U..uuuu...up

CHAPITRE 38 : PUNI !

Dans la semaine qui suit le décès de l'employé, un autre se suic*de.
Des journalistes se massent devant Intra Z, de bon matin, afin d'interview Déborah.
- Comment expliquez-vous ces deux suic*des ?
- Il s'agit d'un accident du travail.
- Allez-vous mettre en place de nouvelle sécurité ?
- Bien sur, nous sommes en train de mettre en place des filets anti-suic*de. Ce sont des filets très résistants, les employés ne se feront aucun mal désormais s'ils tentent de se jeter depuis une fenêtre. Nous avons fait d'ailleurs plusieurs tests, et... ça fonctionne.
- Vous suggérez donc qu'il y a des chances que les décès soient des suic*des ?
- Absolument pas. Je dis simplement, qu'à l'avenir, les employés ne pourront plus mettre fin à leur jour dans notre établissement.
- Avez-vous fait une minute de silence ? Un hommage ?
- Pour le premier décès, oui, pour le second, non. On ne va pas interrompre les heures de travails continuellement. Ce serait contre-productif. Et puis... en faisant ce genre de pratique, c'est les mettre avant. Il ne faudrait pas que ça devienne... une mode !
- Une mode ?! Le suic*de de vos employés ?!
- Bon je vous laisse, j'ai du travail. Vous devriez en faire autant.

L'interview est diffusée sur plusieurs chaînes de télé mais aussi sur internet. Les réseaux sociaux s'emparent des déclarations de Déborah, afin de les dénoncez. Deux clans majoritaires se forment : ceux qui critiquent les propos de Déborah et critique sa façon de diriger. Et ceux qui trouvent cela normal, voire même honorable de préserver autant d'emplois, alors que les temps sont difficiles.
Des manifestations sont organisés. Elles sont au début pacifique, puis aux files de la journée, elle dégénérée, quelque vitrine et vitre d'abribus sont brisés. Aucune vitre d'Intra Z n'est abimée. Les manifestants sont ensuite dispersés par la police.
Une nuit, tu décides d'aller voir Édouard. Évidemment tu n'as pas le droit. Alors tu attends qu'il fasse bien nuit, puis tu te faufiles dans les couloirs. Tu as une sorte d'excitation à faire ça.
À un moment donné de ton parcours, tu entends des bruits. Des bruits qui viennent de derrière toi. Tu avances rapidement. Puis tu en entends qui viennent vers devant toi. Soudain, la lumière s'allume. Tu vois Refus, le surveillant qui te regarde avec un sourire narquois.
- Alors, vermine, tu crois pouvoir te moquer encore combien de nuit comme ça ?
- J'allais...j'allais aux toilettes.
- Il y a des toilettes bien plus proches de ta chambre. Et puis tu as une couche pour faire tes besoins. Tu crois qu'on les a acheté pourquoi ?!
- Mais...
- Il n'y a pas de "mais". Allez Vincent, tu sais ce qui te reste à faire.
Un homme arrive de derrière toi.
- Oui monsieur.
- Eh oui, tu ne croyais quand même pas que j'étais encore tout seul à surveillé le dortoir des garçons... Après la petite fête que vous aviez organisée... Pff... Bande de vermines irrécupérable !
Vincent t'attrape par le bras et t’emmène devant une porte.
- Qu'est-ce que vous allez me faire ?
- Tais-toi.
Il ouvre la porte, c'est une petite pièce avec simplement un évier.
- Ici tu as un évier pour boire. Ok ?
- Euh... Ok...
- Et tu n'as pas intérêt à frapper à la porte ou à faire du bruit où on prolongera la sanction, d'accord ?
- Mais... qu'est-ce que...?
Il te pousse dans la pièce et referme la porte à clé.
Tu te retrouves dans le noir. Tu penses quelques minutes à chercher l'interrupteur, en vain. Il ne semble pas y avoir de lumière. Tu essaies d'ouvrir mais c'est fermé à doubles tours. Tu es fatigué, alors tu essaies de te coucher par terre... au final, ça ne change pas grand-chose à ta chambre, tu avais déjà l'habitude de somnolé par terre sans lit...
Quelques heures plus tard, retentit la sonnerie du levé. Tu entends le surveillant passer pour réveiller tout le monde. Mais il ne vient pas te chercher. Tu essaies d'ouvrir et de l’appeler mais il ne réponds pas. Tu entends les autres commencer à aller à la cafétéria... tu es abandonné dans ta pièce noire. Tu passes ainsi des heures à l'isolement. Des heures et des heures qui te paraissent des journées entières. tu essaies régulièrement de te reposer... parfois tu bois... et le plus souvent tu réfléchis... réfléchi à ta vie actuelle...sans but précis...
Et enfin le surveillant vient te réveiller.
- C'est bon la vermine, tu peux sortir.
C'est le matin, et les rayons du soleil traversent les fenêtres. Il y a peu de lumière mais, après être resté des heures dans le noir, tu n'es plus habitué. Tu te protèges les yeux avec tes mains.
- Ne fais pas ta chochotte. Tu as juste passé deux nuits et une journée à l'isolement. Ce n'est rien. Allez sors.
Tu sors timidement.
- Attends... Tu n'oublies pas quelques choses ?
Tu te demandes bien ce que tu aies bien pu oublier. Peut-être veut-il que tu t'excuses ?
- Je...je suis désolé pour ma conduite... je ne recommencerais plus...
- Ahah ! Pas ça, "bécile ! Tu as oublié de te prendre quelques couts de fouet de ma part.
Il ramasse un fouet et te donne quelques couts dans le dos.
- Allez, va bosser, feignasse !

