Hé bien pas mal pour le coup. Dear Esther est un jeux très agréable à parcourir. Terriblement émouvant mais aussi un peu angoissant par moment. Le point le plus réussi du jeux reste les musiques de Jessica Curry qui magnifie de manière incroyable le passage dans les grottes avec le morceau Always, véritable hymne au fantastique et aux mystères qui jalonnent ce soft relaxant, apaisant et onirique.

Cet "ovni" est une tuerie ! C'est un concept video ludique qui prouve que le source engine, peu gourmand, peut envoyer du gros lourd encore des années plus tard...
Ici un voyage, une balade inoubliable, on a juste une envis : d'y etre reellement pour y ressentir l'air des exterieur, des grottes, toucher cette eau aux reflections somptueuses, sentir le soleil nous caresser la peau...Et la musique piano, violon, d'un melancolisme profond ne fait qu’amplifier l'immersion et par la même occasion l’envie d'avancer.. A tester rien que pour la decouverte d'un autre genre unique en son genre..

Ce "jeu" n'innove pas. Il crée une relation entre le joueur et l'environnement virtuel. Nous sommes dans l'expérience interactive en cela Dear Esther est quelque chose d’intéressant. Je ne tomberai pas dans la facilité de dire que ce jeu est une forme d'art. Ce n'est pas à moi de juger de cela. C'est une manière de créer une forme de loisir vidéo ludique. 

Jeux absolument magnifique, enfin si l'on peut appeler ça un jeu. C'est plutôt une envolée lyrique mélancolique desservie par une ambiance incroyablement bien rendue par des graphismes somptueux de réalisme, de mysticisme et de beauté, ainsi qu'une musique particulièrement bien intégrée : pourquoi avoir un gameplay quand on a ça ? Dans ce cas précis c'est justement cette ambiance le gameplay. La durée de l'expérience est correcte, 1h30-2h, assez longue pour bien s'en imprégner, pas assez pour devenir pesante. Ce jeu a par contre 2 défauts majeurs pratiquement impardonnables. D'abord il est en anglais... et je parle très bien anglais, mais là c'est du littéraire, du langage soutenu, beaucoup de métaphore. Ensuite il manque le reflet de la lune dans la mer, ça peut paraitre anodin mais pour le coup ça m'a réellement dérangé (rapport à l'ambiance)...

Ce jeu réussit dans la narration et l'immersion la ou des jeux comme Heavy Rain ou Amy ont échoué. il s'agit bien d'une expérience et non d'un jeu tel qu'on a l'habitude de les voir. Le producteur du jeu devrait juste revoir un peu a la baisse le prix et un nouveau genre de jeu va voir le jour

C'est un jeu prétentieux qui n'a pas compris (comme la plupart des lecteurs qui lui mette des bonnes notes les yeux fermés en criant "c'est de l'art, c'est de l'art !") que le ressort artistique du jeu vidéo est situé dans le gameplay, pas dans tout le reste.

C'est une jolie fable, poétique et onirique avec un design en béton (c'est quand même très joli, il faut pas se mentir), mais c'est surtout absolument pas interactif. Donc oui, c'est peut être une œuvre d'art d'un point de vue cinématographique, mais en tant que jeu vidéo, je suis désolé mais ça ne vaut pas un clou.

Une belle expérience, cependant trop limitée. Pour un "jeu" qui ne mise que sur l'ambiance, et donc en partie les graphismes, même si le rendu est honnête et assez agréable à l'oeil, il faut quand même avouer que c'est extrêmement dépassé... Tant par la végétation que par les textures, qui sont grossières et dans le genre stretchées on fait pas mieux... Dommage, malgré un rendu de l'eau très joli. Parlons ensuite du gameplay, un manque cruel d’interaction et une vitesse de déplacement un poil trop lente... Ce qui nuit assez largement à l'immersion et au plaisir même de l'expérience. Cependant de très belles musiques accompagnent le tout, même si elles sont un peu trop en retrait par moment. Bref, une belle idée, une belle île, mais trop de limites qui coupent l'immersion et l'expérience elle même, tant par les graphismes que par le gameplay trop simple. pour un jeu qui propose surtout de regarder, on aurait aimé un moteur plus performant... Vraiment dommage, surtout que l'idée en elle même est vraiment intéressante. J'espère que le concept sera repris avec un autre moteur pour un résultat plus immersif.

J'ai décidé de me jeter à l'eau et de l'acheter rien que pour voir....1,99 euro chez Steam pas grand chose à perdre : je regrette de l'avoir fait : ce n'est pas un jeu , on suit le chemin et basta! on écoute et lit la traduction en français, si seulement ce n'était pas de la poésie morbide, et si la musique était géniale...Il reste les superbes images ça on s'y croirait avec le bruit des vagues.. S'il y avait quelque chose d'autre en plus dans ce "jeu" peut-être...? Je ne me laisserai plus prendre par les jeux narratifs.

allez, j'me lache, 20, j'ai pris deux claques dans ce jeu. Dans la grotte, et en sortant de la grotte (ce tableau quand on voit la lune en fond...)

C'est beau à se damner et encore une fois je repete, il vaut mieux 1 magnifique scene, que 3 heures de jeu ou on se fait chier.

En plus, c'est pas simple à comprendre et tout le monde peut se faire son avis sur le scenario qui raconte somme toute l'histoire d'un homme torturé et malade. Beau et poetique à la fois.

