Alors, je ne vais pas vous le cacher, je n'ai jusqu'ici JAMAIS joué à UN SEUL Castlevania. Vraiment, le zéro absolu. Je connais certains trucs tirés de cette série, quelques personnages, mais jamais je n'ai touché à un seul épisode... ce qui ne m'a pas empêché de bien apprécier Bloodstained : Curse of The Moon

Curse of The Moon se passe dans le même univers que le futur vrai épisode : Ritual of The Night (on retrouve quelques similitudes dans les deux), mais avec son propre style et des idées propres.

Graphismes : Bloodstained Curse of The Moon est le nouveau Shovel Knight pour ce point. En effet, il emprunte un style artistique très proche des premiers Castlevania sur NES et une technique/des effets/des animations fortement inspirés de la première console 8-bit de Big-N ! Le résultat est vraiment bluffant et offre un rendu tout à fait charmant !

Gameplay : Bloodstained Curse of The Moon est le nouveau Shovel Knight pour ce point. En effet, les personnages contrôlables (Zangetsu, un chasseur de démons, Myriam, une fille cachée de la famille des Belmont (qui sait ? ), Alfred, un vieil alchimiste et Gebel un... vampire ? Je suppose ? Il se transforme en chauve-souris et il a une dégaine vampirique avec sa cape ) ont une certaine rigidité dans les sauts et leur hitbox fait très rétro de ce côté également. Chacun a son arme de prédilection (Zang' a un poignard, Myriam un fouet (je vous l'avait dit ), Alfred un bâton et Gebel fait de la magie) et une arme secondaire qu'ils peuvent modifier en cassant certains objets et qui coûtent des points d'arme secondaires. Le but du jeu étant d'aller d'un point A à un point B afin d'affronter le boss de la zone (et dieu sait qu'ils ont de la gueule !!! ), sachant qu'il peut y avoir plusieurs chemins possibles.

Durée de vie : Bloodstained Curse of The Moon est le nouveau Shovel Knight pour ce point. En effet, sa difficulté est sacrément corsée, même si on prend le mode "casual" Par contre, malgré ce point, il n'est pas très long. Si vous avez pigé toutes les subtilités du gameplay, vous le finirez assez vite.

Bande son : Bloodstained Curse of The Moon est le nouveau Shovel Knight pour ce point. En effet, ses différents thèmes à la fois catchy, épiques et magnifiques n'ont rien à envier à l'OST de ce jeu 8-bit phénoménal ! Tout ce son transpire l'esprit Castlevania ! Il me tarde de les découvrir en version modernes dans Ritual of The Night !

Scénario : Bloodstained Curse of The Moon est le- Ok ok, j'arrête avec ça, calme toi ! Bref, l'histoire n'est pas extrêmement importante, mais apporte une certaine ambiance à ce jeu, comme si ça ne suffisait déjà pas. Par contre, j'ai comme l'impression qu'ils ont un peu merdé sur la traduction anglaise. Il y a pas mal de phrases que je n'arrive pas à traduire, alors que j'ai aucun problème avec cette langue, à la base.

Mais bon, voila un très bon jeu indépendant qui permet de patienter avant le véritable Bloodstained à venir ce mois-ci. Réussira-t-il a faire mieux ? On va bien voir.

Plus de quatre ans après l’enterrement de la série Castlevania par des reboots Lords of Shadow à la qualité très inégale, la saga obtient un magnifique hommage sous l’égide d’Koji Igarashi, qui avait officié depuis le mythique Symphony of the Night jusqu’au multijoueur Harmony of Despair. Un an avant un Bloodstained Ritual of the Night dont la réalisation devenait chaotique, un épisode au style rétro rappelant la NES fut développé par Inti Creates, notamment connu pour la série des Mega Man Zero, Mega Man 9 et 10, ainsi que Shantae 3 et 4 en collaboration avec WayForward Technologies. Reprenant les titres en deux temps chers à la saga dont il s’inspire, ce premier Bloodstained semble mixer Curse of Darkness et Circle of the Moon pour obtenir l’appellation Curse of the Moon.

Excellent de bout en bout, le titre reprend ce qui se faisait de mieux dans la saga principale avec des graphismes qui dépassent les plus beaux jeux de la NES, des musiques d’une intensité à couper le souffle, un superbe level design proposant différents chemins et un gameplay d’une grande richesse grâce aux quatre personnages jouables ayant chacun ses spécificités. Le héros fort mais armé d’un seul couteau, l’aventurière souple à grande portée, le magicien et le vampire attaquant en hauteur et pouvant se mouvoir en chauve-souris à la manière d’Alucard, tout est là pour imposer une expérience de jeu exceptionnelle, d’autant que chacun possède ses pouvoirs spéciaux et dispose de sa propre barre de vie.

