Enorme titre.
Certes qualifier les graphismes de faiblards est un euphemisme, mais ils arrivent neanmoins a restituer l ambiance blade runner si significatif de l univers du rpg papier.
Il est integralement en anglais, on peut le trouver en allemand car la fanbase shadowrun en allemagne meritait une version traduite ; de fait une autre barriere redhibitoire pour ceux qui ont roupillé pendant les cours d anglais...
Passé ces deux elements negatifs, le reste est pur bonheur. Le scenario connait plusieurs rebondissement, on alterne les moments de rushs stressant, et les moments plus calmes propices a la comprehension de l histoire. Vu que notre heros est amnesique et se reveille dans une morgue, clairement on est avide de comprehension!
Pas de rpg sans point d xp, et vu les directions que l on peut faire prendre Jake -samourai des rues blindé de cyberware -Decker et ses capacites de piratage de la matrice -Chaman avec ses sortileges que l on fait aussi evoluer... Voire s engager sur tous les archetypes en memes temps... On va en avoir besoin!
On peut meme se faire passer pour l'incontournable M.Johnson et engager des runners, qu il faudra bien sur payer... Bref
Duree de vie confortable, pensez à trouver une piaule in game pour sauvegarder !
Vite enlevez moi le clavier ou j'en parle jusqu'à noel.... 2017;)

Mon plus grand trip sur Super Nintendo avec Final Fantasy 6. Un jeu relativement moche, peu maniable, mais incroyablement immersif! Je l'ai d'autant plus apprécié qu'à l'époque j'avais entamé une partie du JDR papier dont est tiré le jeu, et la fidélité à l'univers du JDR était parfaite ! Attention toutefois à ne pas confondre avec le jeu du même nom sorti sur Megadrive la même année, par le même studio, mais réalisé par une équipe différente, ce sont deux jeux différents, et l'opus SNES est selon moi bien meilleur. Une des perles méconnues de la SNES... à quand une vraie suite, comme promis à la toute fin du jeu ?

Ce jeu est l'une des 2 adaptations sur consoles 16 bits du RPG papier Shadowrun (l'autre étant sorti sur Genesis). Les 2 versions sont extrêmement différentes et n'ont strictement rien à voir entre elles. L'opus Genesis est un action-RPG en monde ouvert très fidèle au RPG papier original, alors que ce Shadowrun sur SNES est plutôt un jeu d'aventure (avec donc des possibilités d'interaction moindes) avec des éléments de RPG (notamment concernant l'évolution du perso). Il en découle un résultat surprenant, mais intéressant. Malgré des graphismes quasiment aussi mauvais que ceux de la version Genesis, le jeu est très immersif, et l'histoire vraiment intéressante à suivre dans l'ensemble. Le système de jeu consiste en partie à trouver des indices dans le décor en cliquant dessus, à la manière d'un point-and-click. De cette façon, on peut essayer d'interagir (à l'aide d'un menu contextuel) avec différents éléments du décor, mais seuls ceux qui sont prévus pour être interactifs A CE MOMENT DU JEU réagiront. C'est ce qui fait à la fois la force et la faiblesse du jeu : on essaye de comprendre la logique des développeurs et de l'avancement de l'intrigue en cherchant le prochain élément avec lequel interagir (comme dans un point-and-click, donc), mais du coup on n'a pas beaucoup de liberté dans l'avancement de la quête (contrairement à l'opus Genesis, où il y a parfois plusieurs façons de trouver un indice). Ca a aussi pour effet qu'on peut facilement se retrouver bloquer à différents moments du jeu, ne sachant pas quoi faire ensuite pour faire avancer l'intrigue (et ça c'est casse-pieds). De même, le système de mots-clés dans les dialogues est intéressant et innovant sur le papier, mais dans les faits à chaque fois qu'on engage la conversation avec un PNJ on essaye les mots-clés les uns après les autres, et donc ce n'est finalement pas un mécanisme très passionnant. On peut aussi citer le système de combat un peu bancal et pas très intuitif ni dynamique, ou bien le fait qu'on ne peut gagner du Karma (l'équivalent des XP) qu'en tuant des gens, pas en faisant des runs (contrairement, encore une fois, à l'opus Genesis). Ceci dit, le jeu reste bon car on prend plaisir à s'immerger dans cet univers, et à voir notre perso (amnésique au départ de l'aventure) comprendre peu à peu la vérité. En fait, à partir du moment où on le prend comme un jeu d'aventure avec des éléments de RPG, et non comme un action-RPG, on trouve beaucoup de plaisir à jouer (même s'il faut en passer par de longues séances de levelling, comme dans l'opus Genesis d'ailleurs). Pour moi, le plus gros problème de ce jeu est finalement le manque de fidélité par rapport au RPG papier initial. On peut (et y est fortement encouragé !) faire de notre perso un samouraï des rues qui est également un mage surpuissant (ce qui va à l'encontre du fait que, dans l'univers de Shadowrun -le vrai-, l'Essence, et donc les capacités magiques d'un perso, diminue très fortement avec la présence d'implants cybernétiques dans le corps). Il y a en fait beaucoup d'éléments qui laissent à penser que les développeurs ne connaissent pas vraiment le RPG papier, mais ont parcouru les titres des chapitres du livre de règles, pour voir quels éléments sont emblématiques de Shadowrun, et pour pouvoir les faire apparaître, parfois n'importe comment, dans le jeu. C'est plus un hommage à l'ambiance générale du RPG papier qu'au RPG en lui-même ou à son background détaillé, ce qui pour un fan invétéré de Shadowrun comme moi est un peu perturbant. Au final, c'est donc un bon jeu, très immersif, mais si vous êtes un vrai fan de Shadowrun, tournez-vous plutôt vers l'opus Genesis.