Les fêtes de fin d’année et l’hiver approchent à grands pas. Et si vous avez fait l’acquisition d’une voiture électrique en 2022, vous allez sans doute découvrir que le froid ne fait pas bon ménage avec les batteries de votre nouveau véhicule.
Les voitures électriques n’aiment pas l’hiver
Le froid, la glace et le chauffage, font partie des choses que les utilisateurs de voitures électriques détestent le plus. Chaque année, c’est la même chose, lorsque les températures baissent, et que les gants commencent à envahir nos rues, les batteries de ce type de véhicule tremblent de froid et de peur. C’est un fait : « Les voitures électriques n’aiment pas l’hiver. »
Mais qu’en est-il de la consommation ? Est-ce que ces dernières consomment vraiment plus en hiver ? On vous donne la réponse tout de suite : Oui, les voitures électriques consomment plus lorsqu’il fait froid. En fait, c’est exactement la même chose qu'avec les voitures thermiques, celles-ci consomment, elles aussi, beaucoup plus de carburant en hiver. Récemment, l’Université de Weimar a eu l’idée de calculer combien un VE consommait en plus lors de ces périodes où les gants et les écharpes sont de sortie.
Une différence de consommation flagrante entre l’hiver et l’été pour les voitures électriques
Selon le magazine allemand Auto Straßenverkehr, et comme le rapportent différents médias, l'université des sciences appliquées de Weimar, en Allemagne, a travaillé avec la Volkswagen ID.3 pendant toute une année, en hiver, au printemps, en été et en automne. Un test qui a dépassé les 30 000 kilomètres et qui a donné des résultats intéressants.
Crédit Photos : Volkswagen
Le plus frappant est que la Volkswagen ID.3 a consommé 28 % de batterie en plus sur la période hivernale que sur la période estivale. Cela signifie que si, pendant les mois d'été, sa consommation se limite à 13,3 kWh/100 km, en hiver, ce chiffre monte jusqu’à 17 kWh/100 km. Néanmoins, les données finales montrent qu'en moyenne, la voiture compacte électrique de Volkswagen a consommé 14,4 kWh/100 km, un chiffre bien loin de ceux d'une Volkswagen Golf TDI qu'ils ont aussi testée au même moment et qui a également été mise à l'épreuve pendant plus de 30 000 kilomètres.
Le véhicule thermique a donc consommé 49,7 kWh/100 km en été et 52,2 kWh/100 km en hiver. Et même si la différence entre les deux chiffres est beaucoup plus faible que dans le cas de la voiture électrique, cette dernière démontre l'inefficacité du moteur à combustion par rapport à celui d'une voiture électrique, qui a besoin de beaucoup moins d'énergie pour fonctionner.
Une autonomie réduite en hiver pour les voitures électriques
Si les voitures électriques souffrent en hiver et que leur autonomie diminue lorsque les températures baissent, c'est parce qu'elles ne produisent pas assez de chaleur - contrairement à une voiture thermique équipée d’un moteur à combustion. Par conséquent, pour garder de la chaleur à l’intérieur de l’habitacle, le véhicule doit utiliser l'énergie électrique de la batterie pour chauffer ce dernier. Problème : l’utilisation du chauffage a un impact direct sur l'autonomie de la voiture.
Comme nous pouvons le constater, l'hiver est donc un problème pour les utilisateurs de voitures électriques. Mais l’utilisation d’une pompe à chaleur peut clairement faire la différence. Certains véhicules, qui en sont équipés, sont en mesure de chauffer l’habitacle sans radicalement réduire l'autonomie globale du véhicule. Un ajout qui, selon les estimations, améliore l'autonomie de la voiture de 15 % et qui devrait avoir un impact d'autant plus important lorsqu'il fait froid dehors.
Bien qu'il s'agisse d'un accessoire qui, lorsqu'il est proposé en option, ajoute généralement plus de 1 000€ au prix d'achat de la voiture, son achat est fortement recommandé pour éviter les déconvenues hivernales. Le gain de quelques kilomètres au compteur peut parfois éviter bien des problèmes lorsqu’il n’y a pas de station de recharge dans le coin.