
Avec le Samsung Galaxy A13, le constructeur propose aux personnes à la recherche d’un smartphone 4G pas cher une solution à moins de 200 euros sous Android. Le terminal affiche cependant très vite ses limites.
Sommaire
- Samsung Galaxy A13 : la fiche technique
- Une prise en main agréable
- Un écran LCD satisfaisant
- Des performances sans surprise pour le Samsung Galaxy A13
- Une interface sobre, mais efficace
- Un module photo à la fois étoffé et décevante
- Une autonomie satisfaisante, mais un chargeur absent
Si Samsung sait s’illustrer avec des smartphones performants affichant des prix très élevés, il sait aussi proposer des terminaux à des prix plus abordables. L’offre d’entrée de gamme de Samsung est d’ailleurs l’une des plus plébiscitées par les acheteurs, ce qui explique que le constructeur en sort un vaste choix chaque année. Avec un prix fixé à 199 euros à sa sortie, le Galaxy A13 est l’un des plus abordables. Mais que peut-on espérer pour ce tarif ? On vous dit tout.
Samsung Galaxy A13 : la fiche technique
Samsung Galaxy A13 | |
Taille d'écran | 6,6 pouces |
Type d'écran | LCD |
Définition d'écran | 2408 x 1080 pixels |
Taux de rafraichissement | 60 Hz |
SoC | Samsung Exynos 850 |
Mémoire vive | 4 Go |
Stockage | 64 Go |
Batterie | 5000 mAh |
Charge | 15W |
Connectivité | 4G / WiFi 5 / BT 5.0 |
Capteurs photo principaux | 50 Mpx + 5 Mpx + 2 Mpx + 2 Mpx |
Capteur photo secondaire | 8 Mpx |
Étanchéité | Non |
Dimensions | 165,1 x 76,4 x 8,8 mm |
Poids | 195 grammes |
Prix | 199€ |
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Une prise en main agréable
Le Samsung Galaxy A13 n’est pas le plus fin ni le plus esthétique des smartphones du constructeur : il affiche une coque intégralement en plastique brillant et son épaisseur est de 8,8 mm. Cependant, il reste agréable à prendre en main, du fait de ses contours arrondis et du glasstic très doux. Par contre, les traces de doigts accrochent bien.


Sur la tranche droite, on trouve le bouton de réglage du volume ainsi que le bouton d’allumage, qui cache un capteur d’empreinte digitale : sur ses appareils de la gamme Galaxy A, Samsung a fait le choix de cette alternative au capteur sous l’écran. Sur la partie inférieure de la tranche, on trouve un haut-parleur, le port USB-C pour charger l’appareil, ainsi qu’un port auxiliaire permettant de brancher un casque filaire. Cette proposition est caractéristique des smartphones d’entrée de gamme, tout comme la présence d’un lecteur de carte microSD dans le tiroir de la carte SIM.




À l’arrière, la partie photo s’avère plutôt sobre. Trois capteurs ressortent très légèrement de la coque en plastique tandis que le capteur de profondeur ne ressort pas. La simplicité est de mise et elle est cohérente avec la proposition du terminal.
Un écran LCD satisfaisant
Là où le Galaxy A12 affichait une diagonale de 6,5 pouces, le Galaxy A13 monte jusqu’à 6,6 pouces. Ce n’est pas une révolution en soi, mais cela mérite d’être souligné. La dalle LCD proposée par Samsung affiche une définition Full HD+ de 1080 x 2408 pixels avec un taux de rafraichissement de 60 Hz. Une configuration suffisante pour profiter d’un bon confort d’utilisation dans la plupart des applications du quotidien, mais aussi pour naviguer dans les menus du téléphone et sur Internet.

Samsung donne accès à quelques options de paramétrage de la luminosité au sein de ses menus. Vous pouvez aussi passer du mode clair ou du mode sombre à l’envi, ou bien ajuster l’activation de ce dernier à certains moments de la journée.



Des performances sans surprise pour le Samsung Galaxy A13
Doté d’un SoC Exynos 850, le Samsung Galaxy A13 n’est pas un foudre de guerre. Il est certes plus puissant que le Galaxy A12 et son Helio P35, mais n’espérez pas jouer à autre chose que des jeux peu gourmands en ressources. Les benchmarks confirment les performances limitées du terminal.



