L’ère des robots et de l’intelligence artificielle se précise de plus en plus. Et si certaines technologies sont plutôt encourageantes, d’autres font plutôt peur. Dans cet article, il ne sera pas question d’IA sympathique, mais bel et bien de robots capables d’ôter la vie.
Les robots et les IA, bientôt au pouvoir ?
Et si James Cameron avait raison ? Les machines et autres intelligences artificielles vont-elles un jour réellement devenir une menace pour l’Homme ? Pour l’instant, il est encore trop tôt pour le dire, mais ce qui est sûr, c’est que les robots et les IA sont bel et bien à un tournant de leurs histoires respectives. Pour s’en rendre compte, il suffit de regarder la liste des projets qui ont vu le jour en 2022. On peut par exemple citer les nombreuses intelligences artificielles qui ont vu le jour ou encore l’annonce du robot humanoïde Optimus développé par Tesla.
Et même si la plupart des prototypes ou projets n’en sont qu’encore à leur phase de test ou de développement, d’autres initiatives ont vu le jour depuis déjà plusieurs années. C’est notamment le cas des robots démineurs que l’on utilise qui pour désarmer des bombes dans des zones de conflits. Mais ces robots sont en réalité capables de faire beaucoup plus, comme en attestent les informations qui nous parviennent des États-Unis. En effet, la semaine dernière, la ville de San Francisco avait approuvé l’utilisation de robots télécommandés pour tuer des suspects, avant de finalement revenir sur sa décision.
San Francisco reverses plans to allow police robots to kill suspects https://t.co/qedOBQG8w3 pic.twitter.com/Xc3qC4gQOg
— The Verge (@verge) December 7, 2022
Le 30 novembre dernier, le conseil de la ville américaine avait approuvé la politique permettant au département de police de San Francisco (SFPD) d'utiliser des robots télécommandés « comme une option de force mortelle lorsque le risque de mort pour des membres du public ou des officiers est imminent et l'emporte sur toute autre option de force disponible. »
Le peuple a parlé : les robots tueurs, c’est non !
Si cette politique n’a pas vu le jour, c’est en grande partie grâce aux groupes de défense des droits civiques qui ont déclaré que cette initiative démontrait la militarisation croissante et inquiétante des forces de l’ordre américaines.
Dans une lettre de protestation signée par 44 groupes communautaires, les opposants expliquent également qu’il « n’y a aucune raison de croire que les robots transportant des explosifs pourraient être une exception à l'utilisation excessive de la force meurtrière par la police, avant d’ajouter, que l'utilisation de robots conçus pour désarmer des bombes pour les lancer à la place est un exemple parfait de ce schéma d'escalade et de la militarisation des forces de police qui concerne tant de personnes à travers la ville. »
I'm grateful to all who've expressed concerns with our vote authorizing SFPD to use robots to kill suspects in extreme circumstances. Despite my own deep concerns with the policy, I voted for it after additional guardrails were added.
— Gordon Mar 馬兆明 (@D4GordonMar) December 5, 2022
I regret it. I will vote no tomorrow. 1/4
Comme nous vous l’expliquions plus haut, les arguments des opposants ont donc su convaincre les superviseurs de la ville de faire machine arrière. Gordon Mar, l’un d’entre eux, a expliqué via son compte Twitter qu’il ne pense pas que « rendre la violence d’État plus éloignée, distante et moins humaine soit un pas en avant. » Même si cette politique a été coupée dans son élan (et tant mieux), nous allons sans doute de nouveau en entendre parler, lorsque les intelligences artificielles et les robots humanoïdes seront encore plus évolués.