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News JVTech La "SNCF espagnole" ne croyait pas aux TGV low cost. Il a suffit d'un mois en France pour changer d'avis
Profil de Hadrien Leclercq aka « Warial » ,  Jeuxvideo.com
Hadrien suit de près toutes les sorties de produits tech et il possède un master de recherche (et mention TB s’il vous plait). Sa curiosité, sa capacité à lire des papiers scientifiques et son amour pour la tech le poussent à suivre de près les dernières avancées.

Renfe se félicite de son aventure en France. L'opérateur espagnol a profité du premier mois de sa nouvelle ligne Barcelone-Lyon pour vanter la bonne marche du rythme marketing. À raison. Ce premier mois d'incursion en France pour la "SNCF espagnole" est un succès : l'opérateur a déjà vendu 100 000 billets, déplacé 43 000 passagers et atteint un taux d'occupation moyen de plus de 80 %, atteignant parfois les 100 %. Voilà comment se sont déroulés les débuts de Renfe, la "SNCF espagnole" de l'autre côté des Pyrénées, l'impact du low cost et ce que l'on peut en attendre pour la suite.

La "SNCF espagnole" ne croyait pas aux TGV low cost. Il a suffit d'un mois en France pour changer d'avis

L'arrivée en trombe des "TGV espagnols" sur le sol français

Connaissez-vous les AVE ? Cet acronyme qui signignie "alta velocidad española" désigne tout simplement les TGV (trains à grande vitesse) de nos voisins Espagnols. Il y a à peine un mois, le 13 juillet, Renfe Operadora (la "SNCF espagnole") a lancé son premier service de transport de passagers entre les gares de Barcelone-Sants et de Lyon Part Dieu, en France. La veille de notre fête nationale, les AVE venus de l'autre côté de la frontière ont roulé sur le marché français grâce à une politique tarifaire agressive. Le prix d'un Lyon-Barcelone ultra-rapide ? 9 petits euros.

Deux semaines plus tard, le 28 juillet, Renfe est allé plus loin en lançant une autre liaison avec la France, également sous la marque AVE. C'est ainsi qu'est né un nouveau service ferroviaire entre la gare de Puerta de Atocha à Madrid et celle de Marseille Saint-Charles. Bien entendu, la compagnie espagnole avait commencé à vendre des billets pour cette nouvelle ligne bien avant sa mise en service et avait donc déjà une idée de l'évolution des ventes. Spoiler alert : tout s'est bien passé.

Tout s'est si bien passé que Renfe a même profité de l'anniversaire du premier mois de mise en service de ses trains AVE en France pour se vanter sur les réseaux sociaux. L'entreprise a donc communiqué au monde trois chiffres clé :

  • 1) 100 000 billets écoulés en un mois pour l'AVE en France
  • 2) 43 000 passagers ont déjà emprunté les nouvelles liaisons de Lyon et de Marseille à l'Espagne.
  • 3) Le taux d'occupation moyen des trains de Renfen en France a dépassé les 80 %, atteignant même la pleine capacité (100 %) aux "dates de grande mobilité". C'est ce chiffre qui est le plus importants de tous le plus révélateur du carton qu'est ce proje franco-espagnol. Nous y reviendrons.

La stratégie du low cost : un pari gagnant pour Renfe, la "SNCF espagnole"

Fin juin, lors de la mise en vente des billets pour ses services AVE vers la France, Renfe annonçait une "campagne de lancement" destinée à "se positionner et commencer à être compétitif sur le marché français". Nous l'avons déjà évoqué plus tôt, Renfe a opté pour une double stratégie axée à la fois sur une mise en œuvre progressive et sur une politique tarifaire coup de poing. En clair, l'entreprise a suivi une philosophie "low cost" et en affichant des prix qui rendent extrêmement accessibles les voyages France / Espagne (et réciproquement).

Concrètement, qu'entendons-nous par "extrêmement accessible" ?