Tu retournes travailler, partagé entre un mélange d'énervement, de fatigue, de douleur...
Puis Déborah vous annonce qu'un Black friday va avoir lieux dans quelques jours. Avec au programme des réductions à moins cinquante pour cent sur tout les produits et moins soixante-dix pour cent sur les articles de la Poppa. De quoi créer des émeutes.
Et qui dit réduction sur les articles dit réduction sur vos salaires. Elle essai malgré tout de vous rassurez en expliquant que cet afflue massif de clients fera augmenter vos salaires.

Bien évidemment vos salaires n'ont jamais augmenté depuis que tu es arrivé au magasin.

Le 13 juin 2020 à 11:41:35 Lerotisseur019 a écrit :
Up de cette fic imprévisible et trop méconnue dommage que des histoires de type que se touche sur leur sœur ou sur des feet marchent mieux

Merci khey ! Et il en faut pour tout les goûts hein
bon voilà la sweet

je fais la sweet demain

en fait je pense que t'aurais du faire un meilleur titre plus accrocheur, tout se joue sur le titre et t'as perdu tellement public potentiel, dommage...

C’est tout à fait vrai rien que « célestin et le gang des chômeurs » ça aurait plus attiré je pense. Mais t’es parti pour aller au bout ce qui n’est pas le cas de beaucoup de fics qui démarrent fort et s’écroulent vite.

Uppp évidemment

CHAPITRE 39 : LE BUREAU DE DÉBORAH

Vous êtes en train de travailler, tu sers ton poisson comme habituellement mais une odeur inhabituelle se repend dans le magasin : une odeur de brûlé.

