Lorsqu’il lance un live sur Twitch, c’est l’occasion pour le Joueur du Grenier d’aborder tout un tas de sujets. Récemment, dans sa session du 22 janvier dernier, le streameur et créateur de contenu sur Youtube a évoqué les budgets de tournage parfois très conséquents et onéreux, notamment le cas particulier de la vidéo anniversaire des 11 ans de la chaîne Youtube. S’il a comparé ça à la vidéo Harry Potter, afin de donner un ordre d’idées, Frédéric Molas, de son vrai nom, a abordé la question du crowdfunding.
Un très gros budget pour la vidéo des 11 ans de la chaîne Youtube
Comme il le disait précédemment, lors de l’un de ses lives sur Twitch, « l’argent, c’est le nerf de la guerre », et ça vaut aussi pour le financement des tournages qui servent à alimenter la chaîne YouTube Joueur du Grenier. En fin de semaine dernière, Frédéric Molas a évoqué le sujet des budgets de ses vidéos, et plus particulièrement la vidéo anniversaire des 11 ans de la chaîne. Forcément, une telle création, ça coûte de l’argent, et si ça n’atteint pas les millions de Squeezie et Zerator, cela nécessite de mettre quelques centaines de milliers d’euros sur la table. Pour expliquer ces coûts, Joueur du Grenier a notamment comparé ce fameux tournage des 11 ans à celui de la vidéo Harry Potter.
https://www.youtube.com/watch?v=PnU0CkixPYALa grosse différence, déjà, c’est qu’il a fallu mobiliser une plus grande équipe comme il l’explique dans la vidéo ci-dessus. De ce fait, plus il y a de monde dans une vidéo, plus les coûts s’envolent. Enfin, ce n’est pas la participation d’Antoine Daniel qui a coûté le plus cher. Sur le ton de l’humour et en réaction à l’un des messages postés sur le chat, il a mentionné la participation bénévole de son compère de jeu lors des fameuses soirées du lundi.
Quand on a tourné la JDG des 11 ans, qui a coûté entre 110 et 120 000 euros, à peu près, on l’a financé sur nos fonds propres (…) Oui, ça a coûté cher. Pourquoi ? Parce qu’il y avait du monde. Pour Harry Potter, on avait un réalisateur qui venait nous aider, on avait une toute petite équipe (…), on était cinq, six ce qui est ridicule pour un truc comme ça (…) Par contre, pour la JDG des 11 ans, il y avait toute une équipe, machin, etc. Et évidement, c’est ça qui coûte cher. (…) Non, évidemment, Antoine (Daniel) n’était pas payé. Pour la première fois de sa vie, il a fait du bénévolat. Non, mais, Antoine n’était pas payé pour venir sur la JDG des 11 ans.
Joueur du Grenier évoque la solution du crowdfunding pour les vidéos
Actuellement, une partie de plus en plus grande des contenus publiés sur YouTube provient des opérations sponsorisées. Joueur du Grenier s’est déjà exprimé à ce sujet durant les dernières semaines, mais il n’est pas forcément évident de mettre en place d’autres systèmes de financement. Pour Frédéric Molas, c’est comme un crève-cœur de faire ce genre de choix pour permettre à une vidéo d’exister. 'Interrogé sur la possibilité de mettre en place une campagne de crowdfunding, le Joueur du Grenier a profité de cette discussion dominicale pour donner ses impressions sur cette méthode.
« Le crowdfunding, moi je ne dis pas qu’on y aura jamais recours. Peut-être qu’un jour on y aura recours, à la toute fin. Peut-être qu’on y aura recours si on a envie de faire un méga-gros projet. C’est juste que, pour l’instant, c’est une carte que je mets en réserve, de côté. Tant qu’on en a pas besoin, on y fait pas appel. Pour l’instant, on préfère le système de sponsos.
Pas de crowdfunding donc, pour l’instant, mais le Joueur du Grenier conserve bel et bien l’idée dans un coin de sa tête. D’autant plus que l’idée lui semble plus que viable et qu’il est « persuadé que si on faisait un crowdfunding, ça marcherait de fou (…) qu’on récolterait vraiment beaucoup d’argent ». Selon lui, il s’agit avant tout d’une « question de choix » qu’il n’est pas encore prêt à faire, contrairement à son homologue Edward sur YouTube qu’il évoque dans la vidéo ci-dessus.