Quelle déception !
Les mécaniques de jeu sont intéressantes, mais alors, la campagne officielle est d'une fadeur...
Déjà la difficulté, absolument inexistante. Sincèrement, dans l'ensemble du jeu, je ne pense pas avoir subi suffisamment de dégâts cumulés (au total) pour tuer un seul personnage. Spécial bonus pour le "boss" de fin qui m'a touché une fois (affaire réglée en... 3 tours). Le scénario est très court, très dirigiste, assez bien écrit, mais ne vole vraiment pas haut.

Alors certes, l'univers est intéressant, mais c'est tellement pourri par l'absence totale de challenge... Peut-être y a-t-il est scénarios intéressants développés par les joueurs. Mais dans ce cas, il va falloir consciencieusement les chercher, subir les bugs, tester des mauvais scénarios...

Je note le jeu en lui même, et pas pour le travail des amateurs. Et franchement ce n'est pas brillant...

L' histoire est sympa, le style aussi mais voilà techniquement ça craint. C' est court, facile, c' est plein de bug, le gameplay n' est pas poussé. C' est un jeu AMATEUR, une sensation de brouillon ou d' essai s' en dégage mais ce n' est en aucun cas un rpg tactic fini.

Déjà, depuis le test de JVC, le jeu à eu plusieurs mise à jour :
Dead Man Switch, la campagne de base est désormais en Français, Dragonfall, une extension est sortie, et plusieurs choses ont été corrigé à commencer par la possibilité de sauvegarder quand on le souhaite.

Bien, le jeu maintenant. Etant un joueur du JdR papier, je l'attendait depuis longtemps et je n'ai pas été déçu. L'univers est fidèle au jeu (il faut dire que Mulvihill à bossé dessus et c'est un peu l'un des créateur du JdR papier) et ça fait vraiment plaisir.

D'un point de vue narratif, SRR est excellent (surtout en VO) c'est superbement écrit et on est tout de suite dans l'ambiance. Le scénar de Dead Man Switch est plutôt sympa avec les rebondissements qui vont bien (même si un vétéran de Shadowrun a rapidement un indice de ce qui va se passer sur la fin). Bref très sympa.

Le gameplay n'est pas parfait mais suffisamment fun et varié pour prendre du plaisir. Graphiquement, là encore il y a plus joli techniquement mais les décors sont travaillé et l'ambiance procuré est très bonne. Peu importe que ce ne soit pas le top de ce qui se fait techniquement, ça reste joli et ça sert à l'ambiance.

Dead Man Switch est un poil court mais pas tant que ça (compter un peu plus de 10 heures à partir du moment où vous ne vous foutez pas des dialogues).

En ce qui concerne Dragonfall, c'est simple, cette campagne est une tuerie. Le scénar est excellent, la narration idem, le gameplay amélioré, les PNJ plus charismatique. Et si Dead Man Switch était déjà très bon, Dragonfall est mieux à tout point de vue.

Ensuite il y a les UGC. Là il y a de tout. Et malheureusement encore peu de contenu français (mais ça arrive).

Au final, Shadowrun Returns s'adresse à tout les joueurs qui aiment les jeux de rôle et qui aiment jouer un scénario intéressant dans un univers fouillé. A ceux-là SRR est un vrai must-have. A l'inverse, ceux qui ne jurent que par du porte-monstre-trésor risquent d'être déçu car la force de SRR est sa narration, son background, son scénario.

Sahdowrun Returns, comme son nom l’indique, est une sorte de retour aux sources de ce qu’est l’univers de Shadowrun en jeu vidéo. Car on ne peut pas dire que les récents prédécesseurs aient été à la hauteur (par manque de moyen surtout, ceci dit). Pour ce qui est de l’ambiance de cette série de jeux de rôles (papiers à l’origine), je vais vous laisser dès à présent vous diriger vers la vidéo. Parce que, bon… C’est assez cohérent une fois qu’on est dedans, mais sinon, dire que ça à l’air foutraque quand on essaie de le résumé est un doux euphémisme!

