Design : plus fin, surface de charge agrandie… mais plus limité

Le PowerPlay 2 conserve l’approche modulaire de son prédécesseur avec trois éléments principaux : une base de charge, un tapis de souris et un module PowerPlay qui s'attache aux souris Logitech compatibles. Si l’on attendait une refonte majeure, ce n'est pas vraiment le cas : les dimensions globales restent identiques, à l’exception d’une réduction notable de l’épaisseur.

Là où Logitech a réellement travaillé, c’est sur la surface de charge, agrandie de 15%. Un gain bienvenu qui étend la zone où la souris peut se recharger sans interruption. En revanche, une décision surprenante est la suppression de la seconde surface de jeu : adieu le choix entre tapis rigide et souple, seul le tapis en tissu reste disponible. Cette surface en polyester tissé est agréable à l’utilisation, avec une glisse légèrement améliorée, mais elle semble fragile sur le long terme - Logitech prévoit des remplacements, mais le tarif reste inconnu.

© Logitech

Autre changement notable, le module de commande perd son éclairage RGB et ses fonctionnalités Lightspeed. Une économie qui s’explique peut-être par le positionnement tarifaire, mais qui enlève une partie de l’intérêt du produit. De plus, la finition générale, bien que soignée, ne marque pas une avancée significative.

Performance : un système de charge toujours impeccable

Le concept du PowerPlay repose sur une promesse simple : ne plus jamais avoir à recharger sa souris gaming. Et sur ce point, Logitech tient parfaitement parole. Le système de charge fonctionne dès que la souris compatible est sur le tapis, sans perte de connexion, sans variation de charge et sans à-coups. Je l’ai utilisé avec ma Superlight 2 et elle a fonctionné sans accroc, même en étant retirée du tapis quelques secondes.

La technologie de charge sans fil de Logitech reste exclusive à la marque et n’est compatible qu’avec certains modèles : G309, G502 X (Lightspeed et Plus), G703, G903, ainsi que toutes les souris de la série Pro. L’installation est simple : il suffit d’insérer le module PowerPlay sous la souris pour la rendre compatible. En revanche, il est impossible de charger plusieurs souris simultanément et le module du premier PowerPlay n’est pas compatible avec cette nouvelle version.

© Logitech

Lors de mes sessions de jeu prolongées, j’ai constaté que la charge restait stable, même avec des mouvements rapides et intenses. Cependant, la taille du tapis étant plus proche d’un format moyen que d’un modèle XXL, certains joueurs pourront se sentir un peu à l’étroit, surtout ceux habitués aux grands gestes dans les FPS compétitifs. Pour avoir joué à Valorant pendant quelques heures, ma faible sensi m’a valu quelques sorties de routes…

Fonctionnalité et logiciel : l’essentiel, rien de plus

Avec cette seconde version, Logitech a décidé de supprimer toute intégration logicielle. Exit la connexion à la suite G Hub, le PowerPlay 2 se contente de charger, sans possibilité de personnalisation. Un choix qui peut décevoir, surtout pour ceux qui auraient apprécié une interface pour surveiller l’état de charge de leur souris. Autre élément retiré : le module de réception Lightspeed intégré. Alors que le premier PowerPlay évitait de devoir brancher un récepteur USB supplémentaire pour connecter la souris, ce n’est plus le cas ici. On aurait pu espérer un port USB pass-through pour pallier ce manque, mais Logitech ne l’a pas intégré.

L’alimentation passe par un câble USB-A non détachable, ce qui modernise l’ensemble par rapport à l'ancien modèle en micro-USB. Cependant, l’absence d’un câble amovible est, selon moi, un énorme point faible en matière de gestion des câbles et de durabilité - surtout lorsque l’on sait que son prédécesseur possédait cette particularité. En matière d’ergonomie, le PowerPlay 2 reste un bon compagnon de jeu, mais il perd des fonctionnalités qui faisaient la force du premier modèle. À 109€, il se positionne comme une solution intéressante pour ceux qui veulent une recharge sans effort, mais il ne séduira pas forcément ceux qui recherchent un produit plus complet.

Conclusion