Vous cherchez un clavier gamer élégant, fiable et performant ? Le clavier mécanique Alienware AW420K pourrait vous intéresser : format compact, touches avec switchs Cherry MX Red, rétroéclairage RGB personnalisable et un design sobre. Voici notre test !
Sommaire
- Alienware AW420K : la fiche technique
- Un design sobre convaincant
- Des touches bruyantes, mais efficaces
- Une partie logicielle à partiellement revoir
Outre Razer, Roccat, Corsair ou encore Logicitech G, une autre marque est présente sur le segment des claviers gaming : DELL. Via sa gamme Alienware, l’emblématique marque de PC a quelques modèles bien léchés à proposer. Après plus d’un mois de test, voici nos conclusions sur le modèle filaire Alienware AW420K, commercialisé à un prix de 160€.
Alienware AW420K : la fiche technique
Spécifications | Alienware AW420K |
---|---|
Technologie de touche | Mécaniques |
Type de switches | Cherry MX Red |
Rétroéclairage | Oui, RGB par zone de touches |
Raccourcis multimédia | Oui, via touches Fn |
Connexion | Filaire |
Connectique requise | 1 port USB-A |
Port(s) USB externe(s) | Non |
Prix de lancement | 160€ |
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Un design sobre convaincant
Débutons par le design du Alienware AW420K. Un mot pourrait tout simplement le définir : sobriété. À première vue, il s’agit d’un clavier mécanique rétroéclairé noir traditionnel - aussi disponible en blanc. On retrouve tout de même une touche un peu futuriste, propre à la marque. Cela se ressent notamment via la face avant et la face arrière au design oblongue, mais cela reste très discret.
- Clavier gaming Alienware AW420K ;
- Câble tressé USB Type-C vers Type-A de 2m ;
- Documentation utilisateur.
Au niveau du format, on est face à un Tenkeyless (TKL), soit un clavier dénué de pavé numérique. Ainsi, l’Alienware AW420K adopte un châssis compact parfait pour jouer et ne pas encombrer son bureau. Dans les détails, il adopte une longueur de 36,73 cm, une largeur de 14,77 cm et une hauteur de 5,57 cm.
Pour le connecter à son PC, cela se passe directement en filaire via un câble tressé USB-C vers USB-A. À noter, on retrouve en dessous une zone bien pratique permettant de cacher le début du câble et de le faire sortir à gauche ou à droite du clavier afin de faciliter sa connexion à l’ordinateur.
Côté conception du clavier, Alienware va droit au but en optant pour un châssis en plastique classique. Avec un poids de 787 grammes et 5+2 patins en caoutchouc, l"AW420K offre un très bon maintient, que ce soit pour jouer ou faire de la bureautique. Pour s’adapter à toutes les morphologies, deux béquilles se trouvent de chaque côté et proposent deux niveaux d’inclinaisons.
L’Alienware AW420K est ainsi une combinaison gagnante, alliant design sobre, format compact et stabilité. Reste maintenant à savoir quelle est l’expérience offerte à l’utilisation !
Des touches bruyantes, mais efficaces
Entrons maintenant dans le nerf de la guerre, les touches du clavier mécanique Alienware AW420K. On est ici face à des switchs mécaniques Cherry MX Red, reconnus à moult reprises pour leur réactivité et leur faible résistance.
En utilisation, j’ai trouvé la saisie infaillible, parfaite pour une frappe rapide et précise. La réactivité est aussi très bonne, que ce soit pour une simple frappe ou plusieurs frappes rapides d’une même touche à la suite.
Le seul défaut que j’ai rencontré se trouve au niveau du bruit. En effet, les touches mécaniques sont assez bruyantes, ce qui gènera probablement votre entourage dans le cas où votre PC est dans une pièce commune.
Le clavier dispose ensuite d’un rétroéclairage RGB personnalisable via le logiciel Alienware Command Center. Il est ainsi possible de choisir parmi 16,8 millions de couleurs et divers effets lumineux pour personnaliser le clavier. Seul point noir, il n’est pas possible de définir la couleur de chaque touche individuellement - mais uniquement par zone.
