Après avoir joué Commode dans le film culte Gladiator de Ridley Scott, Joaquin Phoenix est à l’affiche d’un autre projet du réalisateur. Et ça a été très compliqué pour l'acteur.
Plus de vingt ans après avoir joué dans Gladiator, Joaquin Phoenix refait équipe avec Ridley Scott pour Napoléon. Le long-métrage dont il est question sera un biopic sur les origines de l’empereur de France. Sa diffusion dans les salles de cinéma est prévue le 22 novembre 2023 avec, à l'affiche, Joaquin Phoenix dans le personnage principal. Cependant, quand ce dernier a accepté le rôle, il ne se doutait pas de la difficulté qu’il allait rencontrer. Lors d'une interview avec Empire, le cinéaste détaille le travail qu’il a dû entreprendre avec la star afin d'interpréter Napoléon Bonaparte avec justesse :
Il (Joaquin Phoenix, ndlr) est venu me voir au bout de deux putains de semaines de tournage et m’a annoncé “Je ne sais pas quoi faire”. Alors je lui ai répondu “Attends quoi ?”, il m’a répété la même chose. Mon Dieu. Je lui ai répondu : “ Ok, viens t'asseoir”. Nous nous sommes assis pendant dix jours passés à éplucher l'ensemble des scènes (...). Nous avons tout abordé, jusqu’au moindre détail.
Une autre préparation difficile
En 2019 sortait Joker, un film dans lequel Joaquin Phoenix interprète une fois de plus le personnage éponyme. Ce long-métrage raconte l’histoire de l’un des meilleurs antagonistes de l’univers Batman, mais sous un angle jusque-là inconnu du grand public. Dans ce film, Arthur Fleck est une personne atteinte de troubles de la personnalité vivant avec sa mère. Cependant, il finit par céder à l'appel du crime après avoir vu la société le snober et le qualifier de monstre. C’était un personnage difficile à jouer et l’acteur a dû faire un énorme travail pour l'interpréter au mieux. Il l’explique lors d’une interview auprès du média italien Ilvenerdi :
J’ai commencé avec le rire. J’ai regardé des vidéos de gens souffrant de rires pathologiques, un désordre neurologique qui provoque chez les personnes un rire incontrôlable.
Joaquin Phoenix a dû s'entraîner seul pendant plusieurs semaines afin de pouvoir rire sur commande. Pour lui, c’est ce qui caractérise le personnage : “ C’est une part d’Arthur qu’il essaie de réprimer”. C’est ce qui va faire passer le Joker pour “ un mec bizarre, pour un monstre au regard des gens”. Une préparation qui en valait la peine et qui a permis à la star américaine l’Oscar du meilleur acteur.