Avatar 2 montre le retard technologique du Japon

On pourrait se dire que s’il y a bien un pays en avance technologique cinématographiquement c’est le Japon et pourtant… Bloomberg dévoile ainsi que le pays a connu de nombreux dysfonctionnements empêchant la diffusion normale du dernier film de James Cameron.

Avatar 2 avait pour but de rivaliser avec le premier du nom d’un point de vue technique. À l'époque, le défi était la 3D, qui s’installé lentement dans les salles. Mais le film n’était aussi diffusable en 2D classique, donc aucun problème pour les salles qui n'avaient pas encore investi dans la technologie. Seulement pour Avatar 2 c’est un autre souci qui advient.

Le film a été en partie tourné en HFR, soit une fréquence d’image deux fois plus importante, à 48 images par seconde, contre 24 habituellement. Le problème est que certaines salles sont spécialisées pour le HFR, tandis que d’autres ont déjà des technologies qui consomment beaucoup de puissance. Ajouter un doublement du nombre d'images demande une puissance encore plus importante.

Le résultat : les salles IMAX au Japon n’ont pas réussi à suivre pour celles qui possédaient un projecteur de première génération. Cela rejoint d’ailleurs notre article sur le sujet de choisir la bonne salle pour aller voir Avatar 2. Cette technologie de diffusion est à notre goût la meilleure pour profiter du meilleur du film.

Des conséquences pour Avatar 2

Le film reçoit des avis mitigés et si nous ne sommes pas là pour le juger, il s’agit bien de l’aspect technologique qui nous intéresse. Les conséquences d’un lancement raté à cause d’un problème technique pénalisent fortement son succès. Avatar 2 ne parvient même pas à être numéro 1 au Japon.

Ajouté au fait que les salles ont dû se résigner à le projeter en 24 images par seconde. C’est aussi le spectateur qui se retrouve lésé. Surtout que pour en profiter au maximum, il s’agit d’aller le voir dans une salle IMAX qui le diffuse en HFR.

Surtout qu’un autre film à grand budget aurait pu avoir le même problème il y a quelques années, il s'agit du Hobbit. Le film a été tourné en totalité en 48 images par seconde. Pourtant il ne semble pas qu’à l'époque de tels problèmes aient été évoqués.

Avatar 2 lui se contente de quelques parties en HFR, notamment les scènes sous l’eau qui deviennent beaucoup plus immersives. À l’inverse, les scènes lentes de dialogue sont à 24. Cela serait contre-productif et peu cinématographique d’avoir ce genre de scènes en HFR. L’œil humain aurait une impression de trop de fluidité. C’est notamment pour cette raison que le HFR a du mal à se démocratiser. C’est un juste milieu à trouver dans les scènes à présenter à 48 images par seconde. Tout comme les caméras IMAX bien plus immersives, il s’agit d’un choix qui vient avant tout du réalisateur. Ce genre de technique ne peut être ajouté après tournage. Il s’agit donc bel et bien de la vision de James Cameron.

Si vous vous demandez encore dans quelle salle aller voir Avatar : la voie de l’eau, choisissez les cinémas IMAX ou Dolby Cinema si vous n’avez pas.