Des records dans les films, il en existe une tonne. Justement, un long-métrage avait besoin de parler puisqu’il contient pas moins de 27 mots dans son titre.
Les records sont présents partout, et même dans le monde du cinéma. Justement, l’un de ses records consiste à avoir le titre le plus long pour son long-métrage. La scénariste Italienne Lina Wertmüller avait donc des choses à dire sur son œuvre, puisqu'elle détient pas moins de 27 mots et 179 caractères. Pensez donc à prendre une bonne inspiration quand vous devrez réciter le nom de ce film : “Un fatto di sangue nel comune di Siculiana fra due uomini per causa di una vedova. Si sospettano moventi politici. Amore-Morte-Shimmy. Lugano belle. Tarantelle. Tarallucci e vino”. Traduit littéralement, cela signifie : "Effusion de sang dans la commune de Siculiana entre deux hommes à cause d'une veuve. On soupçonne des motifs politiques. Le beau Lugano (un lac glaciaire, ndlr). Tarentelle (une danse traditionnelle). Biscuits et vin." Le tout a permis à cette production de s'inscrire dans le Guinness World Records du Titre le plus long pour un film, en 1979.
En France, le distributeur avait peut-être un peu moins d’humour puisqu'il a opté pour le simple mais efficace titre “D'Amour et de sang”, ce qui n’en retire pas moins le sens du nom original. Ce film nous plonge dans la Sicile des années 20. Il raconte l'histoire de Titina Paternò, veuve après le décès de son mari Angelo Paternò. Bien que tout le monde connaisse l’identité du tueur, personne ne témoigne au procès. L'avocate va alors chercher à convaincre Titina de rouvrir le procès.
Un nouveau record pour un film qui contient 41 mots et 208 caractères
Depuis, ce record a été dépassé par un film d'horreur parodique américain. Cette fois-ci, c’est 41 mots et 208 caractères qui ont été nécessaires pour nommer le long-métrage, sorti en 1991. Attention le voici : “Night of the Day of the Dawn of the Son of the Bride of the Return of the Revenge of the Terror of the Attack of the Evil, Mutant, Alien, Flesh Eating, Hellbound, Zombified Living Dead Part 2 : In Shocking 2-D”. Le projet se veut une parodie de La Nuit des morts-vivants, un classique du cinéma d'horreur sorti en 1968 et réalisé par George Romero. Le choix du nom n’est pas anodin puisque le réalisateur, James Riffel, fait exprès de le surcharger de termes sensationnalistes - utilisés par le cinéma d'exploitation pour nommer les suites de films à succès. Pourtant distribué dans seulement 500 clubs vidéo aux États-Unis, le long-métrage est depuis devenu culte.