Prey vient de sortir sur Disney Plus et c’est visiblement un carton : le réalisateur revient sur le contexte lui-même qui, comme vous le savez peut-être, se plante il y a plusieurs siècles.
Preyquel
Predator est une véritable légende du cinéma d’action de science-fiction et a donné lieu à de nombreuses suites, pas toujours excellentes (sans parler des spin-ofs avec Alien) ainsi qu’à de moult adaptations en jeux vidéo et en comics. Parce que la formule commence peut-être à tirer en longueur trente-cinq ans après, il fallait que la franchise s’offre un vent de fraîcheur et c’est ainsi que nous parvient Prey, dont l’histoire se déroule en 1719.
Ça, pour un préquel, c’est un préquel. Mais pourquoi planter son cadre 300 ans plus tôt exactement, et surtout du point de vue des natifs américains ? Le réalisateur Dan Trachtenberg s’est justement exprimé sur le sujet au micro de Film Updates.
Je voulais faire un film sur des protagonistes que l’on n’a pas l’habitude de voir dans la peau des héros. C’est le cas des Amérindiens et des Comanches. D’habitude, on les voit apparaître dans des westerns. Je voulais remonter plus loin, à l’apogée de leur empire.
Une façon d’honorer les Comanches
D’autres précisions nous viennent également du scénariste Patrick Aison, qui avoue à ScriptMag qu’il s’agissait aussi de s’inscrire dans le folklore des Comanches. La culture de la population locale était riche et nombre de monstres et autres divinités y figuraient, à l’instar des fameux Wendigo. L’inclusion du Prédator se prêtait donc plutôt bien à l'exercie.
Pour rappel, Prey suit donc l’histoire de Naru, une jeune Comanche qui essaie de faire ses preuves en tant que chasseuse au sein de sa tribu. Par malheur, un predator débarque (dont l'arsenal s'avère aussi un peu plus primitif que dans les premiers films) et un combat s’engage alors dans les différents partis, avec un bon lot d’hémoglobine à la clé. Le long-métrage est disponible dès maintenant sur Disney Plus.