Le 28 août 2016 à 13:22:28 Auteur a écrit :

Le 28 août 2016 à 12:58:24 .

La revocation des elus par les citoyens va entrainer plus que probablement une vraie instabilite >gouvernementale.

Pas du tout ! Il suffit de .mettre en place un mécanisme qui "lisse" les résultats des sondages sur plusieurs mois.

Tout ça pour arriver à cette conclusion amenée avec autant de subtilité qu'un éléphant dans un magasin de porcelaines.

J'assume: je ne comptais pas apporter de la subtilité mais un raisonnement logique.

On va faire simple, très simple :
1) tu prends les promesses de Hollande durant la campagne 2012.
2) Tu compares à ce qu'il a fait.
3) Tu constates que rien n'empêche n'importe quel autre candidat de faire exactement le même grand écart (et plus encore).
4) tu conclus, logiquement, qu'aucune solution n'est garantie par là.

Plusieurs differences, par exemple:
- Hollande savait au moment ou il disait les choses qu'il ne les tiendrait pas (president ennemi de la finance -> incompatible avec le maintien dans l'UE au vu des traites)
- Asselineau a eu un coup d'arret dans sa carriere a la creation de l'UPR, et est black-liste des medias, parce qu'il parle de sortir de l'UE et de l'OTAN: peut-on le taxer de carrierisme?
- Asselineau n'a jamais ete pris en defaut sur un seul engagement, et ce qu'il dit a toujours ete verifier

Ou alors tu peux constater que les prétendants au "trône" ne manquent pas. Ajouter des contraintes, des peines etc. bien que diminuant ce nombre de prétendants ne nous laissera pas démunis.
contrainte 1 : toute personne ayant été condamnée pour quelque chose au cours d'un mandat (quelque soit le mandat) ne peut plus se présenter à aucune élection, ne peut plus occuper aucun poste dans la fonction publique.

Ca fait de l'air.

Je te renvoie au programme de liberation nationale de l'UPR, avec entre autres:
- interdiction de se presenter si casier judiciaire
- non-cumul des mandats
- pas plus de 2 mandats pour tout type de mandat
- reconnaissance du vote blanc (si il est en tete, on vire tous les candidats et on recommence avec d'autres)
- referendum d'initiative populaire.
https://www.upr.fr/programme-elections-presidentielles-france

Je trouve intéressantes différentes propositions avancées dans le rapport Bartolone-Winock http://www.ladocumentationfrancaise.fr/var/storage/rapports-publics/154000692.pdf et dans le livre d'Antoine Fournier L'impossible sixième république. Antoine Fournier défend un rééquilibrage de nos institutions au profit du Premier ministre en lui transférant une partie de la légitimité et du pouvoir présidentiel :

1. Inversion du calendrier électoral : les élections législatives précèdent de 6 mois l'élection présidentielle. Cela a pour conséquence que :

Avec ces modifications, on retrouve un sens à l'élection législative qui confère une légitimité par le suffrage au Gouvernement afin de transformer la société et on obtient une élection présidentielle qui permet de dégager une personnalité, potentiellement au-dessus des clivages partisans, qui s'occupe de la diplomatie, de la guerre et du bon fonctionnement de la justice et des institutions.

Ces propositions permettent de retrouver l'esprit gaullien de la Vème et demandent très peu de modification, puisqu'il suffirait en théorie à ce que le Président en fin d'exercice dissolve l'Assemblée nationale 6 mois avant l'élection présidentielle.