Pour les joueurs et joueuses du début des années 2000, l’arrivée du remaster “plus plus” de la trilogie GTA représente presque à coup sûr un moment particulier. Déjà parce que ce sera l’occasion de se replonger dans l’ambiance bouillonnante des villes de Liberty, Vice City et San Andreas. Mais aussi parce que les Grand Theft Auto 3D encapsulent un souvenir très particulier : celui de faire tout et n’importe quoi avec les codes triche. De vraies formules magiques qu'il faut grader à tout prix.
Prévu pour le 11 novembre prochain sur toutes les plateformes (même le mobile en 2022), GTA The Trilogy Definitive Edition s’annonce déjà comme un retour dans le temps émouvant pour celles et ceux qui ont parcouru les rues de Liberty, Vice City et San Andreas au début des années 2000. Des aventures tout à fait marquantes, grâce aux nombreuses histoires, missions et personnages qui peuplent ces allées faites de pixels. Mais aussi parfois grâce à un incroyable sentiment de puissance, octroyé par la force divine des développeurs, avec les fameux codes triche. Pour le moment, Rockstar n'a pas encore confirmé la présence de l’option délicieusement permissive dans la Definitive Edition. Il faut que ce soit le cas.
À travers les années et l'expérience des joueurs, les codes triche de Grand Theft Auto sont devenus culte et surtout une partie de l'identité de la licence, bien qu’ils trahissent plus ou moins le réalisme voulu par Rockstar, notamment dans GTA IV. C’est simple : ce système est présent depuis le tout premier épisode de la célèbre série, sorti en 1997. Même Red Dead Redemption II, dernier projet du studio, en comprend, avec des formules magiques qui vont des plus simples (regagner de la vie, de l’argent) aux plus déjantées (rester saoul à l’infini). L’option aurait à l’origine été implémentée pour que les développeurs puissent naviguer plus facilement dans leur jeu. Elle fait aujourd’hui partie des meubles, et ne doit pas en bouger.
Grand Theft Auto : The Trilogy - The Definitive Edition
Une manière de jouer à part entière
Dans les trois premiers GTA 3D, comment oublier les voitures volantes et le jetpack de San Andreas, le code pour rendre les passants complètement fous et faire apparaître un tank. Tout comme les gros classiques, pour obtenir toutes les armes d’un coup, faire augmenter son indice de recherche au maximum et espérer tenir le plus longtemps - voire rester invincible pour tout faire péter. C’est parfois uniquement de cette manière que des joueurs et joueuses ont apprécié Grand Theft Auto, faisant à la limite quelques missions pour débloquer un plus gros terrain de jeu (quand ce dernier n’est pas accessible en trichant). Un petit plaisir presque révoqué, alors que les codes triche ne sont plus intégrés dans les titres de nos jours. Alors on croise les doigts pour GTA Definitive Edition et pour que Claude, Tommy et Carl fassent encore une fois des chorégraphies pas possibles - R1, R2, L1, R2 - pour devenir surpuissant, ou complètement saoul.
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