Si Dreamfall ne présente finalement qu'un intérêt assez restreint au niveau purement ludique, même si j'ai trouvé personnellement que ses phases de combat rythmaient bien le jeu, il réussit là où on l'attendait : l'Aventure. Oui, Dreamfall est une aventure comme j'aimerais en voir plus souvent, nous faisant voyager dans de multiples lieux aux décors évocateurs et au background passionnant. Bercés par une bande-sonore choisie avec finesse, le joueur est amené à rencontrer un noyau de personnages attachants et bien doublés et sera transporté dans une histoire (ou plutôt dans des histoires) solidement narrée et mise en scène, distillant habilement le suspense et travaillant en synergie avec son background, ses personnages, etc... Mystérieux, envoûtant, vibrant, émouvant, Dreamfall est un jeu hautement addictif duquel j'ai eu du mal à décrocher avant la fin. Mais voilà, Dreamfall est trop court et souffre du syndrome Shenmue 2 : laisser le joueur dans uen attente insupportable d'une suite sans jamais ne pouvoir la voir. Un jeu magistral mais attention à ne pas vous tromper sur le genre du jeu.
Cette soi-disant suite de The Longest Journey est très décevante. TLJ était un sublime jeu d'aventure qui tenait en haleine pendant des dizaines d'heures et, là, on se retrouve avec un "pseudo-point-&-clic" fini aussi vite qu'il est commencé. Quant au game-play : des personnages qui se battent ??? Qui peuvent mourir ??? Une des choses qui faisaient le charme de TLJ était justement l'incroyable liberté octroyée à April Ryan qui lui permettait de faire ce qu'elle entendait sans risquer de se faire tuer. Il est franchement décevant de devoir apprendre à se battre (avec une caméra capricieuse) quand on a eu en main un personnage certes frêle d'apparence mais qui ne risquait jamais vraiment sa vie.
Malgré tout, ce jeu n'est pas totalement mauvais en soi et on peut prendre plaisir à le parcourir. Mais les amoureux de TLJ n'y trouveront sans doute pas leur compte.
Ca fait un moment que j'attend la sortie du deuxième opus, et je dois admettre avoir été surpris par la prise en main de départ : les mouvements non décomposés, et la gestion de caméra laborieuse, ne facilitent pas le premier contact avec Dreamfall. J'ai dû passer un certain temps pour configurer les touches à mon goùt. Une fois la prise en main maitrisée, je commence seulement à prendre plaisir à arpenter, les rues de stark. Visuellement très agréable et dépaysant, avec une bande-son sympa, on se laissera guider dans ce conte de science-fiction d'anticipation avec un certain plaisir, si on arrive à faire abstraction des phases de combats, d'infiltration, et des enigmes parfois un peu foireuses. A prendre comme une histoire interactive, avec quelques embuches, dans un univers par contre très riche qui ouvre des portes, sans les refermer toutes. Mais je ne cracherais pas dans la soupe au vu de la rareté de ce type de jeu.
Pas du tout d'accord avec Super.panda du test officiel. Au contraire, je pense que le jeu d'aventure a besoin d'un souffle nouveau : Farenheit a commencé à introduire une nouvelle façon de jouer, Dreamfall continue cet effort. Ce n'est pas parfait mais plus immersif qu'un banal point'n'click.
Je ne suis qu'au début du jeu, mais je suis déjà sous le charme, et pour moi c'est le plus important.