Les remasters sont des versions améliorées des jeux, tandis que les remakes sont une refonte complète de l’œuvre originel. Ces deux types de médium ont un point commun : ils inondent le marché. Dans ce nouveau JV Débat, Panthaa, naglaglasson et FKZ s’expriment sur leurs utilités.
Plus de remakes c’est moins de nouveaux jeux
Grand Theft Auto V, sorti en 2013, a eu le droit à des remasters pour accompagner la venue de nouvelles consoles, mais quid de GTA 6 qui se fait attendre ? Le studio Rockstar aurait peut-être gagné plus de temps dans son développement, s’il n’avait pas travaillé sur ces versions du 5e épisode. Même si vous pouvez le voir, dans le JV Débat en entête, ces ressorties ont des qualités très variables. Cette industrie fait consommer toujours plus les mêmes choses, parfois jusqu’à l’indigestion. Il n’y a plus rien à neuf chez les éditeurs, plus de prises de risques, de nouveaux personnages ou d’innovation. Les remakes et remasters permettent aussi aux éditeurs de se faire de l’argent, de manière rapide et assurée. Ils ne se mouillent pas trop, et les gens achètent forcément. Finalement, ils ne prennent, plus la peine de se diriger vers les nouveaux jeux. C’est pour cela que l’arrivée de Final Fantasy XVI est si peu mise en avant par rapport à Final Fantasy VII Rebirth.
Un outil de nostalgie
Pourquoi Final Fantasy 16 est-il moins attendu que FF7 remake ? Probablement parce que les joueurs ont énormément apprécié l’épisode d’origine et en ont parlé en bien. En effet, les remakes permettent à certains de rattraper leur retard au niveau des licences cultes, mais aussi de comprendre ce qui a fait le succès d’un titre. Ces remakes sont utilisés comme porte d’entrée par les noouvelles générations ; c’est plus simple d’aller vers un soft qui correspond aux standards actuels, avec des graphismes et un gameplay améliorés. On l’explique plus haut et dans le JV Débat en vidéo, mais les remakes et remasters servent aux studios à se faire de l’argent. Il est facile, mais il faut se dire qu’il profite aux développements des jeux originaux. Il teste l’audience, et permet aux programmeurs de travailler sereinement sur un projet lorsqu’ils savent qu’une licence fonctionne encore, via des ressorties. Exemple: Dead Space 4 ne pourra probablement pas voir le jour si Visceral Games s’arrête sur l’échec de son troisième soft. Seuls les revenus de Dead Space Remake pourront convaincre Electronics Art de relancer un développement.
- Pour en savoir plus sur l'avis de Panthaa et naglaglasson, regardez le JV débat en haut de l'article