Entretien avec un vampire

Morbius suit les aventures de Michael Morbius, un scientifique renommé affecté par une maladie du sang dont il souhaite se débarasser. Durant ses recherches, il découvre que la solution à ce problème est lié à une espèce de chauves-souris vampires. Evidemment, le test du sérum dans les eaux internationales tourne mal et le scientifique se retrouve avec les pouvoirs et les besoins de l'animal.

Incarné par Jared Leto, Michael Morbius est accompagné par Matt Smith, Adria Arjona, Tyrese Gibson, Jared Harris ou encore Michael Keaton, qui reprend le rôle d'Adrian Toomes qu'il avait dans Spider-Man Homecoming, créant un lien avec le MCU. Présenté par certaines critiques comme "le pire film Marvel devant Venom : Let There Be Carnage" et doté d'un famélique 16% sur Rotten Tomatoes, le film jouit pourtant de scène d'action efficaces et d'effets spéciaux réussis qui ne parviennent visiblement pas à compenser le reste.

Un réalisateur très critique avec lui-même, mais qui reste fier de son travail

Interrogé par Insider au sujet de la réception critique de Morbius, Daniel Espinosa est revenu sur cette situation. Il ne rejette pas en bloc les critiques, mais reste visiblement fier de son travail en général, et de certaines séquences en particulier :

Le premier long-métrage que j'ai réalisé est un petit film appelé Babylon Disease. Je me souviens d'un jour où j'étais dans le métro et j'avais un peu bu donc j'étais légèrement ivre. Quelqu'un m'a donné un coup de coude et m'a dit "Je dois vous dire ce qui ne va pas dans la deuxième scène de votre film" et j'ai répondu "Euh, okay. Tout ça pour dire que c'est assez étrange de faire quelque chose d'aussi publique. Écoutez, j'ai beaucoup de complexes donc je critique beaucoup mon propre travail. J'essaie toujours de faire mieux, mais je suis aussi fier de ce que je fais. Il y a des passages dans tous mes films dont je suis fier.

Daniel Espinosa, à qui l'on doit également Enfant 44 et Life : Origine Inconnue, accepte donc sans aucun problème les critiques adressées à Morbius, mais suggère dans ses propos de prendre un peu de recul pour faire ressortir les éléments réussis.

Ce dernier a également déclaré qu'il était important d'avoir en tête qu'une fois un film sorti, il n'appartient plus à son réalisateur mais au public, qui préside au destin du long métrage concerné. Désormais concurrencé par Sonic 2 et prochainement par Les Animaux Fantastiques : Les Secrets de Dumbledore, il est peu probable que Morbius reste encore très longtemps à l'affiche.

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