Les streamers ne pourront plus faire des Lives comme ils le veulent au Japon ! Après l’arrestation du streamer américain Johnny Somali, le gouvernement a décidé de serrer la vis.
Les influenceurs et le Japon ont toujours fait la paire. Les vlogs, les lives et les émissions en tout genre au Pays du Soleil levant augmentent énormément avec la popularité grandissante de l'archipel. Pourtant, depuis quelques mois, plusieurs lives du streamer américain Johnny Somali ont posé de nombreux problèmes sur le territoire.
Dans ce sens, Hirokazu Matsuno, secrétaire général du cabinet du Japon, a dénoncé sur Reddit ce qu’il appelle des “Youtubeurs nuisibles” qui “portent atteinte à la vie privée et cause des troubles à l’ordre public”. Il veut donc rendre la loi beaucoup plus stricte pour les créateurs de contenu. “Nous devons garantir la liberté des utilisateurs des réseaux sociaux, mais nous devons aussi restreindre l’atteinte à la vie privée et les problèmes qu’ils causent”.
Quel est l’origine du problème ?
Cette annonce du gouvernement japonais arrive après la polémique survenue sur la plateforme de streaming Kick. Sur ce service, le streamer américain Johnny Somali, de son vrai nom Ismael Ramsey Khalid, a enfreint plusieurs règles dans le pays. En effet, durant ses lives, il réalise des actions toutes plus déplacées les unes que les autres. En outre, l’homme au plus de 600 000 followers sur la plateforme harcelait les citoyens japonais au point même que certains en venaient aux mains avec lui. Afin de pousser à bout les gens, il les provoque avec des phrases plus que limites. “Je vais refaire les bombardements de Hiroshima et Nagasaki'.
Video of Kick streamer Johnny Somali allegedly trespassing on a construction site and harassing construction workers pic.twitter.com/wSEMSzDMXE
— Dexerto (@Dexerto) September 22, 2023
Tous ces agissements ont eu de vraies répercussions puisque Johnny Somali s’est fait arrêter le 21 septembre dernier par la police d’Osaka après être rentré dans un bâtiment où il n’avait - bien sûr - pas le droit de rentrer. Le mandat d’arrestation n’est pas connu. Concerne-t-il toutes ses vidéos polémiques ou simplement son intrusion dans le bâtiment ? Néanmoins, cela peut lui coûter jusqu’à trois ans de prison. L'affaire suit son cours auprès des autorités japonaises.