L'odeur devient de plus en plus forte. Déborah ordonne à certains employés de trouver d'où provient l'odeur. Édouard se met à te parler.
- Max, faut que je te montre un truc.
- Ne parle pas. Tu veux te faire engueuler ou quoi ? On n'a pas le droit de parler.
- C'est le seul moment pour que je t'en parle.
- Silence vous deux.
Vous vous taisez, puis quelqu'un appelle Déborah. Elle sort de votre champ de vision.
- Max, vient je te dis.
- Mais non on va se faire engueuler !
- Max, je te dis de venir, c'est important.
- Bon... Ok.
Tu le suis, en marchant rapidement. Il se dirige vers les bureaux des managers. Vous dans un couloir réservé aux managers, puis prenez l'escalier qui mène à leurs bureaux.
- Mais... on ne peut pas aller ici... Tu veux te faire...
- Ils ne sont quasiment jamais dedans. Bon maintenant, tu vas te concentrer pour ne pas faire de bruit, tu ne parles pas, ok ?
- D'accord mais...
Il te fait signe de te taire.
Il ouvre un placard rempli d'outils : des marteaux, des clous, des tournevis...etc.
Il saisit un marteau. Tu commences à paniquer.
- Qu'est-ce que tu fous ?!
- Je t'en prie Max, tais-toi. Écoute, maintenant, je vais me servir de ce marteau. Mais comprend bien que j'ai réfléchi plusieurs fois à mon geste avant, d'accord ? Et ce que je vais faire, c'est notre unique moyen de partir d'ici. Tu ne veux pas pourrir à Intra Z ?
- Non mais...
- Mais... il n'y a pas d'autres solutions.
Il se rend dans le bureau de Déborah. Tu regardes sans arrêt à droite et à gauche, Édouard, lui, ne semble pas très inquiet. Il ouvre un placard et sort un gros coffre noir avec un cadenas. Il le soulève et le met par terre.
- C'est quoi ça ?!
- Je vais le défoncer, ok ? Ne fais pas de bruit.
- Hein ?!
Il frappe plusieurs fois dessus, tu fais ton possible pour ne pas faire de bruit, tout en regardant plusieurs fois dans le couloir. Au bout de quelques coûts, le coffre se casse. À l'intérieur, des liasses de billets.
Tu n'en crois pas tes yeux. Comment Édouard savait qu'autant d'argent se trouvait là et surtout... qu'est-ce que vous allez faire désormais ? Édouard semble avoir déjà réponse à tes questions...
- Il va falloir qu'on casse nos colliers électriques.
.Il te demande de ne surtout pas bouger. Il se saisit d'une grignoteuse dans la réserve d'outil et se coupe ton collier électrique. C'est ensuite à toi de couper le sien.
- Ok. Maintenant on va prendre des sacs-poubelles et mettre le maximum d'argent dedans.
Tu exécutes ses paroles. Des bruits de pas retentissent dans le couloir.
- On fait quoi ?
- Dépêches-toi de remplir les sacs !
Dorothée, la secrétaire, entre. Elle arrive au même moment où vous avez fini de mettre les billets dans les sacs.
- Qu'est-ce que...? Qu'est-ce vous faites là ? Ce n'est pas un endroit pour les employés !
- Déborah... Déborah nous a demandé de nettoyer son bureau.
- Ah bon ?!
- Oui, c'était pour nous punir car nous avions parlé sans sa permission.
- Mmh... je vois... Si Déborah le dit... Moi je ne vais pas m'opposer... Une très bonne supérieure... Déborah... très réfléchie...
Elle s'en va sur ces mots. Vous vous regardez l'air de dire "qu'est-ce qu'elle est niaise"

Vous sortez rapidement d'Intra Z par une porte qui débouche sur l'arrière du magasin. Vous courez vous cacher loin du magasin. Vous vous réfugiez dans une ruelle.
- On fait quoi maintenant ? Il faudrait quitter cette ville... mais il y a tous les sosies de Déborah qui sont propriétaires de quasiment tous les magasins aux alentours.
- Hum... oui je sais... Il n'y a pas plus qu'à espérer ne pas se faire attraper.
- ...Mince... je pensais que tu avais un plan...
Tu vois un loin une sosie de Déborah.
- On est repéré ! Fuyons !
Vous entendez au loin la police anti-chômeur vous appelez. "Venez ici, nous avons des offres intéressantes dans un univers accueillant, allez les jeunes !". Vous continuez à courir. Ils persistent avec leur slogan tout fait, et petit à petit durcisse le ton : "venez tout de suite ou ont vous ne vous reconnaîtrez plus dans le miroir !"
Contre toute attente, un habitant ouvre sa porte.
- Venez vite ! Réfugiez-vous chez moi !
Vous vous regardez rapidement avec Édouard mais vous n'avez pas d'autres choix, quitte à ce que ce soit un piège.
Vous entrez, puis il vous cache dans sous-sol. Il recouvre la trappe avec un meuble. Vous y restez environ une heure à l’intérieur, le temps que la police anti-chômeurs viennent inspecter toutes les maisons du secteur, y compris la vôtre.
Une fois parti, il vous fait remonter. Il est étonné par le fait que vous essayer des sacs-poubelles. Vous lui dites simplement que ce sont des affaires de rechange que vous avez prises avant de fuir. Il ne vérifie pas. Il vous invite à diner puis vous propose de rester dormir. Il vous raconte aussi que ce n'est pas la première fois qu'il cache des chômeurs et des employés d'Intra Z.

