Spécialiste des jeux de simulation divine, le studio Abbey Games s'est illustré en 2013 par un petit succès, la sortie du titre Reus. Mais la roue tourne pour l'indépendant qui se voit aujourd'hui contraint de licencier, suite à l'échec d'une nouvelle production.
Le PDG Adriaan Jansen et le directeur général Joni van der Leeuw ont co-publié l'annonce sur la plateforme Linkedin : d'ici le 31 décembre de cette année 2019, le studio néerlandais Abbey Games mettra fin à tous les contrats d'employés. La cause majeure de cette décision brutale : l'échec cuisant de leur nouveau God Game, Godhood.
"Faire des jeux est difficile, très difficile, et la sortie Early Access de notre Godhood n’a pas été à la hauteur des attentes que nous et nos fans avions pour lui."
Ils ajouteront : "Cela marque la fin d’une ère de près de huit ans de jeux Abbey". Le projet avait pourtant bien débuté. Annoncé durant l'été 2018, le titre a profité d'une campagne Kickstarter réussie puis à ouvert les portes de son accès anticipé. Mais le jeu ne comble pas les attentes, et les retours sont mitigés. Si bien que les plans d'Abbey Games, consistant à mettre à jour Godhood et lui apporter de nouveaux contenus se voient annulés.
En dépit des licenciements en approche, le studio compte malgré tout mener à terme le projet, qui devrait sortir de son Early-Acess d'ici la première moitié de l'année 2020. Selon Rick Sorgdrager, game designer du titre ayant lui aussi partagé la nouvelle sur un forum, il s'agissait d'une décision nécessaire "pour survivre en tant que société et garantir que Godhood sera terminé.
Dans la peau d'un dieu, Godhood nous invite à gérer un peuple en définissant notre propre religion. Plusieurs attraits, entre le bien et le mal, sont disponibles, comme la luxure, le cannibalisme, l'amour, ou même, l'adoration des chats. Le joueur est ensuite convié à ériger des monuments sacrés et organiser des rituels afin de mener ses habitants vers la prospérité. L'objectif principal étant de devenir la divinité la plus puissante.