Découvert par hasard hier soir, je considère ce jeu comme un petit bijoux:

Points Positifs:

- Le level design et le côté artistique sont je trouve assez dingue: à chaque fois qu'il y'avait un nouvel événement narratif je soufflais non pas par ennuie, mais par admiration.

- Les animations sont propre / Les animation des "pouvoirs" de Gris sont belles et homogènes.

- Les musiques sont magnifique, correspondant bien à l'ambiance et au jeu en lui même.

- Les pouvoir sont bien imprégner dans le jeu, devant parfois faire des mixte entre un ou deux pouvoirs pour pouvoir avancer.

- La voix de Gris, est tout aussi magnifique, et pratique également !

- La mise en scène très belle.

- Des petites "énigmes" propre.

- Les créatures qui nous aident (ou pas) à certains moments, sont incorporées je trouve, de manière ingénieuse.

Points Neutres - Négatifs:

- Durée de vie courte: 3 heures en avançant et en cherchant légèrement les fragments mémoriels, à mon avis en voulant tous les avoir ça peut monter à 5 ou 6 heures de jeu, peut être un peu plus. Personnellement ça ne me dérange pas, mais si vous achetez le jeu en espérant pouvoir y jouer 10 heures ou 20 heures, ce n'est pas le cas.

- J'aurais aimé avoir des déplacements légèrement plus rapide en dehors de l'eau: même si ça n'a pas du tout dérangé mon expérience de jeu. (c'est du chipotage).

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Gris : un nom que je retiendrais volontiers.

Je ne sais pas si c'est un chef d'oeuvre dans son genre, mais si ce n'est pas le cas alors on en est clairement pas loin !

Dans la forme, un titre atypique à la direction artistique peu commune dans l'univers vidéoludique, poétique et envoutant bien que la narration soit inexistante, ou plutôt le joueur est libre d'avoir son interprétation. C'est bien réalisé, fluide et d'une jouabilité irréprochable. Les émotions sont suggérées par les couleurs et par une partition musicale magnifique constamment au diapason de ce qu'on a à l'écran.

Dans le fond, de la plate-forme tout simple mâtinée de légères énigmes. C'est extrêmement basique et sans la moindre difficulté, il s'agit le plus souvent d'aller à gauche ou à droite alors disons clairement les choses, ce n'est pas du tout un jeu mais une expérience visuelle et auditive, il faut être réceptif à cet univers mélancolique composé d'aquarelles et de statues fissurées géantes de femmes dénudées.

C'est donc ludiquement sans intérêt, l'expérience ne dure que 3 petites heures, et parler de rejouabilité est superflu. C'est une œuvre qui s'adresse à la fibre artistique de chacun. Enfin, ce n'est pas parce que c'est de "l'art" qu'il faut se sentir obligé de crier au génie, car de mon point de vue il n'y a vraiment pas de quoi. Une œuvre d'art à pour but premier de pousser à la réflexion par les émotions qu'elle procure, ici l'heroïne tente de surmonter un drame de ce que j'ai compris (un deuil peut être), mais c'est si répétitif à la longue que ça en devient très superficiel et on a du mal à se sentir investi d'un point de vue émotionnel. Ouais, les avis consensuels ce ne sera jamais mon truc.

Un jeu court mais envoûtant du début à la fin.
Sûrement la plus belle OST de 2018 et une des plus belle DA depuis longtemps.
Le gameplay est plaisant sans être révolutionnaire mais la force de GRIS réside dans sa faculté à provoquer différents sentiments au joueur jusqu'au final magnifique.
S'il est très différent de Journey sur la forme, il s'en rapproche sur le fond.
Une oeuvre d'art.

Somptueux visuellement et sonorement, mais déjà même sur ces point tourne rapidement en rond ; l'impression au bout des 3h du jeu d'avoir parcouru 5 fois le même expo (certes d'artistes talentueux).

Niveau gameplay, pareil : qqs bonnes idées (très bonnes même parfois) ... mais traitée de façon plates et sans imagination, si bien que chaque niveau m'a paru rapidement ennuyeux et répétitif, et ce malgré leur faible longueur !

La métaphore servant de prétexte au jeu est aussi très superficielle, sympa dans l'absolu avec un aspect allégorique réussi, mais si ç'aurait donné un bon sujet pour un tableau ou un court-métrage de 5-10 min, étiré sur 3h ça tourne très rapidement à vide. Et tout “beau” cela soit-il, à aucun moment je ne me suis senti pris à parti émotionnellement.

Bref, de bonnes idées à tous les étages (voire très bonnes parfois) mais à chaque fois à courte vue, qui s’épuisent inexorablement à peine passée la mise en place. Pour tout dire, rare qu’un jeu aussi court me paraisse aussi long.

