Comme le nom du jeu l’indique, Kena sera l’héroïne principale de son aventure attendue la semaine prochaine sur PlayStation et PC. Jusque-là, tout le monde ou presque le savait : c’est justement parce que ce personnage est une figure centrale du soft mais aussi de la campagne marketing qu’Ember Lab, le studio de développement derrière le projet, s’est attelé à un joli billet sur le PS Blog. Celui-ci est consacré à la création de Kena, des idées qui la caractérisent aux personnes qui ont travaillé d’arrache-pied pour en faire une protagoniste attachante.

Kena, une héroïne à l’expertise solide

Comme l’indique Hunter Schmidt, le directeur de l’animation chez Ember Lab, Kena n’a pas toujours été ainsi : au tout début, l’artiste Wanchana “Vic” Intrasombat avait imaginé… une toute petite fille. Bien qu’elle ne paraît pas bien âgée aujourd’hui, son image originelle était celle d’un jeune enfant qui, au fil des mois et de l’écriture du scénario, a dû vieillir pour s’adapter aux mécanismes du jeu.

Nous avons réalisé que notre héroïne devrait être très compétente, et qu’elle aurait besoin de s’appuyer sur une expérience de vie conséquente pour aider les autres personnages en tant que guide spirituelle. Petit à petit, elle est devenue plus âgée et a accumulé des connaissances.

Sa première représentation en 3D est due à Rodrigo Gonçalves, qui a par la suite travaillé avec Carlos Ortega, un artiste dont le portfolio rappelle imédiatement le chara-design de Kena Bridge of Spirits.

Une finition toute particulière

Très soucieux de créer un personnage crédible, Embar Lab avoue avoir passé un “long processus pour ajouter des textures plus détaillées” tout en intégrant des techniques découvertes dans les jeux récents, déjà sortis. Cela concerne notamment les cheveux de Kena et ses vêtements.

Nous avons finalement trouvé un compromis entre la géométrie solide, qui donne des formes très nettes et capte bien la lumière, et les plans alpha, qui permettent de distinguer chaque mèche de cheveux en ajoutant des variations et des défauts. Nous avons accordé tout autant d’attention aux vêtements en créant différentes textures de tissu et même des marques d’usure.

Comme évoqué précédemment, Kena est une leadeuse avec de l’expérience. Sa tenue, usée, en témoigne justement et les ornements de son bâton représentent “son respect des traditions et son dévouement” à une grande cause.

Des animations aux petits soins

Si l’on compare souvent Kena : Bridge of Spirits à un Pixar, ce n’est pas seulement pour la qualité de ses modèles 3D ou de sa direction artistique mais aussi grâce à la qualité de ses animations. Hunter Schmidt a justement insisté sur ce point précis, qui a bénéficié d'une minutie importante.

Au fil du jeu, le vent qui souffle dans ses cheveux est devenu un élément à part entière de l’ambiance, venant renforcer davantage le sentiment que le village ou la montagne où se trouve le joueur est habité par les esprits. Si nous avons utilisé un moteur physique pour les autres personnages du jeu, chaque aspect de notre personnage principal a été animé à la main.

Voilà qui promet une expérience très atmosphérique. Pour rappel, Kena fera office de guide spirituelle et s'en ira dénicher un temple sacré dans les montagnes, se dressant alors face aux menaces démoniaques et aidant les esprits piégés sur les lieux. Un périple haut en couleur qui sera disponible sur PC, PS4 et PS5 le 21 septembre prochain.

Source : PlayStation Blog