Suite spirituelle de Limbo et Inside en fausse 3D, Sommerville ne vaut pas un pet de lapin. Le personnage est lourd à diriger, les bugs de collisions sont à foison, graphiquement ce n'est pas ouf, l'histoire a déjà été vu 100 fois autre part et les énigmes sont de la simplicité affligeante.

Où est donc passé le perfectionnisme et degré de finition maladif d'un Inside ou Limbo ? Somerville est un jeu à grand potentiel mais tellement bancal dans son approche.
Certaines énigmes souffrent d'un manque de clarté et de lisibilité, à l'image de l'interactivité du personnage avec le décor, si bien qu'on se retrouve souvent perdus non pas à cause d'une question de difficulté mais de point de vue et d'angles morts intempestifs.
La principale mécanique du jeu m'a rappelé les (trop) nombreuses heures passées sur Alan Wake, ce qui n'est pas vraiment une qualité, car en effet, au-delà d'une ou 2 heures de jeu celle-ci devient assez redondante et sans intérêt.
Par dessus tout, le scénario et la narration prennent un malin plaisir à nous balancer moult références à Inside de manière compulsive, et cerise sur le gâteau cette fin, qui essaie de se donner un air cryptique, nous offre SpoilAfficherMasquerun Simon comme dernière énigme...
Néanmoins, la DA et l'ambiance sont à leur paroxysme comme toujours dans la famille Playdead et cie, ce qui fait de Somerville un jeu moyen qui essaie tant bien que mal à s'accrocher à l'héritage de ses prédécesseurs spirituels mais qui ne vaut clairement pas le détour.

Il est bien difficile de reproduire le petit miracle d’Inside. Le succès de ce jeu a engendré toute une mode d’atmospheric platformers (Black - The Fall, Planet Alpha, White Shadows, Gris… pour n’en citer que quelques-uns) qui ont fini par saturer le marché et tuer un peu toute l’originalité du genre. Et Somerville, même s’il est le fruit d’un des producteurs originaux de Limbo et d’Inside, n’en est finalement qu’un énième erzatz, ni plus ni moins qu’un atmospheric platformer supplémentaire qui, loin de réinventer le genre, ne fait que l’épuiser un peu plus.

J’ai commencé Somerville en ne sachant rien, en n’ayant même pas vu une image, avec l’envie d’être surpris et de retrouver le charme et l’ambiance d’Inside, mais de bugs de collision en puzzles décevants, le soufflé est retombé petit à petit pendant la soirée (comptez entre 3 et 4 heures pour en voir le bout). Si on se laisse porter un temps par le semblant d’histoire, la fin très cryptique laisse un goût d’inachevé en n’apportant que très peu de réponses. Pire, elle n’offre même pas au joueur la possibilité de terminer correctement le scénario, car à moins d’aller chercher sur internet la solution pour la dernière énigme, bien malin celui qui comprendra par lui-même ce qu’il faut faire pour avoir la « bonne » fin…

Bref, ça mériterait réflexion mais je me demande si le rythme effréné des sorties dans le Game Pass n’est pas un peu responsable de ce genre de déceptions à répétition. J’ai ressenti la même chose récemment avec High on Life et Scorn, plus tôt dans l’année avec Trek to Yomi et avec d’autres jeux encore avant ça (The Medium). Comme autant de coups de projecteurs sur des jeux qui n’en méritaient pas tant…

Vu que personne d'autre n'a noté voilà, le jeu pue.
Les énigmes sont contre intuitives, bugué (pas drôle de faire exactement les choses 2 fois parce que la première fois le jeu voulait pas que ça marche) , les checkpoints ne font aucun sens.
Le dernier tier de l'histoire ne fait aucun sens SpoilAfficherMasqueron a trouvé notre famille mais non aller on a encore du budget pour quelques scènes inutiles
La camera une fois sur deux elle est mal placée.
L'excuse du "oui non mais l'histoire est cryptique" bien sûr c'est la meilleure excuse pour rien raconter.
Mais la musique d'intro est sympa voila c'est le seul point positif du jeu ah et comme la plupart des jeux du gamepass pc il est optimisé avec le cul.
N'y jouez pas ne perdez pas 3h de votre vie.

Ce jeu est inutile.
On joue un père de famille qui cherche à retrouver… sa famille. Pourquoi pas j'ai envie de dire.
MAIS c'est la guerre, ya des monolithes chelous de l'espace qui font **BZZOOMM** avec des laser violets, des sentinelles qui te cherchent et finalement on se dit que ça peut être intéressant…. mais non.

Le jeu repose sur deux boutons, clic droit et clic gauche, c'est tout. Et c'est ça pendant tout le long. Donc pour faire des "énigmes" va falloir sérieusement trouver de bonnes idées parce que ce jeu n'en apporte aucune . Allez, soyons francs, la meilleure m'a pris 10 minutes parce que je n'avais pas vu un élément essentiel .

Du coup, il fallait au moins que Somerville réussisse à avoir une bonne direction artistique que je concède est plutôt sympa MAIS le danger n'est présent nul part. Ok c'est cool ya des envahisseurs, on est dans un décor post-guerre mais comme toujours on a l'impression que ça se répète: marcher, cliquer, avancer dans le niveau, marcher, cliquer, etc... Nous ne sommes absolument pas du tout investi par ce qui se passe autour de nous.

Je fais exprès de me concentrer sur le gameplay, j'omets les quelques passages de la narration car sur ce genre de jeu court (vraiment court) le gameplay est essentiel. Sinon je vais regarder un film si ce que je veux c'est une histoire.

Mais la fin est imbuvable, on se retrouve à supplier pour que ce Somerville finisse mais encore de longues minutes de "mouaai le jeu il est trop cryptique, t'as vu en fait ya un lien avec SpoilAfficherMasquerle passé " et finalement la dernière image du jeu ne veux rien dire parce que de base je viens jouer à un jeu. Et vu que je ne me suis pas amusé ou investi dedans j'en ai rien à carrer de ce final qui ne fait aucun sens pour qui que ce soit.

Verdict, ce 6/20 qui indique que la DA peut être intéressante mais très TRES mal exploitée. C'est court comme jeu, ce qui veut dire que 24,5€ pour ça c'est finalement malhonnête de la part du studio de vendre à ce prix un jeu qui n'aurait pas dû être vendu plus de 8€. Heureusement qu'il est disponible sur le gamepass.