Gameplay :
Qui dit jeu de rôle, dit feuille de personnage. L’endroit névralgique de la création et de l’évolution de votre personnage, quasi point G du rôliste averti, théorique lieu de sa future toute puissance. Et celle-ci est un poil complexe au départ, mais que l’on se rassure, l’on comprend très rapidement son fonctionnement après deux ou trois heures de jeu.
Une fois concrètement sur le terrain, Shadowrun nous sert le cocktail habituel : Exploration, enquête, dialogue, gestion et baston (oui, c’est un joyeux bazar, mais on s’y fait). Les combats se font discrets au départ, pour prendre de plus en plus d’importance à mesure que l’on fait la lumière sur le scénario. Ils sont simples, intuitifs et intéressant. Les interactions avec le décor sont nombreuses et votre stratégie à un réel impacte sur le déroulement. Pour faire simple, si vous foncez dans le tas, vous allez finir en pâtée pour chien dans un plan alternatif soumis à la volonté d’un démon inférieur (Ce que personne ne veut… Enfin je crois).

Graphismes et musiques :
Votre personnage et les PNJ (personnages non joueurs), sont représentés dans une 3D du bel effet… De loin… De TRES loin. Blague à part, ils auraient gagnés à être en 2D comme les décors parce des fois ça pique un peu les yeux. Les décors, donc, sont assez agréables. Il faut noter que le jeu à été intégralement réalisé avec l’outil de création qui est fourni de base pour que vous puissiez tout faire vous-même. Rien n’est donc transcendant, sans jamais être moche. Les ambiances sont réussies et sont parfois glauques à souhait ou au contraire tellement aseptisées qu’ont en sentirait presque les solvants (Ce qui est volontaire, si si, je vous jure !).
Les musiques, par contre sont juste là, pour soutenir l’ambiance. Elles remplissent leur rôle sans trop briller. On a parfois l’impression que le compositeur à les faites avec les pieds en une demi-heure tout en travaillant sur un vrai projet à côté. Ca fait le taf quoi, sans trop d’inspiration.

Scénario :
Nous voici sur le point essentiel. A quoi bon raconter une histoire (ce qui est logiquement la base du jeu où l’on tient un rôle) si elle n’a aucun intérêt ? Ici, nous pourchassons l’assassin d’une ancienne relation de « travail » qui nous a vaguement été amical à une époque. Bon… Il y a une grosse récompense à la clé alors que vous êtes fauché, voilà ce qui vous entraîne dans cette aventure. La partie en enquête est très agréable et vous laisse cogiter un peu. Une fois le responsable démasqué il faudra découvrir ses motivations et aller le chercher. Soit une narration en trois actes, simple, clair, net et efficace. A ceci près que vous allez vous retrouver rapidement empêtrer dans quelque chose qui vous dépasse clairement et que le final à de bonnes chances de vous arracher quelques « kheuwa ? » de la bouche.
Il ya quand même quelques nuances à apporter. Normalement, un jeu de rôle vous propose de faire des choix déterminant et là clairement, vous allez suivre une ligne droite. Alors c’est bien pensé et bien amener, mais vous allez vous demander en quoi choisir une option de dialogue change quoi que ce soit. Par exemple, si quelqu’un vous dis que Gertrude à choppé une MST, vous allez pouvoir choisir entre « Mon dieu, c’est grave ? » ou « Ho ho, la coquine ! » et «Fallait pas sortir avec Roger» mais vous allez juste finir par aller lui chercher les médocs dans tous les cas. Frustrant en fait.