ET JE SUIS GENTILS!
J'hésitais à lui mettre 1 carément...
Qu'est-ce que Dear esther? Eh bien commencons d'abord par ce qu'il n'est pas : un jeux.
Il n'est clairement pas un jeux, on fais rien, on est une caméra pommé sur une ile et on bouge avec des textes aussi ambiguë qu'inutile affiché sur l'écran afin de donner un samblant de mystère, voilà ce qu'est dear esther... Je me suis arrêté au soit disant plus beau passage du jeu : les grottes...
Bon alors, certe on vois que le jeux fourmille de détaille graphique, ils ont essayé de construire une atmosphère, certe, le niveau des grottes est plutôt réussie, certe, maintenant ça reste du source engine. Pour un jeux qui n'offre QUE sa soit disante beauté, prendre le moteur Unreal aurais été préférable, mais pas source....
Bref en résumé?
"beau" dans le sens ou on voi un effort de créer une atmosphère (même si on est loin d'un alan wake par exemple), chiant, incompréhensible...Une simulation de randonnée ou l'on incarne un vieux de 95 ans qui ne peux pas dépasser les 3km/h ou sauter...Pathétique, à eviter.
Et qu'on viennent pas me faire chier à me dire que je suis un kikoolol qui aime COD ou autre, je n'ai jamais joué à un seul COD, mais je pense qu'on s'y amuse largement plus que dans cet etron bien emballé...

De prime abord, le jeu ressemble un simple jeu contemplatif quelconque et il est un jeu contemplatif. Mais il n'est pas quelconque. Le scénario est suffisamment bien amené pour qu'il en devienne fascinant. On se surprend à émettre des tas de théories, des tas d'interprétation et on en discute sur les forums.

Je ne le conseillerais pas à tout le monde car il faut quand même un esprit rêveur pour se plonger pleinement dans ce jeu. Et j'appelle bien ce jeu un jeu car le gameplay épuré est un choix artistique mais de ce fait est quand même présent car l'expérience ne serait pas la même si nous n'avions pas le contrôle...

On ne peut pas vraiment dire qu'il s'agisse d'un jeux mais plutôt d'une narration interactive où vous guidez le personnage à travers cette île pourvu de décor somptueux et irréaliste.
Il ne dure que quelque heure mais son prix reste raisonnable

Difficile de se faire un avis sur Dear Esther à moins de le tester soi-même. Moins un jeu vidéo qu'une nouvelle très légèrement interactive (avec pour unique action possible de déplacer le personnage), cette courte expérience est très singulière. Sur le plan de la nouvelle tout d'abord, la narration (orale et écrite) aborde des thèmes forts de manière métaphorique sous la forme d'une lettre adressée à une certaine Esther (d'où le titre). Cependant, le "joueur" se retrouve finalement très peu impliqué, et l'immersion est souvent faible dû à l'extrême lenteur des déplacements. La sensation d'ennui peut donc se manifester, les décors étant très inégaux. On retrouve parfois de beaux jeux de lumière dans des grottes au design très inspiré mais l'île se révèle sous ses aspects extérieurs vraiment morne. Une histoire qui s'avère bien écrite donc, mais une expérience que j'ai trouvée trop peu interactive. Dear Esther ne dure pas beaucoup plus d'une heure mais j'y ai tout de même trouvé des longueurs. Dommage car il y avait de bonnes inspirations visuelles, que la mise en scène de cette histoire est bonne et que la bande-son est toujours juste.

Si je suis d'accord avec celles et ceux qui reprochent à Dear Esther de ne pas être un jeu, je ne vois pas en quoi c'est un mal. Un lecteur dit que la beauté doit résider dans le gameplay, je ne suis pas d'accord : la beauté d'une oeuvre, elle est là où on la voit, pas là où on la décrète. Du coup, même si Dear Esther s'embarque dans une frontière entre poésie et littérature, sans jamais flirter avec le jeu, je ne peux qu'être admiratif devant la délicatesse de l'histoire (si, y'en a une, reprenez vos Assimil pour ceux qui n'ont rien capté) et la finesse des graphismes.

Après, ça tient surtout au parcours de chacun... En fait, je me souviens qu'à la sortie de Myst, j'adorais lancer le jeu et faire quelques pas au bord de la falaise, juste pour avoir le bruit du vent et une ambiance d'ailleurs.
Dear Esther me propose une promenade nostalgique dans la lande Ecossaise, qui suis-je pour la refuser ?

La durée de vie est très courte, mais en même temps elle permet de vivre le titre "en une fois", ce qui est essentiel à l'ambiance et à l'histoire...

Bref : c'est un roman graphique bump-mappé à récupérer sur Steam à très petit prix, on est bien d'accord. Mais juger le titre sur ce qu'il n'est pas, pour mieux oublier ce qu'il est, c'est franchement facile.

Perso, j'ai adoré.

Sincèrement "WAW".
Comme vous le savez déjà, Dear Eshter n'a rien d'un jeu traditionnelle. C'est une expérience, une oeuvre d'art. Dear Esther ne doit surtout pas être abordé sous les mêmes critères qu'un autre jeu. Mais plus sur la propension qu'il a à vous faire voyager/vibrer. Bien évidemment tout le monde ne sera pas réceptif à l’œuvre au même degré. Mais ceux qui sont près à s'abandonner librement à ce jeu n'en reviendront pas indemne. La bande son, la qualité narrative de l'oeuvre sont véritablement au service de l'émotion. Ils viennent sublimé un spectacle visuelle déjà exceptionnelle. Si vous arrivez à vous investir pleinement, vous vivrez une véritable expérience, quelque chose de fort, dont vous vous souviendrez longtemps. Vous ne le referez pas, car ce genre de jeu de ne se rejoue pas. Mais vous attendrez avec impatience que quelque chose d'autre vous fassent de nouveau ressentir ce que Dear Esther vous a fait ressentir.