Chercher un Castlevania aujourd'hui est souvent un épreuve, surtout quand on en cherche un bon et dans ce qui se fait de mieux.

Et ça, les développeurs l'ont bien compris dans ce second opus.

Le premier était déjà un véritable cadeaux pour les fans de la conception façon Castlevania III sur NES, et nous étions bien servit... Ici, avec Bloodstained II, la recette se développe en offrant des personnages supplémentaires et plusieurs campagnes et surtout un mode coop off-line vraiment attendu pour ma part.

Le jeu est propre, beau et dense dans son level design. Le seul point noir (et il est vraiment minime) serait son OST qui n'est pas aussi mémorable que le premier opus. Moins riche, certes, mais pas négligeable, juste moins réussite selon moi.

Les persos sont tous plaisant une fois en main et différent dans leur façon d'être joués. Avec les trois nouveaux venu, c'est un casting de 7 personnages qui s'offre progressivement au joueur.

Le scénario est simple mais plutôt bien écrit, après, on ne tourne pas autour bien longtemps tant le jeu nous absorbe, que ce soit en mode casual ou vétéran. La totalité des amoureux du genre s'en retrouveront séduis et en redemanderont, l'univers se développe comme il faut et il est bien parti pour perdurer. J'espère que les développeurs continueront sur leur lancée et n'arrêteront pas de nous proposer toujours mieux.

Deux ans après un superbe Curse of the Moon, Bloodstained revient pour un deuxième épisode 8 bits dans la droite lignée de son prédécesseur : magnifique esthétique façon NES, musiques puissantes, level design arborant moult chemins, des boss impressionnants et trois nouveaux personnages pour accompagner Zangetsu. On trouve ainsi le tireur d’élite Robert, le petit chien Hachi à bord d’un robot steampunk, mais aussi l’exorciste Dominique, personnage-clé du scénario de Bloodstained Ritual of the Night, sorti un an auparavant.

/ ! \ SPOILERS / ! \

La rejouabilité est toujours présente grâce à une coopération à deux joueurs et à un deuxième run plus difficile, et même à un troisième faisant petit à petit revenir les personnages du premier jeu avant d’en découdre directement sur la Lune avec une équipe ultra complète. Troisième run qui aurait d’ailleurs pu être un peu plus inspiré, les dernières zones accessibles n’offrant pas vraiment de variété, et les objets à récolter pour favoriser la phase de shoot’em up menant à la Lune se gagnant directement en fin de niveau, alors qu’il aurait été bien plus intéressant de les trouver soi-même pour justifier cet énième retour.

Le mode vétéran devient également assez abusé arrivé à un certain niveau, sans parler du boss final qui est déjà suffisamment difficile à battre en mode dit « casual ». Un peu plus complet que son prédécesseur mais sans réitérer la petite claque qu’il octroyait deux ans plus tôt, Bloodstained Curse of the Moon 2 offre une belle conclusion à la saga annexe et promet plusieurs heures de jeux avec un game design toujours aussi maîtrisé.