Vaut malgré tout le détour pour le brio artistique, mais ne pas en attendre une œuvre grandiose, on reste dans le projet arty très beau mais relativement superficiel.

Je viens de terminer Gris et je reste bouche bée. Gris est un jeux à mon sens toute en subtilité, poétique, comme si on était dans un rêve et qui représente des symboliques fortes. Il nous fait voyager à travers nous même et à la fois nous aide à comprendre ce qui nous entoure. Ce monde qui peut être et doit être modulé à l'endroit et à l'envers afin d'arriver aux différentes solutions, à la compréhension globale... Toute est question d'équilibre et c'est en sa que j'adore Gris =) Rien est inutile, tous le monde à sa place dans ce monde... Merci pour ce magnifique jeux et ce moment de douceur.

❤ Public visé ❤

☑ Débutant
☑ Joueur occasionnel

☑ Joueur normal



☑ Expert

☼ Graphismes ☼

☐ Mauvais

☐ Passables
☐ Très correctes
☐ Beaux

☑ Fantastiques (artistiquement c'est juste sublime)

♬ Musique et doublages ♬
☐ Aucune

☐ Mauvaise

☐ Passable

☐ Bonne

☐ Très bonne
☑ Fantastique (cet OST incroyable...)

☠ Difficulté ☠

☑ Facile

☐ Moyenne
☐ Facile à apprendre / Difficile à maîtriser
☐ Difficile

☐ Totalement injuste

§ Bugs §


☐ Ruinent l’expérience

☐ Nombreux
☐ Quelques-uns


☑ Aucun rencontré

☯ Ecriture ☯

☐ Aucune

☐ Mauvaise
☐ Correcte
☑ Très bonne (tout en poésie, rien d'explicite, mais pourtant tellement belle)
☐ Incroyable

⚔ Gameplay ⚔


☐ Frustrant

☐ Pauvre

☐ Lourd

☐ Original

☐ Fun
☑ Accessible

۞ Durée de vie ۞

☑ Très courte (0-3 heures)
☐ Courte (4-9 heures)
☐ Quelques heures (10-25 heures)

☐ Longue (30-60 heures)
☐ Très Long (61-100 heures)

☐ Gigantesque (100+ heures)

☐ Présence d'un mode multijoueur

$ Rapport qualité/prix $
☐ Achetez au prix fort
☑ Attendez les soldes

☐ N’achetez pas

☐ Non évaluable à ce jour
☐ Gratuit

Commentaire :
20e ça fait un peu cher pour 3h, mais si vous en avez l'occasion procurez vous ce jeu en solde, il dégage tellement de choses... Une merveilleuse parenthèse vidéoludique.

J'ai commencé à découvrir vers mes 20 ans ma sensibilité. Mon premier amour pour les planches colorées de Blacksad dans la bande dessinée, pour le passage silencieux des girafes vers la fin de The Last of Us dans les jeux vidéos, pour le périple au bout des tripes de La Horde du Contrevent, pour la mélancolie mystérieuse de Blade Runner, pour les refrains répétitifs et méditatifs de Nujabes. Depuis je suis un grand curieux à la constante recherche d'expériences multimédia.
Un collectionneur d'oeuvre qui pique subjectivement mon émotion à vif.

A travers GRIS, Nomada Studio fait un cadeau à tous ces chasseurs de notes, de couleurs et d'invitations au voyage. Mettez votre casque, éteignez les lumières et si vous êtes prêt : Laissez vous bercer.

L'objectif de GRIS peut rebuter plus d'un joueur à la recherche des codes standards du jeu vidéo. Ici il faut avoir toutes ses fibres contemplatives ouvertes vers l'écran pour accepter que ce jeu, tel un Journey, est venu te proposer une simple ballade dans son univers.

Pour seule accroche de gameplay afin de rythmer la traversée : Des déplacements fluides, gracieux pour évoluer dans un puzzle game 2D sans grande difficulté. Juste assez pour ne pas te dire que c'était trop simple mais jamais trop pour buter face à une difficulté. Les énigmes proposées sont là pour surprendre le joueur. Elles font évoluer le décor, déclenche des animations ou permettent un enchaînement de mouvement quasi chorégraphique et ainsi font sourire, impressionnent par leur ingéniosité, leur beauté.

