On se plaint souvent que le cinéma français sort rarement de sa zone de confort. Il opterait toujours pour le même genre de comédies déjantées ou de drames familiaux. Mais c’est très mal connaître le paysage cinématographique français. Outre le fait qu’il existe une grande diversité de propositions dans les productions comiques ou dramatiques, le cinéma français ne se limite pas qu’à deux genres de films. Le Prince Oublié, Le Champ du Loup, Lux Æterna ou encore La Nuée sont autant d’exemples de films français particulièrement originaux et ambitieux. Et c’est aujourd’hui le dernier film cité qui nous intéresse, ou plutôt son réalisateur, Just Philippot. Le bonhomme va bientôt nous proposer son second long métrage : un film post-apo répondant au nom évocateur d’ Acide.

Selma, 15 ans, grandit entre ses deux parents séparés, Michal et Élise. Des nuages de pluies acides et dévastatrices s’abattent sur la France. Dans un monde qui va bientôt sombrer, cette famille fracturée va devoir s’unir pour affronter cette catastrophe climatique et tenter d’y échapper.

Guillaume Canet à l’affiche d’Acide

Pour son second film, Just Philippot s’offre un casting de choix. Dans le rôle du père, c’est en effet Guillaume Canet qui a été casté. On ne présente plus l’acteur français qui est notamment passé de l’autre côté de la caméra à l’occasion du décrié Astérix et Obélix : L’Empire du Milieu. Pour l’accompagner, c’est l’actrice Lætitia Dosch qui a été choisie. Elle s’est notamment illustrée dans les drames Jeune Femme et Passion Simple. La jeune Selma sera, elle, incarnée par Patience Munchenbach, que vous avez peut-être aperçu dans le film Perdrix d’Erwan Le Duc.

Notez que le film a été diffusé lors du dernier festival de Cannes, dans le cadre de la catégorie “Séances de minuit”. On connaît donc déjà les premiers retours à son sujet et ils sont plus que positifs. Pour Télérama, Cécile Mury écrit : “le réalisateur frappe fort avec un film catastrophe qui hante par son réalisme contemporain, où Guillaume Canet livre une étonnante performance tout en tension”. La rédaction du magazine L’écran fantastique a tellement apprécié le film qu’il lui a dédié sa couverture de septembre. Même à l’international, le film a su séduire. En effet, selon Tim Grierson du Screen Daily “Just Philippot combine des aspects du film catastrophe et du drame domestique, abordant chaque genre avec modestie pour livrer une étude des bouleversements personnels et sociétaux - et refusant d'offrir des résolutions faciles sur l'un ou l'autre de ces fronts.” Intrigué ? Et bien rendez-vous dans les salles de cinéma à partir du 20 septembre prochain.