Conclusion :
Le retour aux sources est ici justifié. Les mécaniques sont « Old School » et assumées comme tel tout en étant suffisamment dépoussiérées pour attirer les néophytes. Alors, il faut être quand même clément avec cette production indépendante et savoir passer sur quelques défauts pour apprécier le voyage. Surtout que le but est de vous donner envie de prolongé l’expérience avec les créations des autres joueurs et les vôtres, voire carrément de vous mettre à jouer à la version papier du jeu. D’ailleurs c’est réussi car il va falloir que je résiste à la tentation d’aller me le procurer maintenant. Je lui donne donc la note de 15/20, car je suis bien resté accroché à cette histoire jusqu’au bout de la petite vingtaine d’heure qui m’a été nécessaire pour le finir.

Shadowrun...

Je me souviens des parties sur tables avec le paravent, les dés et le Gamemaster en chair et en os...
Un précurseur des mondes cyberpunk à l'heure où les jeux de rôle se cantonnaient à l'Héroïc Fantasy.

Bref j'attendais avec envie et émotion la version newgen de mon vieux RPG papier.
Finalement j'hésite entre déception ou plutôt frustration de ne pas être devant un jeu plus abouti étant donné la richesse du background et les possibilités que ça aurait pu ouvrir, et plaisir de retrouver cet environnement si particulier.

Je n'en dirai pas plus si ce n'est "jouez-y et faites vous votre propre opinion".

Pour moi un 14, mais j'attends plus sur PC que le portage d'une version "mobile".

Dans le style de gameplay au niveau des combats, XCOM est bien plus abouti...
Quant à la partie RPG, elle est vraiment très réduite, si ce n'est les dialogues qui n'en finissent pas.

J'ai été un peu déçu du jeu :

Linéaire et court, il n'offre pratiquement aucune mission annexe et la difficulté est pour ma part, inexistante même en difficile.

Un point à souligner est la traduction un peu douteuse et pas totalement terminée. j'ai préféré du coup de passer le jeu en anglais pour plus de confort ce qui est plutôt absurde sachant que c'est censé être l'inverse.

Toutefois le jeu est très beau, un style "old school", les portraits et l'environnement sont soignés et on plonge facilement dans l’univers du jeu.

l'histoire est intéressante mais loin d'être exceptionnelle.
Shadowrun Returns pour 15€ reste un jeu sympathique si vous ne savez pas quoi faire de votre temps ^^

Une belle petite surprise. Si on aime les jeux à l'ancienne, y a moyen de passer un bon moment avec ce petit jeu qui mélange enquête policière, RPG et combat au tour par tour dans un univers cyberpunk.
Pour donner des exemples, il ressemble pas mal à Dragon Age pour le gameplay (linéaire, combat par équipe au tour par tour, arbre de compétences) avec un mélange de Mass Effect pour l'histoire et les dialogues. Mais attention, le tout est en 3D isométrique, ça reste un petit jeu, hein.
Donc les graphismes sont réduits mais jolis (mention spéciale au monde informatique, très simple mais très gracieux), l'ambiance est très réussie avec des pnj attachants, et l'enquête (même si elle reprend beaucoup de thèmes déjà vus) tient en haleine. La difficulté des combats est croissante, et contrairement à ce que certains ont dit, on peut faire des sauvegardes en dehors des checks-points et même à tout moment dans un combat. Donc franchement peu de soucis de prise en main (des fois la souris est trop sensible mais c'est tout).
Il m'a fallu 18h pour finir le jeu : c'est un bon point pour moi, peut-être pas pour ceux qui aiment les longs RPG. D'un autre côté c'est un petit jeu sympathique et sans prétention, qui change un peu de ce qu'on voit habituellement: même si vous êtes fan d'autres genres, je vous conseille de vous laisser séduire.

Un très bon "petit" jeu qui aurait pu devenir grand. Je ne connaissais absolument pas cet univers.
C'est un RPG très bien écrit (à part des bugs fem/masc la VF est excellente aussi), à l'ambiance soignée, au scénario agréable; les graphismes et la direction artistique sont vraiment réussis. La musique est adaptée et inspirée.
Univers travaillé, cohérence et immersion garanties.
Personnages forts, ambiance jeu-de-rôle de table avec narration léchée, dialogues ciselés, et surtout un scénario bien ficelé.
L'ambiance d'enquête, au départ, évoque presque celle d'L.A NOIRE.

