Positionnement à la Apple

On commence par un changement drastique que vous avez sûrement déjà remarqué, mais c’est la montée du prix de la PS5 de 50€, plus haut que ses concurrents, Xbox ou Nintendo qui reste au même prix. Mais pour se permettre cela, PlayStation se repose sur son image mondialement connue et réputée, comme à la Apple, motivée par une politique basée sur le marché. En effet, Sony se sent menacé par la multitude de concurrents proposant des catalogues de jeu par abonnement et l'installation du Cloud gaming. Autrefois, PlayStation capitalisait sur les ventes de jeux à l’unité, mais désormais, elle doit continuer de miser sur les services, tout en renforçant son image avec ses jeux et sa machine.

Le mobile et le PC en embuscade

L'aura et la construction de l’image de marque permettent à PlayStation de se positionner “à part”. Désormais, en concurrence constante avec Xbox, PlayStation est contraint de se diversifier et va donc faire varier progressivement ses revenus, en commençant par le mobile, où Sony compte réaliser en 2025 près de 20% de son chiffre d'affaires. Mais également avec le PC, qui aura droit à son écosystème PlayStation, comme on l'explique dans la vidéo.

Un catalogue plus varié

Au niveau du catalogue de jeux, Sony arrive à satisfaire et à faire rêver avec les différents rachats qu’il a pu se procurer. On y retrouve le studio BluePoint, Naughty Dog, Guérilla ou encore Insomniac Games. Le but ici est de rendre également la PS5 comme un achat essentiel, voire même comme un placement vers l’avenir. Toutefois, on remarque également que Sony commence à un peu s’emballer quant à son futur catalogue, quitte à faire quelques manipulations de l’information et cela devient dangereux pour son image, comme on peut le voir dans la vidéo en auto-play. On voit bien que l’offre PlayStation tend à se diversifier, quittant le carcan du solo narratif vers d’autres choses. Tous les studios en sa possession y contribue pour perpétuer l'identité forte de la marque.

Bientôt, le service sera roi

On n’arrête pas le progrès, et même si le dématérialiser commence à écraser la vente physique de jeux sur les consoles, d’autres révolutions sont à prévoir. Notamment celui des abonnements qui propose un paiement pour des tonnes de jeux. Sony depuis peu emboîte ne le pas du GamePass et doit s’armer de ses titres pour briller. Pour contrer Xbox, qui prend du terrain, Sony pioche dans ses assets plus globaux, avec Crunchyroll, Sony Music, Sony Pictures, ce qui profitera au PS Plus à la manière de Prime Video d’Amazon. Au niveau des exclusivités, comme l’offre d’Xbox, il est fort possible que Sony n’en ait pas besoin, et compte continuer de capitaliser pour encore plusieurs années la vente des jeux à l’unité ce qui motive l’achat de consoles physiques.

Du nouveau matos

On termine notre tour d'horizon par le hardware. Dans très peu de temps, il va y avoir l'arrivée de deux produits. D’un côté, le PlayStation VR2, prévu pour début 2023 et de l’autre, la PS5 Pro. Concernant le premier, plusieurs défis en découlent. Premièrement, le fait que les 5 millions de personnes possédant le PSVR ne sont pas forcément prêtes à prendre le nouveau, 6 ans plus tard. Deuxièmement, le catalogue massivement proposé par les studios internes doit fournir des jeux VR sur de grosses licences PlayStation et donc indirectement développer pour le PC, là où se situe le plus gros marché de la VR. Enfin, le dernier défi est le timing de lancement, qui paraît un peu trop tôt aux yeux des joueurs. Pour la PS5 pro, il se pourrait qu’elle montre le bout de son nez d’ici 2 ans maximum, si on regarde les générations précédentes, apportant une meilleure résolution en 4K 120 FPS.