BigBen, éditeur français focalisé sur les doubles A, a présenté ses résultats financiers pour l'année fiscale qui s'est terminée le 31 mars 2019. Au programme un chiffre d'affaires à la stabilité impressionnante, mais surtout des bénéfices nets en hausse et un endettement renforcés.
L'ambition de BigBen est connue : devenir le leader ce secteur quelque peu délaissé de l'industrie. Dans cette optique, qui s'étend d'ailleurs jusqu'en 2022, il a réalisé de nombreuses acquisitions dont Kylotonn, Eko Software et Cyanide. Conséquence de cela, le chiffre d'affaires est de 245,5 millions d'euros, soit 100 000 euros de plus seulement que l'an dernier. Ce dernier comprend les accessoires tiers et le jeu vidéo, qui représente 105,5 millions du total, en hausse de 21%. En bout de ligne, le bénéfice net a quasiment doublé, passant de 8,9 millions à 17,3 millions d'euros.
Cependant, les acquisitions réalisées dans le cadre du développement général de l'éditeur ont augmenté la dette, désormais chiffrée à 36,2 millions d'euros. Pas d'inquiétude de la part de BigBen, qui table sur un chiffre d'affaires compris entre 270 et 290 millions d'euros pour l'année en cours, et sur un équilibre financier atteint d'ici trois ans. De plus, de nombreuses productions sont attendues d'ici 2022 en provenance des studios internes, dont Warhammer : Chaosbane, Pro Cycling Manager, Vampire : The Masquerade ou encore The Sinking City.