Du côté gameplay : mise à disposition de mercenaires stylés pour former une équipe de choc, qu'on va utiliser en tactical-RPG (tour-par-tour). Le reste est de "l'exploration" (entre guillemets, car c'est assez restreint) et un semblant de point and click avec énigmes / recherche.

Les combats en tactical (tour-par-tour) sont vivants et intenses.
La progression du personnage est à la carte, permettant d'évoluer selon ses préferénces; c'est d'autant mieux que la rejouabilité est nulle.

Ce qui m'amène aux quelques faiblesses : malgré tout le jeu ne s'élève pas aux rangs des grands, sans doute par manque de moyens financiers/techniques : d'abord, l'aventure est sur rails. On passe un bon moment à la suivre, mais on a aucune liberté. C'est comme un "module", en atteste le kit de création fourni avec "Shadorun Returns".
Les choix ne sont que "roleplay". Les quêtes secondaires sont sur le chemin.
Et puis la technique est légère : aucune cinématique, aucun doublage audio, pas même de réponse aux ordres / clics; la caméra ne tourne pas; l'interface, qui n'est pas expliquée, s'apprend "sur le tas"; on note quelques coquilles dans les textes; pas de déplacement global du groupe en combat.

Enfin, la durée de vie, 15-20h, confirme son statut de "petit jeu", puisqu'on ne lui consacrera pas beaucoup de temps. Cela dit, et pour conclure, ce "petit jeu" est un "grand petit jeu" ; )

Ca laisse rêveur, car avec plus de moyens, on touchait le truc culte. Peut-être le 2...

Voilà un jeu que je ne regrette pas d'avoir acheté.

La prise en main est rapide et simple. Pour peu que l'on connaisse shadowrun, on s'y retrouve parmi les environnements proposés.
Le choix des classes respecte la charte de la franchise.

Bref si l'on y a déjà joué en version papier, que l'on aime ce style de jeu tels que le proposaient Baldur et fallout, ce n'est que du pur bonheur.

On pourra toutefois lui reprocher le principe de la linéarité qui ne vous permet pas de vous rendre réèllement où vous le désirez. La trame scénaristique vous envoie directement au point concerné, ce qui enlève un peu, je trouve le coté RPG du jeu.

Deuxième ombre au tableau, le choix des réponses formulées lors des discutions. Bien qu'elle proposent un (petit) panel différenciel, il ne semble pas altérer la vision de protagonistes à votre encontre. En d'autres termes, que vous insultiez un compagnon ou que vous lui léchiez les bottes, il réagira de la même manière.

Mais dans l'ensemble, on peut avouer qu'il s'agit là d'un jeu sans prétention bien foutu comme on aimerait en voir plus souvent

Une belle déception, principalement due à la construction même du jeu, linéaire au possible (et c'est peu dire). Très peux de choix, combats simplistes (dans le genre, préférez-lui XCOM Enemy Unknown), (très) peu de quêtes secondaires, court, clairement fait dans l'optique de vendre d'autres "campagnes" en DLC, pas particulièrement joli,... A prendre à petit prix.

Nous ne sommes ici nullement en présence d'un RPG Old-School comme le prétend l'éditeur, mais bel et bien d'un jeu d'aventure, mâtiné d'éléments RPG. S'il est évident que le jeu a manqué de moyens, je pense qu'il a aussi manqué d'une réelle volonté du côté de la Direction Artistique : l'univers est respecté, mais n'apparaît qu'en demi-teinte, amputé de son côté adulte et desservi par des situations et dialogues des test ni dans ma note. On peut remercier les développeurs d'avoir pensé aux plus courageux d'entre-nous, pour qu'ils nous pondent de vrais bons scénarios, faisant ainsi le travail qu'ils n'ont pas fait.