Le lendemain, c'est le jour du Black Friday. Les manifestants anti-Intra Z sont aussi au rendez-vous. Dès le levé du jour, les rues sont remplies. Cela pourrait bien être le moment idéal pour vous enfuir. Mais... tu te rappelles que Nathan est toujours porté disparu... Il est très certainement dans le sous-sol d'Intra Z... Il faut que tu ailles le chercher...

Le 19 juin 2020 à 23:10:12 PatateChaude1 a écrit :
en fait je pense que t'aurais du faire un meilleur titre plus accrocheur, tout se joue sur le titre et t'as perdu tellement public potentiel, dommage...

Le 20 juin 2020 à 11:33:57 Lerotisseur019 a écrit :
C’est tout à fait vrai rien que « célestin et le gang des chômeurs » ça aurait plus attiré je pense. Mais t’es parti pour aller au bout ce qui n’est pas le cas de beaucoup de fics qui démarrent fort et s’écroulent vite.

Uppp évidemment

Oui c'est vrais que j'aurais pu faire un titre plus en accord avec le forum bien qu'il y est pas mal de chômeurs sur le forum mais bon. Perso j'aime bien le titre
J'aurais bientôt finis la fic d'ailleurs, d'ici 2-3 sweet je vais clore
...normalement

Sweet

Tout le forum attend la sweet

L’op porté disparu

Le 27 juin 2020 à 13:07:07 Lerotisseur019 a écrit :
L’op porté disparu

je publie la sweet demain khey
en fait j'ai déjà écris les 3/4 de la sweet, je fais une longue sweet pour le chapitre final

CHAPITRE 40 : ÉMEUTE
Avec Édouard, vous regardez de loin ce qui est en train de se dérouler. Vous êtes tous les deux encapuchonnés dans l'espoir qu'on ne vous reconnaisse pas.

Le parking d'Intra Z est remplis de voiture, aux alentours il est aussi déjà impossible de se garer. Certain viennent en bus, d'autres à pied. C'est l'évènement du mois. Les soldes d'Intra Z et l'affrontement entre Anti-Intra Z et les pro Intra Z, certain sont même venus justes pour les voir s'affronter.
Des policiers ont aussi été déployés, ainsi que la police personnelle d'Intra Z, qui généralement fait office de police anti-chômeur. Pour l'occasion elle devra protéger le magasin.
Votre mission est d'aller libérer Nathan. Vous allez essayer de vous introduire dans le sous-sol, où il serait peut-être retenus prisonniers.
- On n'a qu'à essayer de rentrer au moment de l'ouverture. Il y aura tellement de monde qu'on passera inaperçu.
- Mais on a les sacs remplis d'argent ! Imagine, si on se fait bousculer par quelqu'un ! Tu ne te rends pas compte qu'ils ne vont pas hésiter à se bousculer...
- Eh bien... l'un de nous n'a qu'à garder les sacs pendant que l'autre va dans le magasin.
- Mouais... Bon... eh bien vas-y toi, moi je garde les sacs, je vais aller me promener loin du magasin. En espérant qu'un sbire de Déborah ne me prenne pas.
- Ok. Mais tu ne t'enfuis pas avec les sacs, je te fais confiance ?
- Ouais. De toute façon on a récupéré cet argent à deux. Sans toi, je n'aurais peut-être pas eu le courage d'aller le voler.
- ...Bon j'y vais. Fais gaffe à toi.
- Toi aussi.
Tu te noies dans la foule qui attend l'ouverture.
Des anti-Intra Z se colle à vous pour essayer de vous convaincre de ne pas faire les soldes.
- Arrêter d'acheter dans ce magasin !
- Bah, ils ont un travail, arrêter de vous plaindre un peu !
- Plus vous achetez des produits à bas prix, plus les travailleurs sont pauvres !
- Arrêtez de nous souler, c*ssez-vous !

