Demon's Souls Remake sort aujourd'hui, ce 19 novembre 2020 sur PlayStation 5. Dans un article publié par le Washington Post, Gavin Moore, directeur de la création, revient notamment sur la difficulté du jeu , et l'absence d'un mode facile. Dans les colonnes de PlayStation Blog , il évoque en compagnie des développeurs un sujet complémentaire, celui des démons du titre.

J’ai toujours été impressionné par l’incroyable variété de démons dans Demon’s Souls. Chacun d’entre eux est conçu de manière à vous faire sentir négligeable et dépassé : petit face au Chevalier de la tour, lent face au Transperceur, acculé face à l’Araignée cuirassée. Votre courage sera mis à rude épreuve dès le début de votre aventure, lors de votre affrontement avec le corpulent Avant-garde.

Pour Moore, l'adversaire le plus emblématique reste le Transperceur plus "vif et très redoutable" que le Chevalier de la tour. Face à un "véritable guerrier" le directeur décrit un duel élégant qui demande compétences et réactivité. Du côté de Yasutaka Asakura, producteur exécutif, le favoris est le Moine sénile.

C’est l’ombre qui est à l’origine du pouvoir qui se cache au sein de la tour de Latria. C’est le créateur des horreurs qui y rôdent et celui qui jettera dans la Prison de l’espoir toute personne osant le défier. Mais son vieux corps décrépi n’est pas assez fort pour vous affronter en combat. Il utilise donc ses dernières forces pour faire appel à un champion, enveloppé dans la puissante robe dorée du Moine. C’est cette apparition imprévisible que vous devrez combattre jusqu’à ce que mort s’ensuive. C’est le boss que je préfère, car il représente un véritable défi et agit presque comme un humain. De plus, cette bataille est différente à chaque fois que vous la jouez.

Marco Thrush, président de Bluepoint Games, a une préférence pour le Roi de la tempête, tout comme Shuhei Yoshida, président d'Indies Initiative. "Lorsqu’il s’est approché et que j’ai réalisé à quel point il était grand, j’en suis resté bouche bée. Je me suis dit qu’il était impossible à vaincre, et j’ai échoué maintes fois", déclare ce dernier.

Du côté de Peter Dalton, directeur technique, c'est Astrée que l'on préfère, "bien qu’elle ne nécessite pas autant de réactivité que certains autres boss".

Alors que vous descendez dans son puits de désespoir et que la musique reprend, vous ne pouvez vous empêcher de vous poser des questions. En tuant ses fidèles, vous remettrez en cause votre objectif. La musique, l’atmosphère et les images prennent forme comme par magie. Même si le combat contre Garl Vinland n’est pas une partie de plaisir, l’acte final face à Astrée est quant à lui inoubliable. Je n’oublierai jamais ses mots : « Prenez votre âme de démon ».

Enfin, Mark Skelton, directeur artistique, a jeté son dévolu sur le redoutable Rôdeur enflammé, à la fois rapide et puissant.

Ce boss ne laisse aucune place à l’erreur, alors mettez le paquet ! Je me souviens qu’après avoir enfin vaincu cet énorme monstre, j’ai jeté ma manette et commencé à courir à travers la maison en criant de satisfaction comme un fou. Ma famille a cru que nous venions de gagner au loto.

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