GRIS révolutionne en proposant des tableaux de couleurs aquarelles merveilleux, animés à la perfection. Chaque particule de poussière, chaque goutte d'eau, le mouvement des tissus, le fluide noir dont est composé la bête, tous ces éléments se mettent mouvement dans une sobriété unique.
La direction artistique de Nomada Studio transcende les codes du jeu vidéo et donne un nouveau cap au future création indépendante du jeu vidéo.
Mais comme l'image ne suffit pas dans une expérience vidéoludique, l'artiste Berlinist vient fusionner son univers à celui de Conrad Roset et vient créer une dualité image/son époustouflante. Berlinist rend hommage à tous les amoureux des sons qui servent l'image et des images qui servent le son. Mêlant sonorité acoustique et électronique, je ne peux m'empêcher de comparer son oeuvre à celle de Chapelier Fou. Chaque tintement d'instrument sublime la progression de notre personnage. Et c'est ainsi que GRIS devient une expérience. L'immersion est totale grâce au panel de couleur visuelle et auditive. Le bruit de l'eau, les oiseaux qui chantent, les talons qui résonnent sur le marbre... Je ressors de GRIS avec pleins de stimulis qui stagnent et résonnent dans mon courant éléctrique. Mon corps est plus léger, ma respiration plus riche. L'expérience a tous les bénéfices d'une longue méditation.

Le jeu propose aussi une idée poétique. Au fil de l'aventure, l'héroïne débloque les couleurs du décor une par une dans un univers de base gris. Cette évolution est libre d'interprétation. On peut y voir une personne qui retrouve les couleurs de la vie après une longue dépression, un deuil. De plus elle gagne aussi en mobilité et s'arme petit à petit aux prochains obstacles à venir. Cette image de reconstruction est renforcée par cette touche mystérieuse tout le long du jeu. Sur manette PS4, lorsqu'on appuie sur "Rond" l'héroïne lâche un soupir, un râle. On se demande bien pourquoi vu le nombre d'actions très limitée dans le jeu (touche directionnelles, carré, croix). L'explication de la présence de cette commande prend son sens à la fin du jeu.

SPOILER

On réalise que le soupir était dû à une perte de la voix qu'elle retrouve pour illuminer son univers, chasser ses démons et regarder en face son fardeau, symboliser par la statue, l'accepter, le recoller et le chérir. Suite à ça on gagne le succès "L'acceptation", phase indispensable pour de nombreux combats.

Ainsi GRIS renforce son univers composé de créatures intrigantes et d'architectures à la symétrie hypnotisante avec une symbolique forte pour laisser le joueur dans un final majestueux et finir, logiquement, sobrement, sur un tableau blanc.

Sans voix...
Un sentiment tout le long du jeu comme je n'en avait plus ressenti depuis Journey, une animation parfaite, l'utilisation ingénieuse des jeux de couleurs , un game design ingénieux a bien des égards , et surtout cette fluidité dans le parcours de l'héroïne, comme on en a rarement vu, seule la durée de vie un peu courte vient légèrement entacher le tableau mais c'est vraiment du pinaillage, Devolver édite une fois de plus un jeu magnifique provenant d'un petit studio qui, on l'espère, accouchera d'autres merveilles du genre, musicalement au-delà de 90% des jeux sortis cette année, et se permet même de meilleurs animations que les jeux faits avec le moteur UbiArt, Gris est sans doute pour moi le vrai GOTY 2018 ni plus ni moins.

Je ne comprendrais sans doute jamais cet engouement général pour les jeux minimalistes, ceux qui se concentrent sur une direction artistique et une bande-son magnifique mais laissent la narration, scénario, l'univers derrière. Je suis obligé de le reconnaître, oui, Gris est beau sur tous ses aspects, que ce soit visuel ou auditif. il est sympathique à jouer, avec uniquement quelques touches, la main gauche suffit et c'est une bonne chose. Il y a également l'air que beaucoup de choses se sont passées dans ce monde, ce qui peut être intéressant quand on essaie de relier les détails entre eux et de théoriser sur la vérité de cet endroit étrange. Le gros problème que j'ai avec ce jeu, c'est son déroulement en tant que tel. On évolue dans une succession d'endroits différents les uns des autres, on y résout quelques énigmes, puis on va dans la zone suivante, avec une vitesse de déplacement assez ridicule. Je me suis vraiment ennuyé à mourir. Comprenez-moi bien, je n'ai pas de problème avec les jeux plus calmes que beaucoup d'autres, mais là c'était trop. Sans doute vous apprécierez plus ce jeu que moi, mais tout ce que je laisse c'est mon avis, pas la peine d'être objectif.

Plus une expérience qu'un véritable jeu vidéo, Gris est un bijou pluridisciplinaire.

La direction artistiques est magnifique, la musique est sublime et l'animation est irréprochable.