La difficulté est très bien dosée grâce au switch aisé entre les personnages et les boss sont tous uniques et promettent des situations épiques qui font qu’on se souviendra d’eux pendant encore longtemps. Du haut de ses huit niveaux terminables en un petit nombre d’heures, le jeu dispose d’une rejouabilité forte avec un nouveau mode sans Zangestsu permettant de nouveaux passages ainsi que la possibilité de sacrifier les alliés pour obtenir un héros aux capacités démultipliées. Une qualité de jeu comparable à l’excellent Shovel Knight, il y avait bien longtemps que la scène indépendante en 2D n’avait pas frappé aussi fort !

Bloodstained Curse of The Moon est un très bon jeu, il rappellera Castlevania et plaira sans aucun doute au même publique sans aucun doute. Durée de vie courte avec seulement 8 niveaux, mais une très grande rejouabilité dû au 4 personnages différents que vous débloquer les uns après les autres. Chaque personnage à des capacités uniques et permettent d'accéder à divers endroit qui était inaccessible auparavant. Le personnage principale est vraiment cool, le scénario quant à lui est basique mais sympathique tout de même. Je possède la version switch et parfait pour un session on the go ou même sur le grand écran. Un must have sur la switch je pense, et vivement l'épisode suivant !

L'hommage est toujours un terme employé quand une œuvre en rappelle une autre. Ici, il est d'une évidence que nous avons affaire à un hommage.

Reprenant les codes des premiers Castlevania, Bloodstained Curse of The Moon possède tout pour plaire aux nostalgiques comme aux néophytes attirés par les pixels. Le jeu possède ce charme indéniable ne serait-ce que pour sa bande sonore élaborée. Le bestiaire ferait presque écho aux Castlevania, mais se tourne aussi à l'inventivité (pas d'ennemis trop facile à imaginer comme un bête squelette ou une simple chauve-souris), offrant alors une identité plus recherchée, même si parfois on peut voir l'inspiration (comme des ennemis rappelant les têtes de méduse zigzagante).

Le plaisir est immédiat, on parcourt les 8 niveaux possédant de nombreux embranchements pour atteindre le boss. Le level design ne se répète pas d'un niveau à l'autre et reste soigné.

Nous prenons les rennes avec Zangetsu, mais très vite nous découvrirons Miriam, Alfred et Gebel. Ce qui nous fait quatres personnages aux gameplay différent, de quoi varier les plaisir. Chaque perso a sa façon d'aborder une escarmouche ou pour découvrir un passage secret. On voit en eux l'inspiration aux personnages de la licence de Konami, mais ce n'est pas dérangeant puisqu'ils sont soignés.

Les boss m'ont toujours fait passer un bon moment. Certains étant même charismatique. Je trouve ça sympa que chaque boss ai une ultime attaque avant de mourir (voir même de se donner la mort dans un assaut désespéré), ça renforce l'ampleur de l'affrontement.

Pour un vétéran, le jeu sera plutôt court. Personnellement j'ai fini ma première run en 1h30. Oui, première run car le jeu propose plusieurs façon de le parcourir. On compte donc 4 runs possibles et apportant chacune un dénouement différent (la fin de la run en Nightmare m'a donné bien des frissons) poussant alors la durée de vie à 4h ~ 5h. Plutôt honorable pour un jeu coûtant 10€. Autant pour son contenu loin d'être si pauvre. S'amuser à s'imposer des défis est toujours louable.

Bloodstained Curse Of The Moon saura convenir aux fan du genre sans pour autant innover. On sait à quoi s'attendre et ça fait mouche. On en redemande. La Nintendo Switch est bien suffisante pour l'expérience (en nomade, c'est le pied).

Ma note justifie le plaisir que j'ai pris en parcourant cette œuvre, cet hommage. Saisissez ce jeu, les amis, et penchez-vous sur son lore, vous ne serez pas déçu.

exemple meme de ll excellent jeu inde, qui fait un hommage a un grand classique....en l occurrence, castelvania cette fois
la bonne idee est d avoir inclue une option casual , qui permet de ne pas faire un recul(fatal) lorsque l on est touche .....
la possibilite de sauvegarder aussi fait plaisir en 2018 !

seule critique ...le choix du style 8 bit, vraiment pas beau ....alors qu il aurait pu se baser sur un design 16 bit- genre magadrive-snes

Bon mini-jeu sans prétention, à l'ancienne. Ayant fait Ritual of the Night, j'ai bien aimé le fait de revoir certains personnages, ennemis, lieux en 8-bits. C'est fun, il y a de bonnes mécaniques, de bons thèmes (certains font un peu megaman X), comme quoi avec quasi rien et du talent, on peut faire de bonnes choses et s'amuser.

Bref, je kiffe cette licence Bloodstained et ce style de jeu, en tout cas cela me rend curieux concernant la licence Castlevania, notamment Symphony of the Night.

tres banal, graphiquement ca rappel des souvenirs, mais dans le fond y'a aucun génie dans le level design, on avance on saute on tape, on arrive devant un boss ou on regarde son paterne pour comprendre comment le battre.

Y'a des chemins alternative qui mènent tous au mêmes point.

Ca vaut pas plus de 10 balles.