S’il est devenu particulièrement banal de passer commande de tout et de rien sur Internet, cela n’empêche pas les internautes d’attendre leur livraison avec, régulièrement, une petite pointe d’inquiétude.

Un internaute français nommé Tom Sibold sur Twitter a rappelé à tout le monde qu’une livraison, y compris pour un produit très coûteux, peut très mal se dérouler. Dans le courant du mois de mai, ce gamer a passé commande d’un nouveau PC chez LDLC. Au programme, des composants AMD et MSI notamment, installés dans un boîtier de la marque NZXT, le tout pour un montant d’environ 1000 euros.

Une livraison qui se passe très mal

À la réception de son colis, Tom Sibold ne se doute pas que la douche froide qui le guette : le paquet était un peu abîmé, mais il l’accepte quand même. Au déballage, le constat est sans appel : l’ordinateur est totalement détruit. « Merci au livreur qui a fait son créneau sur le boîtier », déclare l’internaute.

Livré par Chronopost, le PC gamer est absolument inutilisable. Et Tom Sibold confirme par un tweet, quelques jours plus tard, qu’il ne se doutait pas de ce qui l’attendait avant de déballer le paquet.

L’internaute mécontent s’est alors tourné vers LDLC, mais aussi vers Chronopost, dans l’optique d’avoir des explications ainsi qu’un dédommagement.

LDLC réagit à la mésaventure de son client

Heureusement pour Tom, tout est bien qui finit bien pour lui : au bout de quelques jours, et après le buzz généré par son affaire, LDLC lui a finalement annoncé qu’un nouvel ordinateur allait lui être envoyé. L’internaute remercie à la fois le commerçant et les personnes qui ont fait tourner son histoire sur Twitter.

LDLC, de son côté, a profité de cette affaire pour faire un thread mettant en avant les bons réflexes à avoir au moment de réceptionner un colis, qui plus est si celui-ci porte des traces de choc ou de réparation. Le commerçant recommande notamment de prendre le temps d’étudier le colis : « Vérifiez les coins, s’il n’est pas ouvert, enfoncé, mouillé, si le poids ressenti correspond à ce que vous attendez, etc. », détaille l’un des tweets. En cas de doute, il est conseillé d’émettre des réserves précises sur le bon de livraison, et si le colis est très endommagé ou qu’il a été réemballé par le service de livraison, il faut le refuser.

« Pourquoi il ne faut pas accepter un colis endommagé ? Tout simplement car lorsque vous acceptez un tel colis, vous l’acceptez en l’état et vous en devenez responsable », explique LDLC, qui précise que « Les mentions du genre “sous réserve de déballage” ou “sous réserve de fonctionnement” n’ont aucune valeur. »

Des recommandations bienveillantes, qui n’ont cependant pas manqué de faire réagir les internautes : beaucoup d’entre eux soulignent que la cadence imposée aux livreurs laisse généralement peu de temps pour faire le tour d’un colis, ce qui peut entraîner des problèmes au déballage. Cependant, il est vrai qu’effectuer certaines vérifications à la livraison peut éviter bien des mauvaises surprises…