Pour finir, le clavier dispose de quelques raccourcis, activables en appuyant sur une touche FN et ESC/F1/F3/F5/F6/F9/F10/F11/F12 ou celles de volume. Cela va du blocage de la touche Windows, à la gestion des modes de rétroéclairage, des contrôles de lecture ou encore la capture d’écran.
Une partie logicielle à partiellement revoir
Tout joueur PC se fait un plaisir de personnaliser les couleurs RGB et de configurer des macros de son clavier gaming. C’est d’ailleurs l’une des premières choses que j’ai eu envie de faire après réception de l’Alienware AW420K. Pour cela, il faut se rendre dans le logiciel Alienware Command Center.
Après s’être rendu dans les paramètres du clavier, trois zones se présentent à nous :
- ‘’Éclairage’’, pour changer soit les couleurs RGB du rétroéclairage ;
- ‘’Macros’’, pour assimiler des raccourcis propres à chaque touche ;
- ‘’Paramètres’’, pour effectuer les mises à jour.
Un rétroéclairage mitigé
Commençons par parler du rétroéclairage. Simple et efficace, il propose deux types de personnalisation : statique ou lors de l’appui sur une touche. La première permet de choisir parmi les 16,8 millions de couleurs RGB pour différentes zones du AW420K (toutes les touches WAS, QWER, nombres, fonctions et autres touches) ; alors que la seconde propose une dizaine d’effets très stylisés après chaque appui sur une touche.
Deux reproches sont à faire pour cette personnalisation du rétroéclairage. Premièrement, je trouve que la prise en main de la personnalisation dite “statique” est assez fastidieuse, encore plus pour les néophytes d’Alienware Command Center. Je me suis arraché quelques fois les cheveux pour mettre les couleurs que je voulais sur l’ensemble du clavier sans qu’elles ne soient supprimées en cours de route lorsque je m’attaquais à la colorisation d’une autre zone.
Pour les effets lors de l’appui sur les touches, Alienware a une belle offre, mais ne facilite pas la prévisualisation. J’aurais aimé avoir l’affichage des effets directement dans la partie logicielle au lieu d’avoir à appuyer sur les touches du clavier pour voir les effets configurés. Cela permettrait tout simplement une personnalisation beaucoup plus rapide.
Des macros au poil
Pour les macros, j’ai trouvé qu’Alienware s’en sort très bien. Que ce soit de la création à l’assignation, la procédure se veut simple à prendre en main.
Pour en créer une, il suffit de toucher le bouton “+” à côté de la mention “Créer une nouvelle macro”. Dès lors, quatre types de macro sont proposés : les touches ; l’enregistrement d’une suite de touches ; le raccourci vers une application / un jeu ; et le bloc texte.
Quand la création est terminée, il suffit de l'assigner en sélectionnant le nom du raccourci dans le dossier "Mes macros" et en la mettant sur une touche.
Autres informations
Petit point important et positif à prendre en compte pour Alienware Command Center : la possibilité d’attribuer un thème à un jeu précis. Cette fonction permet tout simplement d’avoir automatiquement toutes ses macros et un éclairage personnalisé dès l’ouverture d’un jeu. Le logiciel regroupe au passage tous les jeux installés sur votre PC, offrant ainsi un hub de lancement de ses titres favoris.
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Conclusion
Points forts
- Design sobre et efficace
- Format compact
- Design sobre et efficace
- Switchs Cherry MX Red réactifs
- Gestion des macros
Points faibles
- Personnalisation du rétroéclairage laborieuse
- Assez bruyant
Note de la rédaction
Avec son design sobre et élégant, mais aussi une qualité de frappe efficace et réactive grâce aux switchs Cherry MX RED, l’Alienware a tout pour se tailler une place sur son bureau. J’ai beaucoup aimé le confort offert par ce modèle, et ce malgré une partie logicielle assez laborieuse aux premiers abords, notamment pour le rétroéclairage, et un bruit assez prononcé lors de la frappe.
En conclusion, l’Alienware AW420K est un clavier mécanique de qualité, qui offre un bon compromis entre design, compacité et réactivité. Parfait pour les utilisateurs cherchant un modèle minimaliste et performant, et pouvant faire quelques petites concessions.