Dans certains jeux pourtant assez statiques, tels que Fallout Shelter, nous avons rencontré des ralentissements. Candy Crush et Plants vs Zombies étaient un peu moins capricieux. Nous nous sommes risqués à lancer Call of Duty Mobile, qui fonctionne avec des graphismes faibles et quelques ralentissements. Le jeu est suffisamment optimisé pour ne pas être injouable sur un tel appareil.

En revanche, pour regarder des vidéos en ligne, écouter de la musique, utiliser des applications du quotidien (Banque, Waze, YouTube, Twitter…) ce smartphone 4G fait très bien le travail. Il est donc à réserver en priorité à une utilisation modérée.
Une interface sobre, mais efficace
Android 12 et EMUI 4.1 sont installés sur le Samsung Galaxy A13. La proposition est toute en sobriété, car le constructeur n’étouffe pas le terminal sous des tonnes d’options. On imagine que l’idée est de mettre en avant l’essentiel tout en réduisant les risques de ralentissement.



La navigation épurée permet de facilement s’y retrouver dans les applications installées et l’expérience est correcte en matière de fluidité. On retrouve un choix modéré de personnalisations et des options de sécurité certes moins poussées que sur des modèles de smartphones plus chers, mais l’essentiel est là.
Un module photo à la fois étoffé et décevante
Du côté de la photo, le Samsung Galaxy A13 se montre généreux en quantité, mais un peu moins en qualité. À l’arrière de l’appareil, on trouve quatre capteurs :
- Un capteur principal de 50 mégapixels,
- Un capteur ultra grand-angle de 5 mégapixels,
- Un capteur macro de 2 mégapixels,
- Un capteur de profondeur de 2 mégapixels.
En journée, la proposition des trois capteurs est passable, avec des couleurs ressortent un peu saturées. La gestion de luminosité est également aléatoire et elle montre principalement ses limites sur les photos prises en intérieur.









Par ailleurs, mieux vaut ne pas trop zoomer dans l’image, au risque de se rendre compte d’un manque criant de détails sur l’ensemble des prises de vue. Dans cette logique, le zoom numérique qui monte jusqu’à 10x ne fait aucun miracle.






De nuit, le Galaxy A13 ne se montre pas davantage satisfaisant. La balance des couleurs est totalement déséquilibrée entre les capteurs, il y a énormément de bruit sur les photos et le flou n’est jamais loin. Photographier un sujet qui bouge de nuit s’avère quasiment impossible pour qui cherche un résultat correct.






Pour ce qui est du capteur arrière, on profite d’un capteur de 8 mégapixels qui permet de faire des selfies corrects, avec un détourage tout de même un brin approximatif lorsque l’on active le flou d’arrière-plan.
Une autonomie satisfaisante, mais un chargeur absent
Pour finir, un point sur l’autonomie du Samsung Galaxy A13. Le terminal est doté d’une batterie de 5000 mAh et lors d’une utilisation standard de l’appareil, il tient la charge du soir au matin sans aucune difficulté. Si vous ne le sollicitez pas toute la journée, vous pouvez même tenir jusqu’à 24 heures sans avoir à le recharger. La proposition est donc satisfaisante sur ce point même si, compte tenu de la puissance du smartphone, c’est finalement le minimum que l’on peut attendre.
Concernant la recharge, il faut se débrouiller avec les moyens du bord puisque Samsung ne livre pas de chargeur dans la boîte de son smartphone. Seul un câble USB-C est fourni. Cependant, n’importe quel chargeur peut faire l’affaire puisque le Galaxy A13 ne prend en charge que le 15 W. Comptez environ 2 heures pour le recharger entièrement sur secteur. Évidemment, il ne possède pas de mode de chargement par induction.
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Conclusion
Points forts
- Ecran LCD de qualité
- Présence d'un port microSD
- Présence d'une prise Jack 3,5 mm
- Autonomie correcte
Points faibles
- Performances très limitées
- Des photos de piètre qualité
- Livré sans chargeur
- Charge lente
Note de la rédaction
À moins de 200 euros, le Samsung Galaxy A13 se présente comme un smartphone 4G d’entrée de gamme qui délivre une expérience qui répond aux besoins essentiels, mais qui ne va jamais chercher plus loin. S’il permet de jouer à quelques jeux du moment, il atteint ses limites extrêmement vite et il s’avère particulièrement décevant du côté de la photo. Il est possible de trouver mieux sur le marché dans cette gamme de prix, y compris chez Samsung, en ajoutant quelques dizaines d’euros supplémentaires.