Voir Gris comme un jeu vidéo serait le réduire aux critères vidéoludiques qui exigent difficulté croissante, durée de vie conséquente, scénario explicite, etc.

On en est tellement loin et heureusement. Nous sommes face à une poésie qui se vit. Chercher un réel scénario serait vain. Vouloir des énigmes de plus en plus complexes hors sujet. On avance dans Gris presque sans discontinuer, il n'y a pas véritablement de difficulté, les énigmes sont très simple (bien qu'intelligemment pensée) et le level design est à ce point abouti que l'on ne se perd jamais. On avance presque sans réfléchir et finalement peu importe parce qu'on vit cette aventure en spectateur empathique.

Les 2/3 heures d'aventure suffisent amplement pour qui voit cette oeuvre comme autre chose qu'un jeu vidéo. Sa beauté réside notamment dans des mécanismes simples et vite intégrés, qu'il faut donc limiter pour ne pas ennuyer le joueur/spectateur, les énigmes sont utilisées avec parcimonie. En soi vivre Gris comme une expérience artistique autonome justifie pleinement sa durée de vie. Celle-ci doit être concise sous peine de lasser le protagoniste.

C'est en ce sens un de ces rares jeux pour lesquels je comprends qu'on puisse lâcher la manette pour voir un autre jouer à sa place.

En contrepartie ce jeu ne peut être apprécié que si on dispose d'une certaine sensibilité. Il n'est clairement pas fait pout tout le monde et c'est bien là le propre de l'art, subjectif et ne pouvant être soumis à une notation. De mémoire, seul Shadow of The Colossus avait réussis à me toucher autant (il me reste donc à me mettre à Ico et Journey).

20, oui c'est énorme. Révoltant même. Mais pour ce genre de jeu, c'est soit 20 soit 0. Ayant avec brio fait le parti pris de la claque poétique, Gris utilise l'art graphique et musical pour nous embarqué dans une aventure des sens. Un jeu à faire, mais surtout un jeu a vivre. C'est le genre de claque qu'on attend d'un medium artistique, une œuvre qui s'approprie les règles du jeu vidéo pour s’éveiller à son plein potentiel et partager une histoire, une émotion. L'univers graphique de Gris et ses codes couleurs sont sublime, mis en œuvre par l'artiste Conrad Roset que je ne peux que vous conseiller. La musique est magnifique, et tout le travail de sonore de haute qualité ne fait que porter l’œuvre vers le haut. Le gameplay sert de vecteur à l'immersion, à la fois simple et agréable. ( apprendre de nouvelles ' compétences ' qui nous permettent d'appréhender le monde sous différents angles etc ). L'histoire d'apparence extrêmement simple ( pas de texte/dialogues ) se laisse parcourir par petite touches, pour au final dévoiler tout un parcours sur le thème du deuil.

Bref, une œuvre à jouer.

Une expérience visuelle et sonore immanquable, jetez vous dessus, ce jeu est une claque, une poésie vidéo ludique comme on en fait rarement, elle vous touchera peut être.

Tout simplement magnifique! Le son , les graphismes tout est superbe. A chaque fois la poésie nous envahie. Troisième fois que je joue à ce jeu et à chaque fois je l’interprète d'une façon différente. Ce jeu me touche vraiment.

De toute beauté.
On ne s'en lasse pas et on en veut encore.
Somptueux, enlassant, envoûtant.
Esperons que ce studio puisse nous refaire un jeu de la même trempe.
Une vraie perle du jeu vidéo.

Gris est un jeu indé que j'attendais particulièrement du fait de sa direction artistique qui mettait l'eau à la bouche. Je savais dans quoi je m'embarquais et l'émerveillement a été au rdv. Durant les 5h de jeu nécessaire pour aller au bout de l'aventure, on ne peut que rester admiratif d'un rendu à l'aquarelle proche d'un film d'animation et à la bande son envoûtante. La progression n'est jamais répétitive, on n'est jamais bloqué, de fait on profite sans temps mort des bonnes idées de plateformes et d'énigmes dans des décors splendides. Seul le message sur la reconstruction de soi aurait pu être plus explicite et moins symbolique, parce que c'est tout de même une thématique grave, mais cela ne gâche en rien l'expérience globale. Bref gros coup de coeur pour Gris.

J'ai aimé :
- Sa DA, son animation, c'est sublime
- Sa BO, et même les morceaux en bonus, pareil, magnifiques
- Des bonnes idées de plateformes et d'énigmes, jamais répétitives
- Une durée de vie juste ce qu'il faut pour ne pas se lasser
- Des petites choses cachées qui offre une certaine replay value
- Les bonus

Je n'ai pas aimé :
- L'histoire est avare en narration, même si on comprend le message