Paris devient le QG des NFT pour quelques jours

Le mardi 18 octobre, la NFT Factory a ouvert ses portes dans la capitale. Véritable musée de la technologie, le projet a pour but de vulgariser les usages de cette nouvelle technologie et la faire découvrir au plus grand nombre.

À travers 400 m² et trois étages, l’espace dédié accueille une galerie de 50 œuvres en NFT affichant des jetons de plus grosses collections comme Bored Ape Yahct Club (BYAC) et autres Cryptopunks.

Plusieurs acteurs français de l’industrie NFT sont aussi de la partie pour faire démocratiser les usages autour de ces certificats numériques enregistrés dans la blockchain.

Situé dans le 4ème arrondissement, en face du centre Pompidou, le salon sera ouvert gratuitement au grand public à partir du 22 octobre. Cependant, la NFT Factory a déjà ouvert ses portes aux personnalités publiques et à la presse mardi dernier.

Le gouvernement propose son soutien aux entreprises du secteur NFT

À l’occasion de la NFT Factory, Jean-Noël Barrot, le ministre délégué au Numérique en a profité pour communiquer ses aspirations quant au jetons non-fongibles.

« La France souhaite prendre le virage du Web3, qui va profondément modifier Internet et ses usages. » explique le ministre délégué au numérique.

Cette déclaration trouve du sens lorsqu’on fait le bilan des 128 intervenants de la NFT Factory. En effet, avec la montée en valeur suite à la hausse des cryptos ces deux dernières années, beaucoup de ces entreprises françaises sont rapidement devenues de véritables mastodontes, à l’image de :

• Ledger (portefeuilles de cryptomonnaies physiques)
• The Sandbox (le metaverse boosté au NFT et aux cryptos)
• Sorare (le jeu de cartes de foot à collectionner en NFT)

Dans une logique d’accompagnement, le gouvernement souhaite s’ouvrir à ses nouveaux géants de la tech afin de favoriser leur développement sur le territoire – une occasion de tirer parti des avantages des technologies dites du web3 (cryptos et NFT), dans le but de devenir un « Hub européen, voire mondial » des NFT.

Pour ce faire, l'État français pourrait mettre des moyens significatifs à disposition de ces jeunes entreprises :

« Accompagner ce mouvement est la responsabilité de la puissance publique … avec le soutien de l’argent public. » explique Jean-Noël Barot lors du lancement de la NFT Factory.

Il importe de rappeler que ce type de financement est fréquent pour les industries émergentes. Avec ce type d’initiatives, il est clair que la France ne souhaite pas rater le virage du web3 comme elle l’a sûrement fait pour le web2.

Avec l’ambition d’un metaverse européen et un projet de loi (MiCA), la France se place d’ores et déjà sur ces nouvelles technologies. Mais notre pays n’est pas le seul à faire la démarche. Le japon, la Chine ou encore les Etats-Unis, et plethor d'autres pays ont le même objectif.