  • Pour 9 euros, les passagers peuvent voyager entre Lyon, Marseille, Montpellier, Avignon, Béziers, Aix-en-Provence et Narbonne.
  • Pour 19 euros, les passagers peuvent voyager de Montpellier ou Narbonne à Barcelone, Saragosse ou Madrid.
  • Pour 29 euros, les passagers peuvent voyager pour entre Marseille, Lyon et l'Espagne.

À titre de référence, un billet AVE Madrid-Barcelone le 5 septembre coûte entre 17 et 80,5 euros en passant par le service AVLO de Renfe. À la même date, un Lyon-Marseille vendu par la SNCF coûte au moment où nous écrivons ces lignes entre 10€ et 72€. Renfe affiche donc des tarifs inférieurs à nos bon vieux Ouigo nationaux. Cette stratégie du low-cost est tout à fait nouvelle pour l'opérateur espagol. En effet, Renfe ne croyait pas à la viabilité du low-cost, qui exige des taux d'occupation très élevés, avant le franc-succès de cette expérience française.

Quid de la mise en œuvre ? Nous l'avons dit, il s'agit la deuxième grande clé de la stratégie économique de Renfe pour s'implanter en France. Comme elle l'a reconnu en juin, l'entreprise a choisi d'entrer dans l'hexagone avec prudence, en appliquant une stratégie de "déploiement progressif" sur le marché. La compagnie a donc commencé par desservir le corridor Lyon-Barcelone du vendredi au lundi le 13 juillet, puis elle a ajouté deux semaines plus tard la ligne Madrid-Barcelone-Marseille active du vendredi au dimanche dans un sens et du samedi au lundi dans l'autre sens.

Pour le moment, Renfe propose 16 trajets hebdomadaires en août sur l'itinéraire AVE Espagne-France. Dès septembre, elle prévoit de faire circuler ses trains du lundi au dimanche sur la ligne Lyon et de passer à 28 trajets hebdomadaires. En octobre, la même politique sera appliquée pour la ville de Marseille.

Le futur des trains en France impacté par l'Espagne ?

Un peu à la manière de Free qui est venu casser le prix des forfaits de téléphones, on peut imaginer que Renfe sera en mesure de casser le prix de la SNCF, considérés par de nombreux français comme excessifs. Est-ce possible ?

D'apparence, ce service semble nouveau et Renfe peut apparaître comme un concurrent sérieux à la SNCF. Dans le réel, les choses sont plus complexes. Entre 2013 et 2021, l'opérateur espagnol et son homologue français ont maintenu une alliance pour gérer le service entre les deux pays. Il a existé une longue relation cordiale entre Renfe et SNCF grâce à laquelle les deux entreprises ont transporté pas moins de six millions de passagers, déjà sur les lignes reliant Barcelone, Lyon et Paris et celles qui joignent Madrid et Marseille.

En 2020, la SNCF a profité de l'ouverture du marché espagnol du transport ferroviaire pour entrer sur le marché local avec ses Ouigo. Puis, en 2021, la SNCF décide unilatéralement de rompre la coopération avec Renfe, invoquant le manque de rentabilité du service. L'arrivée récente des AVE de Renfe sur le sol français n'est donc que la continuité d'un service déjà proposé depuis 10 ans, qui a été coupé 2 années seulement à cause de la SNCF. Ce qui est nouveau ici, ce sont les prix plus bas que jamais et le fait que Renfe soit à présent la seule entreprise à assurer ces trajets.

La Renfe ira-t-elle plus loin sur le marché français ? En l'état actuel des choses, c'est compliqué. Depuis l'ouverture à la concurrence des rails de l'hexagone, toujours en 2020, la SNCF garde sa situation monopolistique et personne n'a été en mesure de concurrencer la compagnie française sur les trajets pûrement locaux. Nous l'avons vu, Renfe ne s'occupe pour l'instant que de très peu de trajets et avance sur nos terres avec prudence. Les espagnols ne devraient donc pas casser les prix de la SNCF à court terme. Affaire à suivre.

Commentaires
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Kurazgriz Kurazgriz
MP
Niveau 42
le 16 août 2023 à 19:38

il a l'air bien le nouveau Densha De Go !

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