice financière en juin dernier et la prolongation du mandat de Bob Iger (qui devrait désormais s’achever à la fin de l’année 2026) décidée au mois de juillet, The Walt Disney Company étudie toutes les pistes qui pourraient, hypothétiquement, lui donner un second souffle.