Les anti-Intra Z continuent de répéter leur slogan. Tu te sens mal à l'aise d'être dans la foule des pros-Intra Z. Mais c'est pour la bonne cause.
Enfin vient 8 heures. L'ouverture.
Le rideau métallique commence à s'ouvrir. Il n'est même pas ouvert entièrement que déjà certain se met à ramper en dessous. D'autres court et se courbent pour pouvoir entrer.
Les gens se mettent à se bousculer.
Une fois le rideau ouvert entièrement, la cohue s'accroît. Tu es obligé de te mettre à courir pour suivre le mouvement. Plusieurs vigiles sont là, mais ils ne font rien pour vous retenir. Certains se mettent même en retrait, de peur de se faire marcher dessus.
Tu as enfin réussi à dépasser le portique, tu es désormais dans les rayons. Tu n'as plus qu'à aller au fond du magasin, dépasser les rideaux puis prendre les escaliers sans te faire attraper.
Tu arrives enfin devant les rideaux. Quand quelqu'un surgit...
- Oh ! Max ! On se faisait un sang d'encre pour toi. Je vais t'amener à Déborah, elle t'attend. Mais où as-tu mis ton collier ?
- Alex, ne t'occupe pas de moi.
- Non Max, tu vas devoir me suivre.
Tu essaies de réfléchir rapidement, que faire ? Prendre la fuite ? Abandonner ton ami ? Non. Il n'en ai pas question. Tu donnes un coup de poing dans le ventre puis dans la tête d'Alex. Tu fais ça avec regret. Tu ne voulais pas en arriver là. Tu aimes pourtant beaucoup Alex. Mais là... tu ne savais pas comment réagir autrement. Alex se courbe de douleur, il ne s'y attendait pas.
Tu arrives à la porte qui mène au sous-sol. Tu entends quelqu'un pleurer. La porte n'est pas verrouillée.
Tu prends ton courage à deux mains et tu entres.

L'odeur te prend à la gorge. Le sous-sol ressemble à un égout. C'est crasseux est mal éclairé. Tu sursautes lorsque tu vois carrément un rat passer. Tu as du mal à croire que ce soit le sous-sol d'un supermarché.
Tu continues de marcher en prenant de bien soin de te retourner souvent afin de voir si tu n'es pas suivi.
Une main attrape ta jambe. Tu cris de surprise. C'est une femme, assise par terre, les cheveux en bataille, le visage crasseux. Sa jambe est attachée à un cadenas.
- S'il vous plaît, faites-moi sortir d'ici...
- Hum...Oui...je..je...je vais vous aider mais je cherche un ami...
Elle te regarde l'air vide sans rien dire.
Tu continues ton chemin.
Tu vois Nathan... assis par terre, en haillon, le visage noir de crasse. Il est lui aussi attaché. Il te fait un grand sourire en te voyant.
- Je savais que mon doux prince viendrait à mon secours.
- Mon Dieu, mais qu'est-ce qu'ils t'ont fait ?!
- Oh trois fois rien ne t'inquiète pas, j'en ai vu d'autres. C'est un hôtel luxueux ici comparé à mon ancien appartement. Excepté que je suis attaché. Allez détache-moi.
- Je n'ai rien pour te détacher.
Quelqu'un entre. C'est Rufus, accompagné de deux vigiles.
- Ah ben enfin t'voilà toi. Sale vermine. Apparemment tu as volé de l'argent à Déborah. Bon ben maintenant tu n'as plus qu'à t'asseoir et attendre Déborah. Elle t'attachera avec ton pote. Et tu as intérêt à nous dire où se trouve l'argent.
- Je ne dirais rien.
Ils commencent à te frapper afin de te faire cracher le morceau. Tu finis par avouer que c'est Édouard qui a l'argent. De toute façon ils ne sont pas censés savoir où ils se trouvent.
Les heures passent. Au bout d'un moment une odeur de brûlé par vient jusqu'à vous. Rufus prévient que vous ne bougerez pas d'ici tant que Déborah ne vous aura pas donné d'ordre.
Finalement des manifestants anti-Intra Z entre dans votre sous-sol. Ils sont munis d'armes. Ils sont tellement nombreux que Rufus n'ose même pas s'opposer à eux.
Ils obligent Rufus à ouvrir vos cadenas. Puis vous remontez dans le magasin.
Des gens courent de partout. Il n'y a presque plus rien en rayons. Les employés ne sont plus là. La musique qui tourne habituellement en fond s'est arrêté.
Il y a même de l'eau par terre. C'est surréaliste. Jamais tu n'aurais pensé qu'une telle chose arriverait.
Les gens sont en train de dévaliser le supermarché.
Vous sortez du magasin et vous téléphonez à Édouard. Autour de vous, il y a toujours des gens qui répètent les mêmes slogans en opposition à Intra Z. Il y aussi de la fumée, des voitures qui brûlent.
Vous longez les rues où se trouvent tous les commerces. Tous ceux appartenant à la famille de Déborah ont des vitres brisés.

Les autres membres de votre groupe, Louis , Alice et Pedro vous rejoignent. Des manifestants leur ont enlevés leurs colliers électroniques.

- Eh ben... Je n'aurais jamais cru que ça se terminerait. Tant mieux.
- Espérons... espérons que Déborah ne remette pas à tout ça en place...
- Cela ne risque pas, je l'ai vu se faire arrêter par la police.
- Quoi ?!
- Apparemment des gens avaient porté plainte contre elles. Pour plusieurs motifs dont maltraitance d'employés et assassinat...
- Ils doivent être au courant de l'affaire des Citronniers...
- Oui ou peut-être autre chose... Il se peut qu'elle est participé à l'assassinat d'autres personnes... Bref, elle n'a eu que ce qu'elle méritait. Je me demande pourquoi elle ne c'était pas faite arrêté avant...
- Elle et sa famille avait tellement d'impact sur les entreprises de notre ville... Je suppose que les policiers avaient peur d'éventuelles représailles.Sans compter la hausse du chômage. Mais au vu du nombre de manifestants et de tous ces pillages, ils ont dû se dire que c'était le bon moment pour l'arrêter.
- Ouais, peut-être... mais du coup, je ne sais pas ce qu'on va faire maintenant... Où est-ce qu'on va postuler...
- Oh ça... Tu n'as pas à t'en faire, Max et moi avons volé une partie des réserves d'argent de Déborah.
- Quoi ?!
- Oui on s'est servi un petit peu dans sa réserve personnelle. Enfin... personnel... c'était de l'argent du magasin qu'elle c'était approprié. Il doit y en avoir pour 500 000 euros...
- 500 000 ?!

Les jours suivants, vous vous partagez l’argent.
Tu n'aurais pu partager qu'avec Édouard mais... l'amitié avant l'argent. Sans amis, tes journées auraient semblé bien longues.

Dans les jours qui suivent, ton père te convie à dîner. Il fait venir aussi Lisa, ton ancienne "baby-sitter", qui t'avait aidé à apprendre l'anglais et à chercher du travail.

- Fiston, on a vu ce qui s'est passé pour Intra Z. C'est terrible. J'espère que ça va pour toi.
- Oui ne t'inquiète pas je m'en remettrais.
- C'était ton premier job, tu ne sais on ne l'oublie jamais son premier job. C'est triste pour toi que cette belle aventure se soit arrêté comme ça. Ces pilleurs ne sont que des saccageurs sans morales !
- Tu exagères ! Pour tout vous dire...je...je suis plutôt content que le magasin se soit fait piller, ils ne respectaient pas du tout les travailleurs.
- Mouais. À mon avis, tu exagères, enfin... Quoi qu'il en soit, va falloir que tu trouves un nouveau travail. Lisa peut t'aider si tu le désires.
- Je serais ravi de t'aider Max.
- En plus vous vous entendez bien il me semble.
- Hum oui, oui on s'entend bien mais je ne vais pas rechercher un travail tout de suite...
- Allons fiston. Le marché du travail n'attend pas. Si tu attends trop, tu vas avoir un trou dans ton CV.
- Je vais faire juste une petite pause, un mois ou deux, je rechercherais du travail après...

Après le repas, tu pars dans ta chambre avec Lisa, pour discuter. Vous parlez un peu de ce que vous avez vécu ces derniers mois. Elle te parle pas de la fac de droit, tu lui parles d'Intra Z. Tu fais bien attention de ne pas lui dire que tu as volé de l'argent à Déborah. Enfin, Lisa te dit qu'elle a du mal à financer ces études. Tu lui proposes de l'aider mais elle refuse en rigolant, "allons tu n'as pas beaucoup d'argent, économise le pour ton futur" dit-elle en rigolant.

Plus tard, Déborah est incarcéré. Quant au supermarché, une lois est voté pour empêcher une trop forte concurrence des prix, un prix minimum est fixé pour chaque articles afin que les travailleurs du magasin et les fournisseurs puissent vivre décemment.

Tu te dis qu'au final, vous étiez beaucoup plus de travailleurs au smic que l'inverse, vous auriez tout à fait pu vous révolter face à vos supérieurs lorsqu'ils vous maltraitez. Mais le fait de l'habitude de se soumettre, la pression du groupe, la peur de perdre votre travaille ainsi que l'espoir de pouvoir monter dans la hiérarchie vous poussez à ne rien faire.

Depuis ces événements, tu travailles régulièrement dans des petits bouleaux, mais jamais en CDI. Tu parcours souvent la ville sur ton vélo, accompagné de tes potes, parfois habillé en peignoir tel le gang de chômeurs que vous étiez il y a peu.

FIN

Voilà enfin j'ai terminé, j'aurais mis environ 6 mois à la faire
ça me fait bizarre.
J'aurais surtout galérer à écrire la fic vers le milieu, au moment où les chômeurs essayaient de prendre la cité en mettant un confinement. C'était juste avant que le confinement se mette en place en France alors j'avais beaucoup de mal à imaginer comment mettre en place un confinement (surtout si ce n'est pas l'État qui le met en place mais juste un groupe de jeunes). Du coup cette partie de l'histoire fait un peu brouillon...

Bref, si vous avez des retours à me faire sur la fic, vous pouvez me le dire ici ou par mp, même si vous lisez la fic dans quelques mois ou dans quelques années (on sait jamais ) ça me fera toujours plaisir ^^, surtout vu le semi bide de ma fic, mais bon... ce n'est pas grave ça m'a fait moins de pression au moins

Fini ! La fin est bien et conclue avec logique la fic, ça partait dans tous les sens à un moment mais t’as réussi à redresser le tire et faire quelque chose de cohérent. A mon avis c’est une bonne fic et il ne manquait pas grand chose pour que ça décolle. Un titre plus accrocheur comme on disait, un peu plus de rythme et moins de complexité (certains personnages ou situations n’ont pas servi à grand chose au final. Genre Lisa, soit Célestin fini par se l’attraper ou tente quelque chose, soit elle rentre vraiment dans l’histoire d’intra Z mais là elle sert à rien). Mais je pense que t’as un bon potentiel, c’est ta première et sans te renier tu peux évoluer un peu pour faire un truc encore plus efficace. Je trouve que ta fic est originale et pleine de bonnes idées, gg crayon. Pour un style un peu plus dynamique tu peux regarder la fic récente de célestin coincé au parc Spirou, je trouve que c’est pas si loin de ton style.

Le 29 juin 2020 à 23:26:00 Lerotisseur019 a écrit :
Fini ! La fin est bien et conclue avec logique la fic, ça partait dans tous les sens à un moment mais t’as réussi à redresser le tire et faire quelque chose de cohérent. A mon avis c’est une bonne fic et il ne manquait pas grand chose pour que ça décolle. Un titre plus accrocheur comme on disait, un peu plus de rythme et moins de complexité (certains personnages ou situations n’ont pas servi à grand chose au final. Genre Lisa, soit Célestin fini par se l’attraper ou tente quelque chose, soit elle rentre vraiment dans l’histoire d’intra Z mais là elle sert à rien). Mais je pense que t’as un bon potentiel, c’est ta première et sans te renier tu peux évoluer un peu pour faire un truc encore plus efficace. Je trouve que ta fic est originale et pleine de bonnes idées, gg crayon. Pour un style un peu plus dynamique tu peux regarder la fic récente de célestin coincé au parc Spirou, je trouve que c’est pas si loin de ton style.

Cimer khey !! Merci d'avoir lu et upper tout le long !!
Oui c'est vrais que le perso de Lisa j'aurais pu le mettre plus dans l'histoire. Je pensais un moment à l'ajouter en tant employé étudiante mais finalement je ne l'ai pas fait .
J'irais lire la fic de célestin au parc Spirou

https://travail-emploi.gouv.fr/le-ministere-en-action/coronavirus-covid-19/questions-reponses-par-theme/article/indemnisation-chomage

Le 09 août 2020 à 12:07:35 zackarymarlet a écrit :
https://travail-emploi.gouv.fr/le-ministere-en-action/coronavirus-covid-19/questions-reponses-par-theme/article/indemnisation-chomage

Courage à tous!